25.5.24

ART N° 17 - GLOSSOLALIE


Le Parler en Langues Don Spirituel

Le texte fondamental pour comprendre le don des langues est Ac 2. C’est le seul qui décrive vraiment le phénomène. D’après ce texte, les apôtres annoncent « les merveilles de Dieu » dans des langues étrangères (vts 8-11). Il s’agit de langues connues, compréhensibles et comprises !

Notons que le don des langues est le premier don de l’Esprit répandu sur l’Église. Ce n’est certainement pas par hasard… Jésus a annoncé à ses disciples, peu de temps auparavant, qu’ils porteraient la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre (Ac 1:8).

Le don des langues annonce que Dieu veut faire exploser les barrières, faire sortir les premiers disciples de leur conception d’un Évangile réservé́ au peuple juif, susciter une vision universelle. C’est sans aucun doute pour cela que le don des langues est le premier à s’être manifesté, au jour de la Pentecôte, à des hommes et des femmes qui étaient tous des Juifs, venant de différentes régions du monde pour un pèlerinage à Jérusalem.

Le don des langues a été la possibilité surnaturelle de communiquer avec ces gens dans leur langue maternelle (facilité de communication, pénétration du message), mais surtout un signe pour eux de l’universalité de l’Évangile. À l’époque, pour les Juifs, la langue sacrée, celle des messages divins, était l’hébreu. Or, cette fois, Dieu parle toutes les langues des peuples !

Ce don initial du Saint-Esprit, manifesté par le don des langues, deviendra aussi un point de repère de l’action du Saint-Esprit, ce qui explique que dans Ac 10 et 19, la réalité de la descente du Saint-Esprit se manifeste par le même don que celui de la Pentecôte. Pour bien montrer que l’expérience de l’effusion de l’Esprit est offerte à tous, le phénomène du don des langues se répète à certains moments cruciaux.

Paul lui-même dira « Je parle en langues plus que vous tous » (1Cor 14:18), et effectivement dans son action d’évangéliste à travers le monde roman de l’époque, il a dû en avoir bien besoin.


Réflexion sur le don dit de «glossolalie» 

(de type pentecôtiste ou charismatique)

Il s’agit d’un parler en « langues extatiques », c’est-à-dire incompréhensibles, censées être des langues des anges, des langues du ciel ; plus rarement, il s’agit de langues existantes.

Cette expérience est considérée comme le signe du « baptême de l’Esprit » à distinguer du baptême d’eau. Il donnerait au chrétien une nouvelle puissance spirituelle.

Il s’agit d’une pratique de prière par l’Esprit, en langues, ou encore de chant en langues, voire de prophétie en langues. Ceux qui pratiquent le parler en langues le décrivent en quelque sorte comme une forme de super-prière ou de super-louange adressée à Dieu. Ils disent ressentir un grand bien-être, lors de cette expérience ! Dans certains milieux (pentecôtistes surtout), on pratique cet exercice spirituel en groupe, lors des rencontres de l’assemblée, tandis que dans d’autres milieux, en se référant à 1Cor 14, on préfère le faire personnellement chez soi et non pas dans l’assemblée.

De toute façon que ce soit en public ou en privé, pour beaucoup de chrétiens, le « parler en langues » est la marque d’un véritable renouvellement par l’Esprit-Saint. 

Cette pratique pose un certain nombre de problèmes, au regard de l’enseignement du Nouveau Testament : Elle va à l’encontre de la description la plus claire de ce qu’est le don des langues (Ac 2où il s’agit de langues existantes, avec un but de témoignage et non de prière personnelle.

Le seul texte qui pourrait sembler accréditer la thèse de la glossolalie est 1Cor 14. Or, ce texte est globalement négatif par rapport à un parler en langues généralisé tel qu’il se pratiquait à Corinthe (où, il faut le rappeler il existait un parler en langues païens, de type extatique, pratiqué dans les cultes à mystère…)

À ce sujet, il faut rappeler que : Paul écrit d’Éphèse et ne sait donc pas exactement ce qui se passe à Corinthe. Il ne peut condamner en bloc le parler en langues, car il sait qu’il existe un don des langues authentique, venant de Dieu. Mais il sait aussi qu’il en existe une contrefaçon, et c’est pourquoi il donne des règles précises.

On peut très bien comprendre le texte de 1Cor 14 sans présupposer que l’apôtre parle de langues extatiques. Si l’on comprend qu’un parler en langues étrangères dans une assemblée où il n’y a pas d’étranger est inutile, le texte est également clair et compréhensible.

 Dans cette hypothèse, le parler en langues est un signe du baptême du Saint- Esprit et est par conséquent destiné à tous, puisque Dieu désire que tous soient baptisés et remplis de son Esprit. Or, on trouve des récits de conversion, de baptême et de réception de l’Esprit dans le livre des Actes où il n’y a aucune mention du parler en langues (Ac 2:41 ; 8:38-40 ; 9:17-18 ; 16:15)

Paul dit clairement que le don des langues n’est pas attribué à tous mais seulement à ceux que l’Esprit a choisi pour ce ministère (1Cor 12:7-11 ; 28-30). Le don des langues est un don parmi d’autres, que Dieu confie à des hommes et à des femmes qu’il choisit.

Par définition, un don spirituel n’est pas destiné à la personne qui le reçoit mais à l’utilité commune. C’est l’enseignement de tout 1Cor 12. Par exemple, la prière personnelle n’est pas un don spirituel. Elle est une composante essentielle de la vie du chrétien, en ce sens qu’elle concerne surtout ma relation personnelle avec Dieu (tout comme la méditation de la Parole de Dieu, par exemple). Si le don des langues est une « super-prière », on comprend mal en quoi il est un don spirituel pour l’utilité commune.

La glossolalie serait un don spirituel essentiellement important pour l’Église, dans sa prière ou son adoration. Or, l’apôtre Paul dit clairement que « les langues sont un signe pour les incroyants » (1Cor 14:22). Comme dans Ac 2, il est donc question d’un don, non pas tourné essentiellement vers l’Église, mais vers le monde, pour l’évangélisation.

S’il restait un ultime argument contre la glossolalie « super-prière » par l’Esprit, c’est le fait que nous n’avons aucune mention de Jésus-Christ la pratiquant.

Si c’était le signe du baptême de l’Esprit, Jésus aurait dû parler en langues au moment où la colombe descendit sur lui. Si c’était un moyen privilégié de contact avec Dieu, il aurait dû le pratiquer, lui, notre modèle. Mais Il ne l’a pas fait ! 

Pourquoi ?

Parce que la prière toute simple, dans sa langue, était la vraie source de communion avec son Père (Dieu est un Dieu qui parle de manière compréhensible).

Parce que le vrai don des langues d’Ac 2 était réservé à ses disciples qui devaient évangéliser le monde, alors que lui, le Christ était venu pour « les brebis perdues d’Israël ».

Voilà pourquoi Jésus-Christ avait tous les dons spirituels énumérés en 1Cor 12 et ailleurs, sauf celui des langues.

‘’Il Est Écrit’’ de Rémy Ballais

Je me permet de rajouter, le fait que des fidèles prient dans une langue dite la Langue des Anges lors des assemblées chrétiennes, me fait étrangement penser, aux cultes religieux vaudou, lorsque le prêtre ou la prêtresse dans un état de transe se met à prier dans une langue mystique en invoquant une ou des forces invisibles. 

Comment savoir, si les prières dites en Langues des Anges des fidèles des dites églises évangélistes sont réellement destinées à Dieu et non pas au Malin ?

Parole d'un chrétien 


18.5.24

ART N° 16 - LES DONS




Le Saint Esprit

 

Nombreux sont ceux qui pensent avec conviction posséder ‘’l'Esprit Saint’’ et ont dans le même temps ‘’les dons célestes’’.


Mais comment savoir ce qu'ils prétendent est exact ?


Dans les environs de l'an 1000 av Jésus Christ, voici comment les hommes pieux étaient considérés : « Ps 12:1-5 ; 14:2-6 ».

Alors que la communauté chrétienne de notre ère est supposée à la face du monde être exemplaire, des membres maîtres spirituels, le constat est aussi amer qu’au temps de David plus de 3000 ans après JC. Ac 3:12.

Ce qui semble être un paradoxe dans les différentes églises dites chrétiennes, c'est qu'il n'existe aucune entente, aucun échange et de partage entre les membres des différentes églises concernant le Fruit de la Connaissance, la Bible. La raison à cela, c’est qu’ils se disent tous investis de l'Esprit Saint et être en connexion directe avec Dieu. 1Cor 13:1-3,13 14:1-4, 23.

 

Sur ce sujet, je place la barre très haute, car jamais il ne me viendrait à l’idée de me venter d’être investit de ‘’l’Esprit Saint de Dieu’’ à moins d’être fou et à dessein d’être au service d’un autre maître, mais surtout, parce que je n’en suis pas digne. 


L'Esprit Saint pour celui qu'il le possède est aussi rare qu'un diamant caché, il serait même plus facile de trouver une mine de diamant que de recevoir l'Esprit Saint de Dieu. 

Celui ou celle qui possède ‘’l'Esprit Saint’’, est ‘’Oint’’ (Élu), ‘’Apôtre’’ (Messager) de Dieu. Il est en mesure avant quiconque de prophétiser n’importe quel événement majeur, ce qu'il adviendra d'une personne, d'une nation et mieux que quiconque d’enseigner ce qui doit-être compris de la Parole de Dieu, en plus de posséder les dons célestes. Jn 14:12

Celui ou celle qui possède ‘’l'Esprit Très Saint de Dieu’’ ne recule devant aucun danger quelque soit la dangerosité d’un lion affamé, d’un serpent venimeux...                                                  Dn 3:1-100 (24-30) ; 6:2-29 ; Ac 28:1-10.

Ceux et celles qui disent avoir ‘’l'Esprit Saint de Dieu’’ n'ont pas la moindre idée de leur ignorance. A les écouter, il serait plus facile de recevoir ‘’l'Esprit Saint de Dieu’’ qu'un étudiant de s'inscrire à une école ou à une université de son choix. Rien que d'y penser je pouf de rire ! Hé 6:1-8. 

Les églises dites chrétiennes ainsi que les pasteurs, les prêtres n'ont plus d’utilité d’être depuis que le Messie a été Crucifié et qu’Il Est Ressuscité. Son Sacrifice fait de Lui, Le Grand Prêtre Éternel vers qui tout chrétien doit prier, se confesser, louer. Il Est l’Église, la Tête Spirituelle et non pas celle faite de mains d’homme du monde temporel et éphémère.                                              Hé 1:1-14 (7:11-28 ; 10:1-22...). Mt 23:8-12

Dieu Aurait-Il divisé ‘’Son Saint Esprit’’ à des guides spirituels divisés et dont l’enseignement est aussi différent qu’il existe d’églises dites chrétiennes ? Mt 5:17-20 Gal 1:6-12 ; Jc 2:10-11.

Dans les hôpitaux et corps des armées il existe des aumôneries de confessions religieuses diverses qui sont représentées, pour autant, y a t-il eu depuis leur création des aumôniers prêtres et pasteurs qui au travers de l’Esprit Saint de Dieu ont réalisé des guérisons miraculeuses reconnues par le corps médical et le corps des armées des patients condamnés ?  

 

Si j'étais investi de l'Esprit Saint, je ne me contenterai pas seulement de la messe du dimanche ou d'une quelconque fête religieuse au cours de l’année pour réaliser des guérisons miraculeuses au Nom de Dieu. Je n’irai non pas en des lieux comme à Lourdes, à Fatima, à Guadalupe… où chaque année pratiquement, de sois disant dons de guérisons et apparitions se produisent. Jésus qui allait de ci delà prêcher la Bonne Nouvelle et guérissait sans rien réclamer en échange : muets, aveugles, malentendants, paralysés, lépreux, possédés… j’irai là où l’on ne m’attend pas tous les jours de la semaine afin que la Toute Puissante Parole de Dieu soit entendue et que la foi abonde chez les plus sceptiques des païens. 

 

Les dons de guérisons comme les apparitions extraordinaires ne sont que des leurres pour amasser le plus possible la dime et asseoir leur domination et autorité spirituelle sur leurs ouailles. Il ne s’agit là que de fables et arnaques ! Guérir des âmes aux maux invisibles plutôt que ceux qui sont visibles et connues de tous, c'est un peu comme faire de la magie en faisant croire qu'il s'agit d'un véritable Miracle, Don de Dieu. 


Les fidèles des cultes païens font et disent pareillement de leurs divinités par l’intermédiaire de leurs prêtres, pour autant, devons nous croire et avoir foi en ces divinités de pacotilles et les vénérer ?         Mt 7:15-16 ; 24:4-510-13 ; 2P 2:1-3.


 

Parole d'un chrétien

 

10.5.24

ART N° 15 - STAUROS ET CRUX


LA CROIX

 

 

Jadis je portais une Croix autour de mon cou comme font la plupart des personnes croyantes sincères, j’étais persuadé qu’elle me protégeait du mal.

Jusqu’au jour où j'ai fait la rencontre d’une personne qui me fit prendre conscience de la signification de la Croix et me dit imaginez qu’une personne tue vos enfants avec une quelconque arme, un couteau...

Porteriez vous au tour de votre cou en guise de symbole, l’instrument qui aurait servi à ôter la vie de vos enfants ?  

Depuis cette pertinente réflexion je fus ébranlé au point que je l’ai retiré de mon cou et dès cet instant, j’ai commencé à étudier la Bible de manière assidue.

La plupart des églises de la chrétienté enseignent que l’instrument de supplice sur lequel Jésus Christ a été mis à mort était une Croix. Ce mot est tiré du latin Crux.

 

Le mot grec rendu par « Croix » dans de nombreuses traductions modernes de la Bible, est Stauros.

En grec classique, ce terme désigne simplement un poteau dressé ou pieu.

Plus tard, il en est venu à s’appliquer aussi à un poteau d’exécution muni d’une barre transversale.

C’est ce que reconnaît un dictionnaire biblique en ces termes 

« Le mot grec (Stauros) que l’on traduit par croix signifie à proprement parler poteau, c’est un pieu dressé ou palis, auquel on pouvait pendre quelque chose ou qui pouvait servir à clôturer un terrain. Même chez les romains la Crux (dont dérive notre mot Croix) devait être à l’origine un poteau droit»

Il est ainsi défini : Bois coupé et prêt à être utilisé, bois de chauffage, bois de construction, étc. Pièce de bois, bûche, poutre, pieu, gourdin, bâton, poteau sur lequel les criminels étaient empalés, bois sur pied, arbre. Ac 5:30 10:39 ; Ga 3:12-14 ; Dt 21:22-23.

Dans le grec original, pas un seul des nombreux livres du Nouveau Testament ne contient la moindre phrase prouvant même indirectement que le Stauros utilisé pour Jésus était autre chose qu’un Stauros ordinaire.

Rien ne prouve, à plus forte raison, qu’il se composait non pas d’une, mais de deux pièces de bois clouées ensemble en forme de Croix.

Ce n’est pas chose insignifiante que nos instructeurs nous trompent lorsque, traduisant les textes grecs de l’église dans notre langue maternelle, ils rendent le mot Stauros par Croix et qu’ils récidivent en faisant correspondre Croix à Stauros dans nos lexiques, sans prendre le soins d’expliquer que ce n’était en aucun cas la signification de ce mot aux temps apostoliques, que ce terme n’a revêtu ce sens principal, si tant est qu’il l’ait eu, que longtemps après et encore parce que, sans preuves valables, on a supposé pour une raison quelconque que le Stauros sur lequel Jésus avait été exécuté avait cette forme particulière. 

Dans la Bible de Jérusalem : il est question de '' Gibet ''. La Bible Crampon fait mention dans        Ac 5:30-31 ; 10:39-40 le pendant bois.

L’Origine Historique de la Croix

Des objets variés, marqués de Croix de différentes formes, datant d’époque bien antérieures à l’ère chrétienne, ont été retrouvés dans presque toutes les parties du vieux monde.

L’Inde, la Syrie, la Perse et l’Égypte ont toutes fournie d’innombrables exemples de tels objets.

L’utilisation de la Croix en tant que symbole religieux, dans les temps antérieurs au christianisme et parmi les peuples non chrétiens, peut probablement être considérée comme presque universelle, et, dans de très nombreux cas, elle était rattachée à une certaine forme de culte de la nature.

La forme de la Croix, deux poutres à angle droit, à son origine dans l’antique Chaldée, elle était employée comme symbole du dieu Tammouz (étant en forme de Tau mystique, initiale de son nom) dans ce pays et dans les pays limitrophes, y compris l’Égypte.

Vers le milieu du III e Siècle après J.C., ou bien les églises s’étaient écartées de certaines doctrines de la foi chrétienne ou bien elles les avaient travesties.

Pour accroître le prestige du système ecclésiastique apostat, les églises admettaient en leur sein les païens.

Le Tau ou T, dans sa forme la plus employée, avec la barre transversale abaissée, qui fut adopté pour représenter la Croix du Christ. 

Fait étrange mais incontestable, dans les siècles qui ont précédé la naissance du Christ et, depuis lors, dans les pays qui n’ont pas été touchés par l’enseignement de l’église, la Croix a été utilisée comme symbole sacré.                                                                

Les adorateurs de Bacchus en Grèce, de Tammuz à Tyr, de Bel en Chaldée, et d’Odin en Norvège, représentaient chacune de ces divinités par un symbole en forme de Croix. Les prêtres égyptiens et les rois pontifes tenaient la Croix en forme de Crux Ansata, qui représentait leur qualité de prêtres du dieu soleil et portaient le nom de signe de vie. 

Contrairement à La Croix, le Poteau de supplice ou Gibet a toujours été considéré, comme étant, un instrument de souffrance et de mort. Ga 3:10-14.

 

Au cour du règne de Darius, Assuérus (Xerxès 1er), deux portiers du palais furent pendus, attachés, à un Poteau, ce qui était le châtiment que les Perses infligeaient ordinairement aux traitres. De même, Hamân et ses deux fils furent pendus à un Poteau. Est 2:21-23 ; 5:14 ; 6:4 ;  7:9-10 9:10-1425

D’après la loi juive, ceux qui étaient coupables de crimes comme le blasphème ou l’idolâtrie étaient d’abord lapidés, après quoi leurs cadavres étaient exposés sur des Poteaux ou arbres en guise d’avertissement. Dt 21:22-23 ; Jos 8:29 ; 10:26.

Alors pourquoi la Croix plutôt que le Poteau ?

 

Mais simplement parce qu’elle à toujours été dans de nombreux peuples païens un symbole religieux avant l’ère chrétienne, dans d’autres, elle était rattachée au culte de la nature et donc à la vie. Pour les pionniers de l’église catholique, il n’était pas concevable que le Messie, le Fils du Dieu Créateur, Dieu de l’Univers soit perçu comme un vulgaire criminel.

Le Gibet, Poteau de potence devient Croix et comme le mot Crux en latin qui phoniquement se confond au mot Croix, la traduction sera Croix. Le markéting est né et la messe est dite.

Parole d'un chrétien 

3.5.24

ART N° 14 - MERE DE JESUS

Marie l’Arche de la Nouvelle Alliance

 selon l’Église Romaine 

Adam est une préfiguration du Nouvel Adam, Jésus (Rm 5:14,19)

Adam plongea le monde dans le péché. 

Christ-Jésus vient racheter le péché d’Adam.

Adam pécha par la désobéissance devant l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. 

Christ-Jésus racheta le monde par l’obéissance par son sacrifice à l’Arbre de la croix.

Par conséquent Christ-Jésus devient, le Nouveau, le Second et le Dernier Adam (1Cor 15:45).

D’Éve à Marie, la Nouvelle Éve (1Cor 10:1-2).

La Bible enseigne que la traversée de la mer rouge (Ex 14), préfigurait le baptême (1P 3:19-21). 

L’arche de Noé et le déluge préfiguraient d’être sauvé par le baptême et l’église.

Nous lisons en 1Cor 5:7, que l’agneau pascal qui fut sacrifié (Ex 12), préfigurait le Christ, l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jn1:29).

En Hé 8:8-10, que le système de l’Ancienne Alliance était une figure de la Nouvelle Alliance.

Mt 12:40, que les trois jours et les trois nuits que passa Jonas dans le ventre de la baleine, préfigurait la résurrection de Christ d’entre les morts, trois jours après.

Nous constatons que l’accomplissement d’une préfiguration est plus grand que l’événement qui annonce la préfiguration. 

Christ-Jésus est infiniment plus grand qu’Adam, le Nouveau Testament est plus grand que l’Ancien, la résurrection est plus grande que les déboires de Jonas étc…

Les Préfigurations de Marie 

La première femme Éve pécha (Gn 3:1-3).

Marie est la Nouvelle Éve, comme Christ Est Le Nouvel Adam dans les évangiles.

Éve communiqua avec un ange déchu, le serpent et désobéi. 

Marie communiqua avec l’Ange Gabriel et lui obéi (Gn 3:4-6 ; Lc 1:26-38).

Parallèlement au Seigneur, on trouve aussi la Vierge Marie obéissante (Lc 1:38).

Éve au contraire, avait été désobéissante, elle avait désobéi alors qu’elle était encore vierge… 

Ainsi, le nœud de la désobéissance d’Éve a été dénoué par l’obéissance de Marie. Car ce que la vierge Éve avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l’a délié par sa foi.

Dans l’Ancien Testament en Gn 3:20, Adam appela sa femme Éve, car elle devait-être la mère de tous les vivants. 

Marie de manière encore plus grande est la mère de Jésus Christ la Vie                                         (Jn 1:4 ; Mt 1:16 ; Jn 14:6). 

Jésus est la Vie et Marie littéralement, la mère de la vie elle-même, le parallèle est chair avec Éve mère de tous les vivants. 

La différence, c’est que Marie est mère d’une vie infiniment supérieure à l’existence humaine         (2Cor 5:17).

L’accomplissement de Marie mère de tous les vivants est ici encore supérieur, à la préfiguration d’Éve mère de tous les vivants qui a été créée sans aucun péché. A la base, la Nouvelle Éve Marie devait aussi être créée sans aucun péché, c’est à dire, conçue immaculée de tout péché. 

Marie est donc la Nouvelle Éve, la 1ère figure féminine membre de l’humanité rachetait.

Définition de l’Immaculée Conception. Pape Pie IX, Ineffabilis Deus ; 8 Déc 1854.

«Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, dans le 1er instant de sa conception, par la grâce et en faveur singulière de Dieu Tout-Puissant, en vue des mérite de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles

L’immaculée conception se rapporte à la conception de Marie. 

Marie fut donc préservée de taches du péché originel qu’hérita tout membre de l’espèce humaine.

Parce qu‘elle devait-être le vaisseau pure et bénie qui porterait Dieu Tout-Puissant. Afin de porter la Sainte Sainteté infinie, Marie devait-être Sainte dans le 1er instant de sa création. 

Jésus a sauvé Marie d’une plus grande manière (Lc 1:46-47). Dieu l’a préservé du péché originel. 

L’absence du péché de Marie est indiquée par de nombreuses préfigurations dans la Bible. 

Dieu a voulu révéler un nouveau mystère, ce mystère est l’Arche de la Nouvelle Alliance. Puisse qu’elle représentait et transportait la présence de Dieu.

L’Arche de l’Ancienne Alliance était la plus simple et la plus puissante sur terre en dehors de Dieu Lui-Même.

L’Arche de l’Ancienne contenait les Tables de la Loi et le Bâton de Moïse                                      (Dt 10:5 Nb 7:89 ; Ex 25:21-22).

La Vierge Marie contenait la Parole de Dieu faite chair (Jn 1:1 ; Ap 19:13). 

L’Arche de l’Ancienne Alliance (Ex 40:34-35). La Vierge Marie (Lc 1:35).

Le Tabernacle fut construit pour contenir la Sainte Arche (Ex 40:2-3).

Quand Dieu descendait sur le Tabernacle et l’Arche pour parler à Moïse, on lit en Ex 40:30-35 que la nuée de gloire et la présence de Dieu (appelé la ‘Shekinah’) la couvrait. Dans la traduction grecque de l’AT, le mot rare utilisé pour décrire comment cette présence unique de Dieu couvrait l’Arche est ‘Episkiasei’ (Ex 40:34-35).

Le même mot ‘Episkiasei’ est utilisé dans le texte grec du NT pour décrire comment la présence de Dieu couvrait de son ombre la Vierge Marie. 

La Bible n’utilise ce langage que pour l’Arche de Marie (Lc 1:35). 

Il en ressort clairement que l’ombre de Dieu couvre Marie et descend sur elle car elle est la Nouvelle Arche tout comme la présence de Dieu couvrait l’Arche de l’Ancienne  Alliance.

L’Arche de l’Ancienne Alliance en 2S 6:9 ; 2R 6 et la Vierge Marie en Lc 1:43.

Nous constatons qu’Elisabeth dit la même chose sur Marie ce que disait David sur l’Arche de l’Ancienne Alliance, car Marie est l’Arche de la Nouvelle Alliance. La seule différence entre ces deux déclarations est littéralement que mère est utilisée là où ‘’Arche’’ fut utilisée. 

Les Écritures disent que : « la ’Mère’ de mon Seigneur » = Arche.

En 2S 6:16 que David sauta devant l’Arche en Lc 1:41-44 que l’enfant d’Elisabeth Tressaillit en la présence de Dieu. 

Comme nous le savons Elisabeth était la cousine de la Vierge Marie et la mère de Jean-Baptiste.

2S 6:11 l’Arche resta pendant trois mois, en Lc 1:56-57 Marie (l’Arche) resta environ trois mois avec Elisabeth.

2S 6:2 David partit chercher l’Arche en Juda en Lc 1:39-40 Marie (l’Arche) se rendit en Juda.

Nous lisons dans Ap 11:19 ; 12:1.

Ça indique que la femme enveloppée du soleil qui a porté la personne divine dans son ventre, n’est autre que la Vierge Marie, l’Arche du NT.

Dans Hé 9:4 l’Arche contenait la manne du ciel du désert en Jn 6:48-51.

Marie contenait la manne du ciel, Jésus.

Il ne fait aucun doute que les écritures relatent par ses mystères que la manne dans le désert en Ex16 préfigurait Jésus entant que pain de Vie.

Jésus fait un lien entre les deux dans Jn 6:48-51, en faisant référence de la manne dans le désert puis en disant que sa chair est la vraie manne du ciel. 

Et bien la manne dans le désert était placée à l’intérieur de l’Arche de l’Ancienne Alliance ceci préfigurait Jésus-Christ Lui-Même, la véritable manne du NT contenue en Marie, la mère de Jésus.

Dans Hé 9:4 on voit aussi que le bâton d’Aaron se trouvait dans l’Arche de l’Ancienne Alliance, et dans Nb 17, que ce bâton fleurira pour choisir le Grand Prêtre.

Le bâton d’Aaron signifiait le Grand Prêtre, Jésus dans Hé 3:1-2.

La conclusion qui s’en suit, c’est que le bâton d’Aaron préfigurait Jésus le vrai Grand Prêtre, Pontife contenu en Marie. 

Les Écritures révèlent que Marie est l’Arche de la Nouvelle Alliance.

Cette preuve pour nous est indéniable puisque Dieu a voulu nous révéler par le mystère de Marie, qu’elle est l’Arche de la Nouvelle Alliance.

Ça signifie qu’elle est la chose la plus sacrée sur terre en dehors de Jésus.

En 2Ch 35:3 l’Arche de l’Ancienne Alliance était la chose la plus Sainte sur terre en dehors de la présence de Dieu Lui-Même, et l’Arche était contenue dans le Tabernacle en le Saint des Saints, c’est à dire, dans le Temple de Salomon.

L’Arche était si Sainte que lorsque le peuple de Dieu la suivait, il devait garder une distance respectueuse (Js 3:3-5).

Marie la Nouvelle Arche pour nous, elle devait-être Sainte et créée sans péché.

Dieu donna les spécifications les plus précises dans la construction de l’Arche (Ex 25:10-13, 24). 

Donc l’Arche de l’Ancienne Alliance devait être parfaite et Sainte, c’était le Siège de l’unique présence Spirituelle de Dieu.

La Sainteté de Dieu ne pouvait pas être souillée par un contact de ce qui le fait défaut. 

De même, en méditant les écritures nous pouvions conclure, de façon encore plus, que la Vierge Marie en tant que la Nouvelle Arche de la Nouvelle Alliance et porteuse de Jésus-Christ devait être elle aussi sans péché dans un état de perfection.

Elle ne contenait pas simplement la présence Spirituelle de Dieu, les Tables de la Loi, les Dix Commandements, la Parole Écrite de Dieu mais la Parole de Dieu faite Chair (Jn 1:1).

Par conséquent Marie doit être libre de tout péché, elle doit être parfaite, elle doit être toujours Vierge et intacte. Si l’Arche de l’Ancienne Alliance qui contenait  les Tables Écrites de la Loi était couverte par la présence Spirituelle de Dieu, qu’elle devait être couverte d’or pur et construite selon des spécifications les plus précises de Dieu, combien plus grand Dieu a t-Il construit Marie l’Arche de la Nouvelle Alliance.

L’accomplissement en Lui-même étant plus grand que la préfiguration qu’Il annonce.

Marie, est l’Arche de la Nouvelle Alliance doit être, et est, plus grande que l’Arche de l’Ancienne Alliance.

Nous constatons aussi, que la terre avec laquelle Adam fut créé est une préfiguration de Marie, et sa préservation du péché, son immaculée conception.

Nous avons établi que Jésus-Christ est le Nouvel Adam.

Adam fut créé avec la terre (‘Adamah’). 

Mot hébreu pour terre (Gn 2:7).

C’est un nom féminin.

Adam est ainsi nommé parce qu’il est originaire de l’adamah.

De l’adamah son nom, signifie fils de la terre, fils de l’adamah. 

La terre à laquelle Adam fut créé est une préfiguration de Marie.

Le 1er Adam fut crée par Dieu avec de la terre.

Le 2è Adam Jésus-Christ prit chair en Marie, sa mère.

Donc la question est : quelle était l’état de la terre lors de la création en Gn 1:31 ?

La terre d’où fut formée Adam, avant la chute était parfaite, non déchue et bénie. Le péché et la malédiction n’avaient pas leurs places en elle.

Nous constatons que Marie qui donne naissance au second Adam, Jésus-Christ, doit être également parfaite, non déchue et bénie. Elle doit-être préservée de toute souillure du péché, de la malédiction du péché originel. 

Appelé l’Immaculée Conception.

Seule Marie et son absence de péché remplie pleinement ce qui est prédit dans Gn 3:15.

Peu après la chute d’Adam et d’Éve, Dieu fit cette prophétie en Gn 3:14-15.

Ce passage traite de la semence de la femme et de la victoire qui sera accordée au travers de la femme, c’est bien évidemment Marie, la mère de Jésus-Christ.

Il y a un mystère encore plus extraordinaire. 

Les Écritures révèlent que Marie, soit cette femme libre de la domination du péché, la raison à laquelle que Jésus appel Marie, femme.

A travers tout le NT, Jésus n’appel jamais autrement sa mère que femme (Jn 2:3-5)

Jésus identifie Marie à la femme en Gn 3:15.

En Jn 19:26-27 bien qu’il ait d’autres femmes au pied de la croix, Jésus singularise sa mère. 

Il ne l’appellera pas autrement que femme parce qu’Il veut révéler se mystère qui est que Marie est la femme en Gn 3:15, celle en opposition complète avec le serpent (Lc 1:46-50). 

Ben Voyons ! 

En résumé, les pères de l’église romaine affirment sans aucune ambiguïté que la Vierge Marie est l’Immaculée Conception parce qu’elle a été Préservée de toute souillure du péché, de la malédiction du péché originel avant et après sa conception, qu’elle est par le Mystère de Dieu la préfiguration de la Nouvelle Éve, l’Arche de la Nouvelle Alliance, la femme décrite dans le livre de l’Apocalypse. 

Définition de l’Immaculée Conception. Pape Pie IX, Ineffabilis Deus ; 8 Déc 1854.

«Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, dans le 1er instant de sa conception, par la grâce et en faveur singulière de Dieu Tout-Puissant, en vue des mérite de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles

Toutes ces théories doctrinales concernant Marie que l’église catholique tient comme vérité absolue, ne me convainc pas mais absolument pas !

Dans le livre de la Gn 1:26, Dieu se parle t-il à Lui-Même (Jn 1:1-5 ; Col 1:15-20) ?

A qui Jésus s’adressent-il sur la colline du Crane (Mt 27:46 Lc 23:34, 46) 

Faut-il ne plus tenir compte en ce qui est écrit en Ex 20:4-5 ; Mc 12:28-30 ?

Le péché originel n’évoque t-il pas les conséquences de cette 1ère faute sur l’ensemble de l’humanité, le péché hérité (Rm 3:9-12, 21-23 ; 5:12-14 ; 2Cor 5:21) ?

 

Comme vous et moi, Marie Immaculée Conception, n’est-elle pas née d’une femme et d’un homme ayant hérité le péché originel ? 

 

A moins que l’évangile de Jacques (IIe siecle après J-Ch), intitulé ‘’Nativité de Marie’’, soit authentique, dans ce cas précis, pourquoi l’église ne tient pas pour canonique ? 

 

Le péché originel n’est-il que seulement d’ordre charnel (Gn 3:1-24) ?

 

 Sur la chasteté de Marie

toujours selon l'Église Catholique 

 

Marie était de la tribu de Juda et une descendante de David. Voilà pourquoi on pouvait dire de Jésus, son fils, qu’il était  issu de la semence de David selon la chair Rm 1:1-3.

Par son père adoptif Joseph, un descendant de David, Jésus avait un droit légal au trône de David et, étant par sa mère la  descendance , la “ semence ” et la  racine ” de David, il possédait le droit naturel héréditaire au “ trône de David son père.  Lc 1:26-33 ; Ac 13:21-23 ; 2Tm 2:8-10 ; Ap 5:1-5 22:16.

Si la tradition est exacte, la femme de Héli, la mère de Marie, était Anne, sa sœur avait une fille nommée Élisabeth, la mère de Jean le baptiseur.

Selon cette tradition, Élisabeth était donc la cousine de Marie.

Les Écritures elles-mêmes attestent que Marie était apparentée à Élisabeth, qui était “ d’entre les filles d’Aaron ” de la tribu de Lévi. Lc 1:5-7, 36.

Certains pensent que la sœur de Marie était Salomé, la femme de Zébédée dont les deux fils, Jacques et Jean qui furent comptés parmi les apôtres de Jésus. Mt 27:55-56 Mc 15:40 16:1.

Rien ne confirme que, Salomé la femme de Zébédée aurait été la sœur de Marie, mère de Jésus, en revanche, la femme de Clopas (frère ou demi frère de Joseph époux de Marie) l’atteste          (Jn 19:25).   

La croyance de l’église romaine  « L’Évangile de Luc, Marie a conçu Jésus ‘’sans connaître d’homme’’ (Lc 1:34). Matthieu ajoute de son côté : ‘’Avant qu’ils aient habité ensemble, Marie se trouva enceinte de l’Esprit Saint.’’ (Mt 1:18). La naissance de Jésus relève ainsi de l’un des plus grands mystères de la foi chrétienne : ce que l’on appelle la ‘’Conception virginale’’ (à distinguer de l’Immaculée Conception, dogme exclusivement catholique qui signifie que Marie est née sans avoir commis le péché originel). Ce débat n’est pas marginal pour une compréhension des origines et des divisions ultérieures du christianisme. 

Les évangélistes sont explicites : Luc 2:7 dit de Marie : ‘’qu’elle enfanta son fils premier né’’, ce qui laisse supposer qu’elle eut d’autres enfants.

 Quand Jésus quitte son métier d’ouvrier du bois à Nazareth, son auditoire aussi s’inquiète en ces termes : Plus tard, à la synagogue, il est interpellé : ‘’n’est-ce pas le fils de Marie et le frère de Jacques, de Joset, de Jude, de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ?’’            (Mc 6:3). La Vierge Marie aurait-elle donc été mère d’une famille nombreuse ? 

Avec constance, au nom du dogme de la virginité perpétuelle de Marie, mère de Jésus, qu’elle défend, l’église catholique a refusé de reconnaître que Jésus avait eu des frères et des sœurs. Elle prend argument d’un autre passage, dans l’évangile de Jean, qui mentionne la présence au pied de la croix du Christ d’une ‘’sœur’’ de Marie, connue comme étant la femme de Clopas et la mère de Jacques et de Joseph. (Jn 19:25). Ces deux derniers ne seraient donc au mieux que les «cousins» de Jésus, appelés ‘’frères du Seigneur’’ à la manière orientale. » 

Pourquoi pas !

 

 

Seulement, la Bible affirme le contraire : Mc 6:3 (Mt 12:46-50 ; Mc 3:31-32 ; Lc 8:19-21 Jn 7:3-5).

 

L’argumentation du clergé : «Messie Jésus n’a eu, que des cousins appelés frères à la manière orientale,» en s’appuyant sur les passages bibliques : Lc 1:34 ; Mt 1:18 Lc 2:7 est prétexte et à dessein à conforter le dogme marial au détriment de la Vérité.

 

En Jn 19:25, là encore en regardant de plus près les écritures :                                                      Mt 27:56 28:1 Mc 15:40 16:1 ; Lc 24:10, il est fort probable, que l’une des Marie qui se tenaient aux pieds de Christ alors qu’il était crucifié, Clopas était le même personnage que le nommé Alphée (l’oncle de Jésus Mt 10:3 Mc 3:18 Lc 6:15 ; Ac 1:13).  

 

Ces deux noms sont peut-être des variantes de la prononciation de la racine araméenne, ou bien le même personnage avait-il deux noms qui étaient employés indifféremment, pratique qui n’avait rien d’exceptionnel à l’époque ?

 

Des suppositions, tout est possible mais rien ne peut-être démontré comme, la Vérité Absolue.

 

Que savons-nous de Marie ? Seulement ce que renferme la Bible.

 

Que sont-ils devenus : Marie, Joseph, les demis frères et sœurs (cousins ???) du Messie après sa crucifixion ? Nous n’en savons absolument rien.  

 

Se borner à croire et à faire croire comme la vérité absolue que Marie et Joseph sont restés chastes jusqu’à à leur élévation dans les cieux, alors que rien ne l’affirme dans les Textes Sacrés c’est rendre un nouveau témoignage pour un nouvel évangile.

 

Cette croyance que l’église de Rome prend à son compte, comme dogme, c’est celle des religions orientales antérieures à la naissance du christianisme et dans celle de la Gaule, le concept mythologique de la naissance virginale était très présent.

La «Vierge-Mère» représentait la fécondité comme une œuvre divine.

 

A l’époque hellénistique, la naissance virginale d’empereurs et de rois leur attribuait un rôle exceptionnel. Dans le monde juif, la stérilité pour une femme est considérée comme une malédiction et le thème de la naissance miraculeuse est largement répandu. Dans la Bible, nombre de naissances, chez des femmes stériles, sont attribuées à une intervention divine : c’est le cas des naissances d’Isaac pour Sarah, de Samuel pour Anne, de Jean-Baptiste pour Elisabeth, la cousine de Marie. Mais faut-il pour autant dogmatiser ‘’la Virginité Perpétuelle de Marie, son Immaculée Conception et son Assomption’’ ? 

A mon sens pas un instant ! Depuis cette dérive palpable Marie est désignée comme étant la Mère de Dieu, ce qui pour de nombreux croyants crédules reviendrait à penser qu’elle est la Mère du Tout Puissant Créateur Dieu le Père. Jn 8:58En ce cas pourquoi ne pas avoir créé un dogme pour Noé, homme juste et intègre au temps de la corruption de l’humanité, à Abraham à qui Dieu a établi une Alliance perpétuelle entre Lui et lui (Gn 6:5-8 17:3-5...) ? Pour des raisons évidentes l'église catholique ne niera rien de ce qu'elle affirme et ce qu’elle enseigne, elle continuera à défendre les dogmes hérétiques quoi qu'il arrive et cela au détriment des fidèles qui prient et aspirent en vain et non plus en Dieu le Père (Jn 1:1-5 14:6). Marie est dorénavant dans la conscience collective des fidèles catholiques dit chrétiens, Mère de Dieu et Mère de tous les hommes alors qu’elle fût choisit par le Très Haut pour enfanter Messie Jésus et remplir son rôle de mère aimante. Marie n'a rien fait d'exceptionnelle et d’extraordinaire en comparaison de la vie de Noé, d'Abraham et de biens d'autres oints, qu’une toute autre mère envers sa progéniture

Marie Ointe (élue) est membre du Corps de l'Église du Messie, mais pas pour autant, la Mère de l'Église Spirituelle, encore moins de la Création, comme Abraham père de tous les croyants n’est pas pour autant, le Père Créateur de toutes vies et de toutes choses. Gn 12:1-3 ; Rm 4:9-12Et si Noé n’aurait point existé Abraham ne serait point né et encore moins Marie, mère de Jésus, alors que Messie Jésus fait savoir : Jn 8:57-58 ; Col 1:15-20.

«Quand le mensonge et la crédulité s’accouplent ils engendrent l’opinion». 

Mt 12:48-50.

 


 

 Parole d'un chrétien

 

26.4.24

ART N° 13 - LE BAPTEME


RENAISSANCE

 

Pour un adulte, il n’est pas évident de discerner le vrai du faux, du bien du mal, combien alors pour un nouveau né.

Au travers de l’ignorance et de la crédulité des parents, le clergé a fait et fait toujours croire avec malignité que leurs progénitures seront lavées du péché et protégées du malin par le baptême.

Depuis des siècles, c’est ainsi que l’église universelle a bafouée Le Libre Arbitre du jeune futur adulte dans le seul but d’élargir son cheptel dans le baptême des nouveaux nés.

Le baptême est une décision personnelle pour la personne consciente de la signification, elle seule fait le choix de se faire baptiser ou non.                                   

Au fait, pour son baptême dans l’eau en l’an 29, quel âge avait Jésus-Christ ? 

Existe t-il un témoignage dans la Bible d’un baptême d’un nouveau né ou d’un jeune enfant ?          Mc 1:9 ; Ac 2:36-41 ; 8:9-13, 26-39.

Le Baptême c'est pour le baptisé, le souhait d'être membre du Corps du Christ, Son Église, de suivre Sa Voie de façon inconditionnelle, autrement dit, de faire partie du Peuple de Dieu. 

L’Éternité Perspective d’une Vie Prolongée à l’Infinie. L’Immortalité : Perspective d’une Vie Éternelle à l’Infinie. Définition personnelle.

Parole d'un chrétien

20.4.24

ART N° 12 - CONFESSION



Le Confessionnel

 

Le pécheur doit reconnaître son péché, admettre qu’il s’agit d’une offense faite à Dieu, le confesser sans réserve, être attristé du fond du cœur du mal commis et être déterminé à abandonner la façon d’agir ou la pratique en question. Ps 32:5 ; 51:3-4 1Jn 1:9 2Cor 7:8-10... 

Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour réparer le mal ou le tort qu’il a causé. Puis il doit, dans la prière, demander pardon à Dieu en vertu du sacrifice rédempteur de Jésus-Christ. Mt 5:23-26 ; Ép 1:7

D’autre part, le chrétien pardonne aux autres leurs offenses quel qu’en soit le nombre. Lc 17:3-4 ; Ép 4:32 Col 3:13

En revanche Dieu n’accorde pas son pardon à ceux qui ne veulent pas pardonner à ses semblables. Mt 6:14-15

Sur le Plan Légal

 

Le secret professionnel est strictement limité aux médecins, aux prêtres catholiques dans le cadre de la confession et aux avocats.

 

Le secret de la confession est le seul à être absolu, selon le code de droit canonique (canon 983*). Ce droit ne souffre pas d’exceptions, sous peine d'excommunication pour celui qui l'enfreint. (Code de Droit Canon n°1388,1*). Il est par ailleurs garanti par la Cour de cassation qui reconnaît que les ministres du culte, qu'ils appartiennent d'ailleurs à la religion catholique ou à la religion réformée, sont tenus de garder le secret sur les révélations qui leurs sont faites dans le cadre de l'exercice de leur ministère  sacerdotal ou en raison de ce ministère (Cass. crim. 11 mai 1959).

Mais avec les affaires de pédophilies révélées depuis les années 1990, le secret de la confession est largement contesté. Depuis 1992, le Code pénal prévoit que les sanctions prévues dans le cas de violation du secret professionnel ne s'appliquent pas dans les situations de sévices sur mineurs de moins de 15 ans.

Il est dit encore : "Sans l’usage de la confession, il est impossible d’éduquer les jeunes, sans ce sacrement personne n'est sûr de la moralité". Don Bosco.

*Canon N° 983. Code de Droit Canonique CIC/1983. Canon en vigueur depuis le 27/11/1983.

1) Le secret sacramentel est inviolable ; c’est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d’une autre manière, et pour quelque cause que ce soit. 2) A l’obligation de garder le secret sont également tenus l’interprète, s’il y en a un, et aussi tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont eu, par la confession, connaissance des péchés.

Ceci dit, confesser ses secrets les plus inavouables aux prêtres est une position périlleuse et dangereuse pour les fidèles. Le faisant, les pénitents n’ont pas la moindre idée de ce qu’il pourrait advenir d’eux si leurs secrets tomberaient en de mauvaises oreilles, révélées en pâturage sur le net par un prêtre confesseur qui à dessein tirerait profit de telles révélations. Je sais que c’est tiré par les cheveux d’imaginer un pareil cas, mais nous savons aussi que l’homme est capable du meilleur comme du pire. Contrairement au ‘’Secret Professionnel’’ le prêtre est tenu de ne rien révéler à cause du ‘’Secret Confessionnel’’ sous peine d’être excommunier. Mais qu’en est-il d’un dit pénitent déséquilibré qui sous couvercle du secret de la confession fait savoir au confesseur qui l’est l’auteur d’un ou de plusieurs crimes de sangs, un ou de plusieurs crimes de viols, qui plus est, a la ferme intention de recommencer autant de fois qu’il est nécessaire pour prouver que Dieu ne se soucie guère de nous ou qu’Il n’Existe simplement pas. Dans ce cas extrême et précis, le prêtre n’est-il pas coupable de ‘’Non-Assistance à Personne en Danger’’ ? 1Cor 5:1-13 Jn 15:12-14. La Prière n’est-elle pas une Confession ? Mt 6:6Le Christ n’Est-Il pas Le Grand Prêtre ? Hé 5:1-10 ; 7:15-28 (8:1-12 ; 9:1-28 ; 10:10…) Ne Dit-Il pas en : Jn 14:6 ? Aussi, cette règle est-elle biblique ? Mt 22:21 ; Rm 13:1-7 ; 2Cor 6:14… ; Mt 18:15-17 Jc 5:19-20.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Parole d'un chrétien