L'Église Universelle
(Romaine ou Catholique)
L’origine du mot ''Église" signifie en grec ekklêsia, ''assemblée'' Non pas un édifice, un monument.
L’histoire du christianisme* n’a pas réellement servi la cause de la chrétienté**, bien au contraire, elle est à l'image des Sadducéens, des Pharisiens puis de bien d'autres apostats qui fondèrent l'église catholique au 2e siècle.
Les principes qui guidaient les premiers chrétiens n’avaient rien de commun avec les pratiques et l'enseignement du clergé. Ils ne manipulaient pas les foules en jouant sur leurs sentiments ou en les menaçant du feu de l’enfer. Ils ne se contentaient pas de prêcher le royaume de Dieu, ils donnaient eux-mêmes des exemples en matière d’amour et d’humilité, comme leur a enseigné le Seigneur Christ Jésus. Mt 22:34-40 ; Lc 6:27-38 ; Rm 12:17-21 ; 13:8-10...
*Ensemble des religions fondées sur la personne et l'enseignement de Christ Jésus.
**Ensemble des pays ou des peuples unis dans la foi chrétienne.
Son Apostasie
Les chrétiens apostats du 2e siècle adoptèrent l’apparat de la religion romaine païenne.
Ils s’écartèrent de la pureté de leurs origines bibliques pour se revêtir du vêtement et des titres qu’arboraient les païens romains et pour s’imprégner de la philosophie grecque.
Au 2e siècle, un flot de gentils ayant reçu une formation philosophique se convertit au christianisme. Ces admirateurs de la sagesse des grecs pensaient qu’il existait des points communs entre la philosophie grecque et les enseignements des écritures.
Quelquefois, chacun à sa manière, a dénoncé l’idée que la philosophie est un don spécial de Dieu aux Grecs au moyen de la raison humaine, au même titre qu’il gratifia les juifs de la révélation directe.
Les pères de l’église entreprirent de montrer systématiquement que derrière le langage simple dans lequel l’écriture se plaît à s’exprimer se cachent les enseignements des philosophes exposés dans les termes techniques obscurs qu’ils inventaient dans leurs académies.
Une telle attitude laissait la porte ouverte à l’infiltration de la philosophie et de la terminologie grecque dans les enseignements de la chrétienté, particulièrement la doctrine de la Trinité et la croyance à une âme immortelle.
Les pères de l’église se mirent à rechercher dans la terminologie philosophique deux termes techniques adaptés, l’un pour désigner la réalité selon laquelle chaque membre de la trinité est une personne distincte, l’autre pour signifie leur unité commune sous-jacente*. Ils durent admettre que la conception d’un Dieu trine est un mystère que la raison humaine est incapable de résoudre.
Presque toute les religions tournent autour de la croyance selon laquelle l’âme humaine est immortelle et se rend dans un autre monde ou transmigre dans une autre créature à la mort. Aujourd’hui, la plupart des religions de la chrétienté partagent cette croyance.
La subtile influence de la philosophie grecque constitua un facteur déterminant de l’expansion de l’apostasie qui suivit la mort des apôtres.
Dans le droit fil de l’enseignement grec de l’immortalité de l’âme sont : venus, le ciel, l’enfer, le purgatoire**, le paradis, les limbes***.
Aujourd’hui, dans différentes églises de la chrétienté, les évêques sont des nantis de prestige et de pouvoir et font souvent partie de l’élite dirigeante de leur nation.
* Sous-jacent signifie : qui ne manifeste pas ouvertement entre autre : caché.
** Le Purgatoire signifie : état ou lieu symbolique de purification temporaire, pour les défunts morts en état de grâce mais qui n’ont pas encore atteint la perfection qu’exige la vision béatitude.
*** Les Limbes : séjour où les justes de l’ancien testament attendaient la venue rédemptrice du Christ : séjour de félicité des enfants morts sans le baptême.
L'Âme
Définition : dans les Écritures, le mot Âme rend l’hébreu nèphèsh et le grec psukhè.
D’après l’usage qu’en fait la Bible, ce terme désigne soit une personne, soit la vie qui anime, l’une ou l’autre. Pour bien des gens, cependant, l’âme est la partie immatérielle ou spirituelle de l’être humain, qui survit à la mort du corps physique. La croyance selon laquelle l’âme continue d’exister après la dissolution du corps est matière à spéculations philosophiques ou théologiques plutôt que simple article de foi, d’ailleurs, nulle part les Saintes Écritures n’enseignent expressément cette croyance. Ps 146:3-4 ; Qo 9:1-10. Mt 10:28.
La Mort
Définition : cessation de toutes les fonctions vitales.
Après l’arrêt des activités respiratoire, cardiaque et cérébrale, la force vitale quitte peu à peu les cellules de l’organisme.
Les Écritures indiquent également que la mort des humains et des animaux est la conséquence de la perte de l’esprit (force agissante) de vie (héb : rouah hayyim.) Qo 3:19-22 ; 9:5-6,10.
Le premier homme et la première femme ont été créés parfaits, ils avaient la perspective de vivre à jamais. Dieu les avait dotés du libre arbitre. Gn 3:16-19. Rm 5:12-21.
La mort est parfois décrite comme un sommeil ou d’un repos. Ap 14:13.
À la lecture de Ap 6:9-11, nous pourrions penser que ces âmes sont conscientes, toutefois n’oublions pas que les visions prophétiques ne sont que des métaphores obscurées et non telles qu’elles devraient apparaître, ou, sont la réalité de notre monde (Ap 12:1-3…).
Le Purgatoire
Définition : «Condition et lieu propre à l’autre monde dans lesquels, d’après la doctrine de l’église catholique, les âmes de ceux qui meurent en état de grâce, sans être lavés de toute imperfection, expient leurs péchés véniels non pardonnés, ou purgent une peine temporelle sanctionnant des péchés véniels ou mortels déjà absous et sont ainsi purifiées avant d’accéder au ciel.»
«En dernière analyse, la doctrine catholique du purgatoire est fondée sur la tradition, et non sur l’Écriture Sainte. L’église s’est appuyée sur la tradition pour soutenir l’idée d’un palier intermédiaire entre le ciel et l’enfer».
Les représentants de l’église catholique décrivent le purgatoire ainsi : « Beaucoup pensent que toutes les souffrances du purgatoire sont liées au fait que l’individu est conscient d’être momentanément privé de la vision béatifique, mais l’opinion la plus répandue veut qu’un châtiment effectif s’y ajoute.
Dans l’église latine, il est généralement admis que cette punition est infligée dans un feu littéral. Mais cette conception n’est pas indispensable à la croyance au purgatoire.
Même si l’on choisit, à l’image des théologiens orientaux, de rejeter la notion de souffrances provoquées par le feu, il faut veiller à ne pas considérer le purgatoire comme exempt de toute souffrances véritables.
Il comporte toujours sa part d’affliction, de chagrin, de tristesse, de remords de consciences et d’autres peines spirituelles bien réelles capables d’infliger une vraie punition à l’âme.
Il faut se souvenir, en tout cas, qu’en dépit de leurs tourments ces âmes puisent une grande joie dans la certitude d’obtenir le salut».
Les prières aux morts
L'église catholique entraînent des millions de personnes crédules et innocentes à prier les morts, alors que la Bible enseigne que les morts ne souffrent plus, n'entendent plus, ne voient plus et ils ne peuvent encore moins exaucer une quelconque prière et nous venir en aide. Lv 26:1 ; 1Sm 12:20-21 ; Jr 10:1-15 ; Is 45:20. Qui plus est : Qo 9:5-6.
Notre spiritualité ne peut être changé après notre mort, pas plus les prières ne peuvent changer la décision du Jugement de Dieu. Éz 18:20. Hé 9:27 ; 1Jn 5:16 exp : Lc 16:19-31 ; Ap 14:13.
Prions comme il nous a été recommandé : Mt 6:5-13 ; Jn 14:6. Plutôt que de se référer aux Textes Sacrés, l’église catholique préfère invoquer une doctrine fondée sur une tradition folklorique. Lc 16:19-31. Mt 10:28 ; Ap 20:10-15 ; 21:8.
Première et Deuxième Résurrection
Dn 12:2 fait savoir : « Beaucoup de ceux qui dorment au pays de la poussière s’éveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre, pour l’horreur éternelle. »
Tous ressuscitent mais pas pour la même destinée.
Ap 20:4-6,14 Jean aperçoit : «…ceux qui furent décapités pour le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu et ceux qui refusèrent d’adorer la Bête et son image… »
Première Résurrection les Saints et les Justes sur lesquels la seconde mort n’a aucun pouvoir (Lc 14:12-14 ; 1Th 4:13-18).
Ap 20:12-15 : La Deuxième Résurrection, c’est selon les œuvres de chacun contenues dans les livres, les morts non-inscrits dans le Livre de Vie seront quant à eux jetés dans l’étang de feu (Jn 5:26-29).
Contrairement à Mt 27:50-53 préfiguration de ce qui adviendra en Ap 20:4-6, le malfaiteur en Lc 23:39-43 ne ressuscitera pas avant le jour du jugement en la fin des temps.
Jésus avait annoncé qu’Il ne serait pas relevé avant le troisième jour qui suivrait son exécution. Lc 9:22.
Dans l’intervalle, il n’est pas allé au ciel, car, s’adressant à Marie de Magdala après sa résurrection, il a déclaré : Jn 20:11-18.
C’est seulement 40 jours après sa résurrection que ses disciples l’on vu s’élever de la terre et disparaître alors qu’il commençait son ascension vers le ciel. Ac 1:3, 6-11.
Quant au malfaiteur, il n’a jamais rempli les conditions requises pour aller au ciel.
Il n’était pas ''né de nouveau-né'', il n’avait pas été baptisé dans l’eau ni engendré de l’esprit de Dieu, cet esprit n’a d’ailleurs été répandu sur les disciples de Jésus au 50e jour après l’exécution du malfaiteur. Jn 3:1-8 ; Ac 2:1-13.
Jésus avait fait une alliance pour un royaume céleste avec ceux qui étaient restés constamment dans la constance avec Lui dans les épreuves. Lc 12:32-40 ; Jn 14:2-11 ; Ap 14:1.
Le malfaiteur ne lui avait pas démontré une telle fidélité pendant sa vie. Il ne faisait donc pas partie de ce groupe de justes. Lc 22:28-30.
La Géhenne
La vallée de Hinnom était la décharge de Jérusalem. On y jetait des choses impures et des cadavres. Il y avait également là un feu continuel pour brûler les choses impures, les ossements des cadavres.
On l’appelait également : ‘’la vallée du ou des fils de Hinnom’’ ; ‘’porte de la vallée’’ ; ‘’la basse plaine des cadavres et des cendres grasses’’ mais encore ‘’le champ du sang’’ ou ‘’champ du potier’’. 2Ch 28:1-3 ;33:1-10 ; Jr 15:4 ; 19:1-15 ; 32:30-35. Mt 27:3-10 ; Ac 1:18-19.
Voilà pourquoi le jugement des méchants est appelé symboliquement Gehinnom (géhenne). Is 66:24.
Cette image symbolique ne représente pas la torture, mais une destruction complète et définitive.
Il est manifeste que Jésus utilisait le mot géhenne pour représenter une destruction complète résultant d’un jugement défavorable de Dieu, sans possibilité de résurrection pour vivre en tant qu’âme.
Autrement dit, les effets destructeurs du jugement défavorable de Dieu ne s’atténueraient pas jusqu’à la destruction totale. Mt 10:28 ; 23:13-33.
La Papauté
Le titre de Pape (du grec papas, père) ne fut pas employé pendant les deux premiers siècles de notre ère. Il semble qu’il fallut attendre le 3e siècle pour qu’un évêque de Rome soit appelé pape. Ce titre fut conféré au pape Calliste.
A la fin du 5e siècle, le titre pape désignait d’ordinaire l’évêque de Rome et personne d’autre. Toute fois, c’est seulement au 11e siècle qu’un pape put exiger que ce titre ne s’applique qu’à lui seul.
L’un des premiers évêques de Rome à imposer son autorité fut Léon 1er (Pape de 440 à 461 de notre ère.) Léon s’appropria le titre autrefois païen de pontifex maximus, que s’attribuent encore les papes d’aujourd’hui et que portèrent les empereurs romains jusqu’à la fin du 4e siècle.
Léon 1er se justifiait en s’appuyant sur l’interprétation catholique des paroles de Jésus contenues en Mt 16:15-19. Il déclara que puisque Pierre était le premier parmi les apôtres, l’église de Pierre devait se voir accorder la primauté parmi les églises.
Par cette manœuvre, Léon 1er établissait clairement que si l’empereur détenait le pouvoir temporel à Constantinople, en Orient, pour sa part, il exerçait le pouvoir spirituel depuis Rome, en Occident.
La réalité de ce pouvoir fut ensuite démontrée quand le Pape Léon III couronna Charlemagne empereur du Saint Empire romain en l’an 800.
Depuis 1929, les gouvernements considèrent le Pape de Rome comme un dirigeant d’un État souverain distinct, la cité du Vatican.
On décerne au Pape de nombreux titres, tels : Vicaire de Jésus Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Pontife Suprême de l’Église Universelle, Patriarche d’Occident, Primat d’Italie, Souverain de l’État de la Cité du Vatican.
Nous lisons dans la Bible une mise en garde pour quiconque qui s’élèverait et utiliserait le titre de Père sur le plan spirituel, car cela signifierait une imposture pour le Père céleste. Mt 23:8-12.
Une autre cause de division fut la vénération des images. Au 8e siècle, les évêques d’Orient s’insurgèrent contre cette forme d’idolâtrie, ils entrèrent alors dans ce qu’on dénomme leur iconoclasme, (destruction des images). Avec le temps, ils retournèrent à l’usage des icônes. Ex 20:3-4 ; Dt 5:8-10.
Il faut se rappeler que le christianisme fut imposé à l’attention des empereurs à cause de l’agitation suscitée au sein du peuple par les prêtres païens qui s’alarmaient des progrès remarquables de cette foi.
Trajan, Empereur 98-117 de notre ère, fut donc amené à proclamer des décrets visant l’élimination progressive du nouvel enseignement qui poussait les hommes à haïr les faux dieux.
Voir les Articles du Blog : N°10 : La Trinité, N°13 : Le Baptême, N°14 : Marie, N°15 : La Croix.
Voilà les raisons qui me poussent à croire qu'il s'agit bel est bien ''la Fameuse Babylone'' citer au chapitre 17 du livre de l'Apocalypse. Et ceci, n'est qu'un échantillon de ses multiples méfaits !
Le Vrai Culte
Le Libre Arbitre, c’est la conscience de l’homme dans le choix de croire ou de ne pas croire, de choisir entre qui ou quoi il doit s’inspirer, à qui ou à quoi il doit la vie, si il doit ou non croire à l'existence à une entité divine.
La Bible Chrétienne Est indiscutablement, Le Livre de la Connaissance qui mène à la Véridique Vérité d’Inspiration Divine. 2Tm 3:16-17 ; Jn 17:3-21.
Issue d’une imagination hors du commun, la Bible ne peut être une œuvre d’inspiration humaine ou d‘un quelconque groupe d‘éminents penseurs savants du passé comme du présent, autrement dit, il n’existe aucun livre qui puisse égaler la Bible.
Vu la multitude de croyances religieuses qui ont cours dans le monde, puis le désenchantement des églises dites chrétiennes, nombreux sont irrités par cette affirmation, et certifient, que quiconque affirme détenir le monopole de la vérité, est étroit d’esprit et arrogant. Peu avant d’être crucifié, Jésus Christ face au gouverneur romain Ponce Pilate qui l’interrogeait : Jn 18:33-40.
Et maintenant ces trois déclarations : Jn 4:23-24 ; 8:31-58 ; 14:4-6.
Puisque Jésus a parlé avec une telle assurance du fait que la Vérité existe et qu’on peut la connaître. Ne devrions-nous pas au moins prendre le temps, tant qu’il est temps, d’examiner la possibilité qu'il existe une vérité ?
Lisons les préceptes d’un père aimant : Pv 6:20-35.
Maintenant l’appel de l'apôtre Paul aux païens : 1Cor 6:9-20.
De telles pratiquent sont des fruits amers qui font connaître une conscience troublée, un divorce et des blessures affectives profondes pour les personnes concernées.
L’ivrognerie, non pas l'alcool comme certaines religions veulent le faire croire est également condamné par Dieu. Pv 23:19-23, 29-35. Ép 5:18.
La véracité de ces lois dépend t-elle des croyances ou des perceptions individuelles ?
Intéressons nous des commandements positifs de la Bible, comme : Mt 7:12 ; Ép 5:33 ; 6:1-9.
Dirions-nous que ces conseils moraux sont bons pour les uns non pour les autres ?
Se conformer ou non aux lois morales de la Bible entraîne systématiquement des conséquences bonnes ou mauvaises. C'est un choix, le libre arbitre de chaque individu de s’y conformer ou pas. Pv 26:11.
Jésus enseigne : Jn 17:17. Il a également fait savoir que les faux cultes ne sont pas approuvés par Dieu.
Il a parlé de faux prophètes et les a comparés à : Mt 7:15-23, et aux chefs religieux apostats de son époque: Mc 7:1-7.
L’Apôtre Paul a écrit sous inspiration divine : 1Cor 1:10-13 ; Ph 2:1-5. Quand une telle unité existe, il y a un seul culte. Ép 4:1-6.
Dès les débuts de l’humanité, Dieu a utilisé les patriarches, les chefs de famille, pour le représenter :Noé, Abram (Abraham), Isaac et Jacob (Gn 8:15-20 ; 12:1-3 ; 26:1-4 ; 28:10-15). Et par l’intermédiaire de Moïse, leurs descendants sont devenus la Nation antique d’Israël, la Nation de Dieu Yahvé. Ex 19:1-16 ;20:1-21.
Dieu n’approuvait pas les cultes des nations d’alentour. Il punissait même son peuple lorsque celui-ci a dévié de ses lois en adoptant leurs pratiques. Lv 18:21-30 ; Dt 18:9-12. Si des personnes d’autres nations voulaient adorer le vrai Dieu, elles devaient avant tout abandonner leur faux culte, puis s’unir à Israël, la Nation Spirituelle de Dieu.
Salomon roi d’Israël, a prononcé une prière fervente en faveur de tous ceux qui se joindraient au peuple de Dieu pour le vrai culte. 2Ch 6:32-33.
Dieu communique ses messages de telle sorte que ceux qui cherchent sincèrement les reconnaissent. Ps 15:1-5.
Voyons par exemple son message transmis par le prophète Jérémie il y a plusieurs siècles. Délivré au peuple rebelle de Dieu, il avait pour objet la destruction imminente de Jérusalem par les Babyloniens : Jr 25:5-11 ; 52:12-14. Cependant, à la même époque, d’autres prophètes prétendaient parler de la part de Dieu. Hanania a prédit la paix pour Jérusalem. Jr 23:15-18 ; 28:1-17.
Qui fallait-il croire, Jérémie prophète de Dieu ou ses contradicteurs ?
Bien que les conséquences de la désobéissance aient été prédites longtemps à l’avance, les prophéties de Jérémie sur Jérusalem se sont réalisées.
Le monde d’aujourd’hui aurait-il compris qu’il s’agissait d’un message de Dieu ? Non !
Car si Jésus se manifesterait de nos jours comme au milieu du peuple d’Israël en son temps, qu’il l’enseignerait et qu’il opérerait des miracles, il serait considéré, ni plus ni moins comme il a été considéré. Jn 10:22-39.
Les disciples de Christ au 1er siècle ont suscité une réaction semblable. Ac 7:55-60 ; 8:1-8 ; 9:32-42 (Mt 10:22).
La Vérité divine est reconnaissable et éveille un écho particulier, singulier chez les personnes qui ont une envie profonde d’éprouver une béatitude dans un monde parfait, l’Amour Éternel du Tout Puissant Père Créateur. Mt 5:1-12 ; Jn 10:1-18.
Au 1er siècle, les habitants de Bérée ont été félicités par l’Apôtre Paul pour leur réaction à son enseignement. Ils n’avaient pas tout de suite accepté les paroles de Paul comme la Vérité, néanmoins, ils avaient écouté avec respect. Beaucoup parmi eux donc devinrent croyants. De plus, ceux, tant de Bérée que de Thessalonique, qui ont mené ces recherches diligentes ont eu foi en la Parole. Ils ont identifié le Vrai Culte. Ac 17:1-4,10-12.
Considérons les pratiques et les enseignements des chrétiens du 1er siècle : Ils se laissaient guider par la Parole de Dieu. 2Tm 3:16-17 ; 2P 1:20-21.
Ils enseignaient que Jésus est le Fils de Dieu, distinct de Dieu et subordonné à Lui. 1Cor 11:3 ; 1P 1:3-5.
Ils enseignaient que les morts reviendront à la vie au moyen d’une résurrection. Ac 24:14-16. Ils étaient connus pour l’Amour qui prédominait parmi eux. Jn 13:34-35. Ils ne pratiquaient pas un culte individuel, ils étaient organisés en congrégations et unis sous la direction de surveillants et d’anciens qui voyaient en Jésus leur chef. Ac 14:21-23 ; 15:1-31; Ép1:17-23 ; 1Tm 3:8-13. Ils prêchaient avec zèle le Royaume de Dieu comme le seul espoir de l’humanité. Mt 24:14 ; 28:18-20 ; Ac 1:8.
Une route peut prendre mille directions, la Vérité n’en connaît qu’une.
Parole d'un chrétien