Chapitre IX du Livre de Révélation
Versets 1 à 21
9:1-6 : "L'Astre," est Abaddôn (Apollyon en grec), ange destructeur. S’agit-il oui ou non de l’Antéchrist, ce qui est sûr, on lui remet la clef du puits de l'abîme. Ap 20:1-3 ; 9:11.
Ceux qui seront séduits à l’Astre (Is 14:12-15. Ap 8:13 ; 12:12) se soumettront à l’Antéchrist, ceux qui n’auront pas le sceau de Dieu sur leurs fronts. 2Th 2:3.
De l'abîme sortent des milliers et des milliers de sauterelles, au point qu'elles obscurcissent le jour. Jl 1:1-20 ; 2:1-11. Ceci fait penser au temps de Moïse (Ex 10:12,15). Durant une période de cinq mois, elles ne doivent pas tuer, mais seulement tourmenter les humains dévoyés. Jr 8:3 ; Ec 4:1-3.
9:7-12 : Les sauterelles sont des puissances démoniaques (2P 2:4). Les couronnes sur leur tête donnent aux hommes l’illusion de posséder une véritable dignité. Le reste de leurs apparences physiques, fait tout bonnement savoir que les hommes auront à endurer, cinq mois durant, une telle souffrance physique et morale qu’ils chercheront à mourir sans pour autant y parvenir. Au commande de cette nuée démoniaque qui assombrira l’ensemble de la terre, l’ange de l’abyme, Abaddôn, roi des sauterelles qui se prétendra être le Dieu des dieux (2Th 2:4).
Mais avant le châtiment final, deux autres malheurs suivent.
9:13-21 : Jean entend une voix sortir des quatre cornes de l'autel d'or (Ex 30:1-3 ; Ap 6:9-10). Cet autel, placé devant Dieu évoque l’intercession de Christ en faveur des siens. À la requête des âmes qui étaient sous l’autel (Ap 6:9), c’est le temps de la vengeance (Rm 12:9). Le tiers de l’humanité ne sera pas seulement tourmentée, sa vie sera atteinte.
Dans l'antiquité, l'Euphrate marquait la frontière du pays que Dieu avait promis à Abraham. Gn 15:18-21 ; Dt 11:23-24. Ayant Ninive comme capitale, l’important empire d’Assyrie incluait autrefois l’Irak, la Syrie, le Liban, la Jordanie, une partie de l’Iran et de la Turquie. Les dix tribus d’Israël étaient aussi sous sa domination. L’Assyrie ne doit pas être confondue avec la Russie, qui est le roi du nord et auquel se rattachent les princes de Rosh, de Méshec et de Tubal qui viennent du “fond du nord” (Éz 38:15 ; 39:2).L’évocation de L’Euphrate montre que le jugement vient de l’Orient.
L’Euphrate, l’un des fleuves qui sortaient d’Éden, marquait la limite orientale de la terre d’Israël (Js 1:4), bien que le peuple n’ait pas habité longtemps à l’est du Jourdain. Ce fleuve Euphrate servait en fait de frontière naturelle entre l’ouest et l’est, c’est-à-dire entre l’empire romain et les royaumes de l’orient. La marée montante de ces nations a été longtemps retenue. Il n’en sera plus ainsi alors et une grande invasion s’ensuivra. Comme le pays d’Israël est le plus proche, il sera le premier à en souffrir, mais l’objectif de ces hordes envahissantes sera l’empire romain reconstitué. Le tiers correspond à la confédération européenne qui se met déjà en place aujourd’hui. C’est le dernier jugement partiel, il y aura encore un délai : l’arc-en-ciel est mentionné (Ap10:1).
Cette invasion est conduite par le roi du nord. On voit ici le début de l’offensive et la sixième coupe décrit la manière dont tout doit se terminer. À ce moment-là, les rois situés du côté du soleil levant sont concernés. Au moment de la sixième coupe, ils seront réunis en vue du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant.
La voix ordonne au sixième ange, qui vient de sonner de la trompette, de délier les quatre anges liés sur le grand fleuve Euphrate. Les Quatre Anges qui ont été préparés sont désormais fins prêts pour “l’heure, le jour, le mois et l’année” que Dieu s’est fixé. Et c’est apparemment sous la direction des Quatre Anges que ces deux myriades, soit deux cent millions de cavaliers, avancent dans un bruit de tonnerre, pas seulement pour tourmenter cette foi-ci, mais pour exterminer un tiers (1/3) de la population mondiale. Ap 6:17.
Quant à leurs apparences, elles semblent avoir été créées tout spécialement (Sg 11:15-19). Une cuirasse de couleur rouge feu mais aussi bleu comme la pierre de hyacinthe jaune comme le soufre. Comme les chevaux crachent du feu, de la fumée et du soufre, le bleu hyacinthe peut représenter la couleur sombre de la fumée, combinée au feu et au soufre cela suffit pour tuer (Ap 9:17).
Malgré l'hécatombe d'un tiers de l'humanité, les hommes qui échapperont, ne renonceront pas pour autant aux mauvaises actions de leurs mains (Ap 9:20-21 ; 2Th 2:11). L’idolâtrie, sous diverses formes, a pris dans la chrétienté une place grandissante (Am 4:6-12).
Le deuxième malheur n'est pas encore fini, pas avant que ne se produise ce qui est révélé en Ap 11:14. Et pas avant que Jean soit témoin d'un spectacle des plus extraordinaires.
Comme pour les précédents chapitres du livre de l’Apocalypse, ceci n’est qu’une interprétation de ce qu’il m’a été permis de comprendre aux travers de nombreuses recherches, que je valide en attente d’éventuelles contradictions.
Chapitre 9/22
Parole d’un chrétien