29.6.24

ART N° 22 - PRODIGES






Miracles

 

 

Événements qui suscitent l’émerveillement ou l’étonnement ; phénomènes physiques qui dépassent les pouvoirs connus de l’homme ou de la nature et qui sont par conséquent attribués à une intervention surnaturelle.

Dans les Écritures hébraïques, le terme môphéth, parfois traduit par  miracle  signifie également présage ,  prodige  et  signe 1Ch 16:8-12…

Il est souvent employé de pair avec le mot hébreu ’ôth, qui signifie  signe Dt 4:34-35.

Dans les Écritures grecques, le mot dunamis puissance , est rendu par  œuvres de puissance  capacité ,  force miracle’. Lc 6:17-19 1Cor 12:4-11.

Pour celui qui en est témoin, un miracle est quelque chose d’étonnant qu’il est incapable de reproduire ou même de comprendre pleinement.

C’est également une œuvre de puissance qui exige des pouvoirs ou une connaissance plus grands que les siens. Mais pour celui de qui proviennent ces pouvoirs, il ne s’agit pas d’un miracle. 

Ainsi, de nombreuses actions de Dieu stupéfient les humains.

Jésus accomplissait ses œuvres ouvertement et publiquement il ne les entourait pas de mystère, il guérissait tous ceux qui venaient à lui, sans connaître d’échec sous prétexte que certains n’avaient pas suffisamment de foi. Mt 8:14-17 9:35-38 ; 12:9-13.

Les guérisons miraculeuses de même que la maîtrise des éléments se distinguaient par leur simplicité. Mc 4:35-41 5:21-42 10:46-52.

À la différence des prouesses de magie qui nécessitent des accessoires, une mise en scène, un éclairage et de rituels spéciaux, les miracles de la Bible étaient généralement accomplis sans ostentation, souvent, ils faisaient suite à une rencontre imprévue, à une requête, et avaient lieu sur la voie publique ou à un endroit improvisé. 1R 13:1-6 ; Lc 7:11-17 ; Ac 28:1-10.

L’auteur du miracle ne cherchait pas à se mettre égoïstement en évidence ni à s’enrichir, au contraire, il désirait avant tout glorifier Dieu. Jn 11:1-6, 11-45.

Les miracles n’étaient pas des actes mystérieux destinés uniquement à satisfaire la curiosité des témoins ou à les déconcerter. Ils étaient toujours utiles aux autres, parfois directement sur le plan physique, et surtout dans sur le plan spirituel, ils dirigeaient les personnes vers le vrai culte.

Tout comme rendre témoignage à Jésus, c’est ce qui inspire l’esprit de la prophétie, de même, de nombreux miracles désignaient Jésus comme l’envoyé de Dieu. Ap 19:7-10.

Les miracles inscrits dans la Bible ne concernaient pas seulement des choses animées, mais aussi des choses inanimées : par exemple calmer le vent ou la mer, Mt 8:23-27arrêter ou provoquer la pluie, 1R 17:1-16 18:41-45, changer de l’eau en sang ou en vin, Ex 7:19-21 ;            Jn 2:1-11.

Cette grande variété de miracles témoigne en faveur de leur origine divine, car il est logique de penser que seul le Créateur pouvait agir dans tous les domaines de la vie humaine et sur toutes sortes de matières.

Les miracles servirent plusieurs desseins importants. Le plus fondamentalement, ils permettaient de prouver et de confirmer qu’un homme bénéficiait de la puissance et du soutien de Dieu.          Ex 4:1-9.

Aussi bien pour Moïse que pour Jésus, le peuple tira cette bonne conclusion. Ex 4:28-31 ;           Jn 9:1-41. Par l’intermédiaire de Moïse, Yahvé avait promis qu’un prophète viendrait. Les miracles de Jésus aidèrent ceux qui en étaient témoins à l’identifier à ce prophète.                         Dt 18:18-22 ; Jn 6:14-15.

Au début du christianisme, les miracles s’ajoutèrent au message pour aider les gens à comprendre que Dieu soutenait le christianisme et qu'Il avait rejeté l’ancien système de choses juif. Hé 2:1-4.

Les dons miraculeux visibles au 1er siècle disparaîtraient avec le temps. Ils ne furent nécessaires que durant l’enfance de la congrégation chrétienne. 1Cor 13:4-11.

Aujourd’hui, on ne voit plus Dieu accomplir de tels miracles par l’intermédiaire de ses serviteurs chrétiens, parce que, dans le monde entier, ceux qui savent lire disposent de tout le nécessaire pour aider ceux qui sont illettrés mais disposés à écouter. Il y a des chrétiens mûrs qui ont acquis connaissance et sagesse par l’étude et l’expérience. Il n’est donc pas nécessaire, à l’heure actuelle, que Dieu opère ce genre de miracles pour attester que Jésus Christ est Le Libérateur qu’Il a établi, ou pour prouver qu’Il soutient ses serviteurs. Et même si Dieu continuait d’accorder à ses serviteurs le pouvoir d’opérer des miracles, cela ne convaincrait pas tout le monde, puisque même les témoins oculaires des miracles de Jésus n’acceptèrent pas ses enseignements.             Jn 12:9-11.

Toutefois, la Bible avertit les railleurs que Dieu fera des choses impressionnantes lors de la destruction du présent système de choses. 2P3:1-10 Ap 18:1-24 ; 19:1-21.

En conclusion, on peut dire que les hommes qui nient l’existence des miracles : soit ne croient pas en Dieu, soit croient qu’il n’a pas manifesté sa puissance de façon supra humaine depuis la création, mais leur incrédulité ne rend pas la Parole de Dieu sans effet. Rm 3:1-419-20.

Les récits bibliques des miracles divins, ainsi que le but louable qu’ils ont atteint, toujours en harmonie avec les vérités et les principes contenus dans Sa Parole inspirent confiance en Dieu. Ils donnent la ferme assurance qu’Il s’intéresse à l’humanité, qu’Il peut protéger ceux qui le servent et qu’Il le fera sans le moindre doute. Les miracles sont des modèles typiques, et leur relation renforce la conviction que Dieu interviendra dans l’avenir d’une manière miraculeuse, qu’Il guérira et bénira les humains fidèles. Ap 21:4.

Chaque année des milliers de personnes handicapées, malades de maladies incurables se rendent à Lourdes dans l’espoir d’être miraculeusement guéries, et c’est le cas selon des témoignages.

Tous les fidèles des différentes religions que compte le globe en disent tout autant, qu’ils ont été témoins de l’apparition de l’une de leurs divinités, pour d’autres, ont été guéris par l’une d’entre elle.

Ne s’agirait-il pas plutôt d’un piège, un filet tendu par Satan, une moquerie envers ces païens idolâtres ? Si non ! En quoi ces différents cultes sont-ils si différents des églises dites chrétiennes ?                    Mt 7:21-23 ; 21:23-25 ; 23:2-36.

                                            

Voyez par vous-même, si en tant que parent vous possédiez le don de guérison qui guéri toutes sortes de maladies et handicaps, et qu’au sein de votre famille, ou, celui de votre entourage, deux enfants sont handicapés, choisiriez vous de guérir l'un plutôt que l'autre ?

Combien plus le Père Céleste, le Dieu Tout Puissant, Dieu de l’Amour, Ferait bien plus encore si Il était l’auteur de tels miracles à Lourdes et dans tous ces lieux dit Saint. Mt 15:29-3132-38

La question se pose alors : si ce n'est Dieu Le Père, qui peut avoir un tel pouvoir et intérêt à faire cela, autrement dit, qui s'oppose à L'Éternel ?  

Les Apparitions

Ce mot signifie en grec "phantasma". Ce mot est diversement traduit par "fantôme" ou "apparitionMt 14:26 (Mc 6:49).   

Autrement dit une apparition est une illusion, un phénomène dépourvu de réalité. Messie Jésus assura ses disciples qu'il n’était pas un fantôme mais qu’il s’agissait bien Lui.                                 Mt 14:27-31 (Mc 6:50)

Ceux-ci s'imaginèrent voir un esprit alors qu'Il apparaissait sous forme charnelle et non en tant qu'esprit c'est pourquoi Il leur demandait de le palper. Lc 24:36-43 (Gn 18:1-8 ; 19:1-3).

L’Âme : dans les Écritures, le mot  Âme rend l’hébreu nèphèsh et le grec psukhè. 

 

D’après l’usage qu’en fait la Bible, ce terme désigne soit une personne, soit la vie qui anime, l’une ou l’autre. Pour bien des gens, cependant, l’âme est la partie immatérielle ou spirituelle de l’être humain, qui survit à la mort du corps physique. La croyance selon laquelle l’âme continue d’exister après la dissolution du corps est matière à spéculations philosophiques ou théologiques plutôt que simple article de foi, d’ailleurs, nulle part les Saintes Écritures n’enseignent expressément cette croyance. Ps 146:3-4 ; Qo 9:1-10 (Ecclésiaste) ; Mt 10:28.

                                           

La Mort : cessation de toutes les fonctions vitales.

Après l’arrêt des activités respiratoire, cardiaque et cérébrale, la force vitale quitte peu à peu les cellules de l’organisme.

Les Écritures indiquent également que la mort des humains et des animaux est la conséquence de la perte de l’esprit (force agissante) de vie (héb : rouah hayyim.Qo 3:19-22 9:5-6,10.

La mort est parfois décrite comme un sommeil ou d’un repos. Ap 14:13.

A la lecture de Ap 6:9-11, nous pourrions penser que ces âmes sont conscientes, toutefois n’oublions pas que les visions prophétiques, ne sont que des métaphores obscurées et non telles qu’elles devraient apparaître, ou, sont la réalité de notre monde (Ap 12:1-3…)

 

Alors, qu’en est-il des apparitions que beaucoup prêtent foi ?

Les récits bibliques en disent long concernant les fils de Dieu. Gn 6:24-513 ; Nb 13:33. Depuis Adam et Éve (Gn 3:1-4…), le monde git au pouvoir du Méchant Satan le Diable (1Jn 5:19 Ap 12:7-9). En fait, les écrits nous enseignent qu’il est : Ép 2:1-2. C’est par la communication que Dieu a créé l’homme, qu’Il fit connaître à Moïse ces Commandements, qu’Il fait savoir à Abraham qu’il aura un héritier (Gn 1:26 ; 17:1-22 ; Ex 20:1-17). En fin bref, c’est par la communication que le Diable, lui aussi, communique à l’homme une pensée de sa propre nature (Jb 1:6-22 2:1-13 ; Mc 5:1-17). Les récits sont clairs Satan et sa légion de sbires domine le monde, plus particulièrement sur tous ceux qui ont prétexte a s’opposé à la Volonté de Dieu (Mt 13:14-15 car 2Cor 4:3-4), contrairement aux fidèles (Col 1:9-14 2Tm 2:24-26).  

Comprenez bien que, les dites apparitions de la vierge Marie, ou, celles des dits saints en différents lieux du globe, ainsi dans des diverses séances de spirites qui montreraient à beaucoup qu’il s’agirait de l’esprit de l’un de leur parent, enfant, ami (es) défunt (es) qui se manifeste, alors qu'en réalité derrière cette mascarade, il s'agit d’esprits démoniaques qui se jouent de la crédulité des âmes en peine et de rien d’autre ! Is 47:13-15 ; Lv 20:6 Dt 18:9-14 ; Jr 10:1-2 ; 2Cor 10:7. Un mort reste décédé jusqu'au Jour du Jugement (Ac 17:31 ; Jn 12:47-50).

 

Parole d'un Chrétien