Le Confessionnel
Le pécheur doit reconnaître son péché, admettre qu’il s’agit d’une offense faite à Dieu, le confesser sans réserve, être attristé du fond du cœur du mal commis et être déterminé à abandonner la façon d’agir ou la pratique en question. Ps 32:5 ; 51:3-4 ; 1Jn 1:9 ; 2Cor 7:8-10...
Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour réparer le mal ou le tort qu’il a causé. Puis il doit, dans la prière, demander pardon à Dieu en vertu du sacrifice rédempteur de Jésus-Christ. Mt 5:23-26 ; Ép 1:7.
D’autre part, le chrétien pardonne aux autres leurs offenses quel qu’en soit le nombre. Lc 17:3-4 ; Ép 4:32 ; Col 3:13.
En revanche Dieu n’accorde pas son pardon à ceux qui ne veulent pas pardonner à ses semblables. Mt 6:14-15.
Sur le Plan Légal
Le secret professionnel est strictement limité aux médecins, aux prêtres catholiques dans le cadre de la confession et aux avocats.
Le secret de la confession est le seul à être absolu, selon le code de droit canonique (canon 983*). Ce droit ne souffre pas d’exceptions, sous peine d'excommunication pour celui qui l'enfreint. (Code de Droit Canon n°1388,1*). Il est par ailleurs garanti par la Cour de cassation qui reconnaît que les ministres du culte, qu'ils appartiennent d'ailleurs à la religion catholique ou à la religion réformée, sont tenus de garder le secret sur les révélations qui leurs sont faites dans le cadre de l'exercice de leur ministère sacerdotal ou en raison de ce ministère (Cass. crim. 11 mai 1959).
Mais avec les affaires de pédophilies révélées depuis les années 1990, le secret de la confession est largement contesté. Depuis 1992, le Code pénal prévoit que les sanctions prévues dans le cas de violation du secret professionnel ne s'appliquent pas dans les situations de sévices sur mineurs de moins de 15 ans.
Il est dit encore : "Sans l’usage de la confession, il est impossible d’éduquer les jeunes, sans ce sacrement personne n'est sûr de la moralité". Don Bosco.
*Canon N° 983. Code de Droit Canonique CIC/1983. Canon en vigueur depuis le 27/11/1983.
1) Le secret sacramentel est inviolable ; c’est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d’une autre manière, et pour quelque cause que ce soit. 2) A l’obligation de garder le secret sont également tenus l’interprète, s’il y en a un, et aussi tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont eu, par la confession, connaissance des péchés.
Ceci dit, confesser ses secrets les plus inavouables aux prêtres est une position périlleuse et dangereuse pour les fidèles. Le faisant, les pénitents n’ont pas la moindre idée de ce qu’il pourrait advenir d’eux si leurs secrets tomberaient en de mauvaises oreilles, révélées en pâturage sur le net par un prêtre confesseur qui à dessein tirerait profit de telles révélations. Je sais que c’est tiré par les cheveux d’imaginer un pareil cas, mais nous savons aussi que l’homme est capable du meilleur comme du pire. Contrairement au ‘’Secret Professionnel’’ le prêtre est tenu de ne rien révéler à cause du ‘’Secret Confessionnel’’ sous peine d’être excommunier. Mais qu’en est-il d’un dit pénitent déséquilibré qui sous couvercle du secret de la confession fait savoir au confesseur qui l’est l’auteur d’un ou de plusieurs crimes de sangs, un ou de plusieurs crimes de viols, qui plus est, a la ferme intention de recommencer autant de fois qu’il est nécessaire pour prouver que Dieu ne se soucie guère de nous ou qu’Il n’Existe simplement pas. Dans ce cas extrême et précis, le prêtre n’est-il pas coupable de ‘’Non-Assistance à Personne en Danger’’ ? 1Cor 5:1-13 ; Jn 15:12-14. La Prière n’est-elle pas une Confession ? Mt 6:6… Le Christ n’Est-Il pas Le Grand Prêtre ? Hé 5:1-10 ; 7:15-28 (8:1-12 ; 9:1-28 ; 10:10…) Ne Dit-Il pas en : Jn 14:6 ? Aussi, cette règle est-elle biblique ? Mt 22:21 ; Rm 13:1-7 ; 2Cor 6:14… ; Mt 18:15-17 ; Jc 5:19-20.
Parole d'un chrétien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire