26.7.24

ART N° 26 - SODOMITE AU GENRÉ


Qui des réformateurs progressifs et des rigoristes litéralistes se prennent pour Dieu ? 


Prenez le temps de lire, de méditer et de comparer avec Foi, Humilité et Honnêteté les différentes réflexions ci-dessous, tout en imaginant en tant que chrétien : vous, un membre de votre famille, un proche se trouve dans l’une des situations citées.  Bonne lecture et bon Shabbat !

 

Tout tout tout, vous saurez tout sur : LGBTI+

Que veut dire LGBTI+ ?


En raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leurs caractéristiques biologiques, les personnes LGBTI+ sont particulièrement victimes de discriminations ou d’agressions physiques ou verbales. Dans certains pays, les décideurs politiques les criminalisent et continuent de les condamner lourdement, parfois à mort.  

L pour lesbienne 

Une personne lesbienne est une femme qui a une attirance sexuelle et/ou romantique pour d'autres femmes. 

G pour gay 

Une personne gay est un homme qui éprouve de l'attirance sexuelle et/ou romantique pour d'autres hommes. Depuis une trentaine d'années, ce mot anglais est utilisé aux quatre coins du monde pour désigner les personnes homosexuelles. En France, il désigne spécifiquement les hommes homosexuels.  

B pour bisexuel-le

Les personnes bisexuelles éprouvent de l'attirance sexuelle et/ou romantique pour plus d’un genre (homme, femme, non-binaire…). Ces personnes peuvent avoir une préférence pour un ou plusieurs genres, et cette préférence peut évoluer dans le temps. Cette orientation sexuelle est à distinguer de la pansexualité, qui est une attirance sexuelle non limitée par le genre. 

T pour trans  

Une personne transgenre, ou trans, est une personne qui n’a pas le même genre que celui qui lui a été assigné à la naissance sur la base de son sexe biologique.  

I pour intersexe 

Les personnes intersexes ont des caractéristiques sexuelles (les caractères sexuels primaires, secondaires, les chromosomes XX ou XY et/ou les taux hormonaux) qui ne correspondent pas aux définitions binaires des corps masculin ou féminin.  

 + pour … 

Bien que regroupés sous un même sigle, ces termes recouvrent des réalités bien différentes, et de nombreuses personnes ne s’identifient pas dans une de ces catégories. Le « + » dans le sigle LGBTI+ inclue les personnes qui ne s’identifient pas dans les normes hétérosexuelles ou binaires masculin/féminin.

 

Quelles différences entre orientation sexuelle, identité de genre et sexe biologique ?


- L’orientation sexuelle représente l'attirance sexuelle et/ou romantique qu’une personne peut avoir envers d’autres du même sexe ou non (homosexuel·le ou hétérosexuel·le, par exemple)   

- L’identité de genre correspond à l'expérience intime et personnelle de son genre profondément vécue par une personne. Par exemple, une personne pourra se sentir « homme », « femme », les deux ou aucun des deux, etc. Cette identité de genre peut coïncider ou non avec le sexe assigné à la naissance. 

 

- Le sexe biologique est différent de l’identité de genre : il correspond aux caractéristiques sexuelles de notre corps (organes génitaux, chromosomes sexuels, hormones, etc). 


Que représentent les nouvelles couleurs du « drapeau LGBT » ?


Vous connaissez sans doute le drapeau arc-en-ciel créé en 1978, l’un des symboles du mouvement LGBTI+ les plus connus à travers le monde. Mais ce drapeau est en constante évolution pour être de plus en plus inclusif et représentatif de toutes les diversités de la société.

  

En 2017, les organisateurs de la marche des fiertés de Seattle reprennent le drapeau arc-en-ciel traditionnel de 1978 et le surmontent de trois bandes blanche, rose et bleue pour représenter la transidentité, ainsi que deux bandes marron et noires pour symboliser les personnes queer racisées et l’antiracisme. En 2021, ce drapeau est à nouveau enrichi par l'ajout du symbole et des couleurs des personnes intersexes.

  

Que signifie le terme « queer » ?


Les personnes queers ne sont pas définies par une caractéristique particulière, mais plutôt en s’excluant des normes hétérosexuelles. C’est également un terme très générique pour les personnes qui se définissent par une identité de genre différente du traditionnel spectre binaire (masculin ou féminin). En un sens, on pourrait dire que tous les sigles et toutes les définitions de la communauté LGBTI+ sont inclus dans la notion “queer”. Le mot anglais queer est traduit en français par les termes “étrange”, “bizarre”, “suspect”, “louche”. 

 

Les définitions contenues dans cet article ne sont ni complètes ni fixes - il s'agit d’éléments évolutifs. La meilleure façon de parler de l'identité, du genre et de l'orientation sexuelle évolue constamment et, comme le langage change, ces définitions devraient aussi changer. Le langage autour de l'identité de genre et de l'orientation sexuelle est nuancé et certaines personnes peuvent utiliser une terminologie différente de celle utilisée sur cette page. Certains termes peuvent être offensants pour certaines personnes, mais être repris ou préférés par d'autres. Laissez-vous guider par les personnes avec lesquelles vous échangez, et par les termes qu’elles utilisent pour nommer leurs propres identités et orientations.

 

Source : Amnesty International


 

Ok ! Nous en connaissons un peu plus sur les définitions des genres. Voyons ensembles les réflexions de certains chefs religieux et leur certitude sur la question LGBTI+

Commençons par ces paroles du pape, de retour des JMJ de Rio, en réponse à un journaliste qui le questionnait sur l’existence d’un lobby gay au sein du Vatican : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? » 

Maintenant celle de Joël Pralong, ancien infirmier en psychiatrie, a été supérieur du Séminaire du Diocèse de Sion (Suisse) pendant sept ans. Il poursuit sa mission comme chapelain de la basilique de Valère (Sion) et prédicateur de retraites et de sessions. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages. Joël Pralong s’intéresse aux voies spirituelles qui aident l’humain à grandir et à devenir pleinement lui-même, avec ses failles, ses manques et ses fragilités. Joël s’interroge sur la façon dont le Christ aurait accueilli celles et ceux qui vivent aux « périphéries » de l’Église.

L’homosexualité est-elle un péché ?

J.P. : Je voudrais d’abord préciser que je parle du point de vue d’un pasteur qui a affaire à des personnes, et non à partir d’une réflexion théorique. Je répondrais donc, à cette question, que tout dépend de ce qui se vit dans un couple. Une relation hétérosexuelle peut être tout aussi destructrice qu’une relation homosexuelle, quand « aimer » revient à dominer l’autre, à le dévorer dans une relation fusionnelle ou dans une relation d’emprise.

 

Homosexualité et hétérosexualité sont des concepts qui éclairent le réel mais ne l’englobent pas totalement, car les homosexuels et les hétérosexuels sont beaucoup plus largement des personnes. Toutes sont en quête de bonheur. Construisent-elles une relation de couple qui fait grandir l’un et l’autre et qui est un chemin de bonheur ? Que dire d’un couple homosexuel qui est stable, a trouvé un équilibre et vit un amour vrai ? 

  

Que dit l’Église exactement ?

 

J. P. : L’Église ne parle pas de « péché », elle dit que les actes homosexuels, la pratique homosexuelle, sont « désordonnés », c’est-à-dire qu’ils n’entrent pas dans l’ordre créé par Dieu, qu’ils ne sont pas ajustés à la volonté de Dieu. Le péché, c’est la volonté de nuire à cet ordre, de nuire à l’autre et à soi-même.

Dans l’amour, peut-il y avoir volonté de nuire ? Parfois oui. Un couple marié est tout à fait « dans l’ordre » voulu par Dieu. Mais l’est-il encore quand le mari viole sa femme « légitimement » et que la sexualité devient un lieu de discorde ? Un couple hétérosexuel peut être marié légalement tout en vivant dans le péché.

Dans un couple homosexuel qui s’aime vraiment, qu’est-ce qui est « désordonné » ? Un baiser ? Une caresse ? Faut-il rester abstinent ? Vivre l’aventure des relations sexuelles ? Je dirais, avec le cardinal Schönborn, que dans ces domaines-là, il vaut mieux s’attarder dans la salle à manger des personnes plutôt qu’entrer dans leur chambre à coucher.

 

Pourtant, l’Église demande aux homosexuels de s’abstenir de relations sexuelles…

 

C’est en effet la seule réponse du Catéchisme à la question de l’homosexualité. Mais peut-on, en christianisme, imposer une règle que la conscience personnelle n’a pas faite sienne ? Pour saint Paul, la loi imposée qui ne se dépasse pas dans l’amour mène au péché. L’Église présente à tout le monde des idéaux à suivre, et la chasteté en est un. Dans un couple marié, la fidélité en est un autre. Pour le Catéchisme, l’adultère est un péché, prendre la pilule est un péché, certaines pratiques sexuelles sont des péchés. Pourtant, il est bien des couples chrétiens mariés qui divorcent, ou qui traversent des difficultés dans leur relation et leur sexualité. Ils ne vivent pas un idéal ! Pourquoi, quand on parle des homosexuels, s’attacher uniquement à leur sexualité, en oubliant la qualité de leur relation ? Pourquoi l’Église est-elle encore plus exigeante avec eux qu’avec les hétérosexuels ?

Il faudrait qu’en Église on écoute ce que vivent les personnes. En réalité on définit, on conclut, on impose une vision des choses et des actes à faire ou à éviter. La vérité est-elle uniquement un concept qui s’impose d’en haut ?

Jésus dit dans l’Évangile : « N’appelez personne père, maître, vous n’avez qu’un seul maître, c’est Dieu. » Il cherche à nous mener au dialogue fraternel, dans lequel personne ne peut prétendre détenir la vérité. Il n’y a qu’une seule vérité, c’est Jésus : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jésus est quelqu’un qui dialogue, qui questionne, qui ne ferme aucune porte. S’en tenir à une règle, même si elle est bonne, c’est fermer le dialogue et cesser de réfléchir. Le discours de l’Église aux homosexuels semble leur adresser le message suivant : « Aimez, mais n’aimez pas. Soyez, mais ne soyez pas vous-mêmes. Aimez comme nous voulons que vous aimiez, soyez comme nous voulons que vous soyez. » 

Croyez-vous que l’Église nie la réalité de l’homosexualité ?

J. P. : Les homosexuels n’entrent pas dans le cadre du projet de Dieu exprimé dans Genèse 1 et 2 : « Homme et femme, à son image il les créa. » C’est vrai, et je le maintiens, que l’homme et la femme sont le moule de la famille, non seulement parce que c’est une réalité qui est écrite dans la Bible, mais parce que l’histoire en est la preuve. Cependant, à partir de là, on dit aux homosexuels : vos amours ne sont pas des amours, vos existences sont en déficit, ce que vous vivez n’a pas de valeur. Mais c’est faux ! Je voudrais citer 1 Corinthiens 26-29 : « Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ; ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. »

J’aime à dire que « ce qui n’est rien » est ce que Dieu choisit. Dieu crée à partir de rien, ex nihilo. Les homosexuels sont dans le « rien » pour l’Église. Or c’est à partir de ce « rien » qui est rejeté, méprisé, enfermé que Dieu fait une création nouvelle pour confondre les sages, ceux qui croient être tout et posséder la vérité.

Paul écrit : « Il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus » (Galates 3,28). Il cherche à nous faire prendre conscience que ce que nous sommes en profondeur transcende toutes nos différences. Paul n’opère ici aucune confusion. Les distinctions demeurent, mais c’est à travers ces distinctions que nous aimons. Hommes et femmes, maîtres et serviteurs, homosexuels et hétérosexuels, notre identité profonde, c’est que nous sommes des enfants de Dieu, et c’est ce qui nous rend capables d’aimer. Cette identité commune se colore de la personnalité de chacun, à partir de laquelle on entre en relation avec les autres.

 

Quand le pape François a appelé à ne pas juger les homosexuels, il a choqué beaucoup de catholiques…

 

J. P. : Quand le pape dit à propos des homosexuels : « Qui suis-je pour juger ? », il ne parle pas de l’homosexualité, il parle des personnes. Je suis un pasteur qui tient compte de la doctrine de l’Église mais qui met la personne au centre. Mettre la personne homosexuelle au centre, c’est considérer que l’homosexualité est sa façon à elle d’aimer, et qu’elle mérite d’être considérée et protégée. À chacun son chemin, l’important, c’est ce qui est vécu. 

Je ne me bats pas pour que l’Église reconnaisse l’homosexualité, mais pour encourager les gens à être eux-mêmes. Le problème est que, comme la réponse de l’Église à l’homosexualité est d’ordre moral, les personnes risquent de renoncer à ce qu’elles sont réellement, pour tenter de se conformer à l’image idéale qu’on leur présente. Refoulant ainsi leur humanité, au risque que ce refoulé revienne en force et les fasse exploser.

Comment accompagneriez-vous un jeune qui se cherche ?

J. P. : Il est évident que je n’encouragerais pas un adolescent, dont la sexualité n’est pas mûre, à vivre une relation homosexuelle. Certains sont homosexuels à 18 ans mais se tournent plus tard vers des relations hétérosexuelles. Il faut être très vigilant à ne pas enfermer des jeunes dans une orientation. On peut leur conseiller de vivre de grandes amitiés, de grands moments de partage, mais surtout de ne pas passer à l’acte, d’attendre, de cheminer. Le passage à l’acte, comme aussi les lobbys, l’influence de la société, fixent dans une orientation pas vraiment choisie, et font de la sexualité un piège. Tant qu’ils n’ont pas trouvé leur identité, j’encourage les jeunes – qui restent jeunes de plus en plus tard – à l’abstinence. Encore aujourd’hui, c’est compliqué d’être homosexuel et c’est souvent un sujet de souffrance.

 

Si je conseille aux jeunes de rester abstinents, c’est pour les encourager à approfondir leur questionnement sur ce qu’est réellement l’amour. Je pense que l’Église est la seule institution dont le discours sur l’amour humain tienne la route. De même les Évangiles et saint Paul. Je ne suis pas là pour dire à un jeune ce qu’il doit faire, mais pour lui poser des questions, pour lui transmettre aussi ce que je sais du réel et l’expérience que j’en ai. Je pense que l’Église a raison de parler d’un apprentissage de l’amour qui sache aller chercher en l’autre ce qu’il est plutôt que ce qu’il a. Et puis, le jour où le jeune sait où il veut aller parce qu’il sait qui il est, on peut commencer à cheminer autrement, en lui demandant : « Que veux-tu vivre ? » Quand son choix, c’est l’abstinence parce qu’il est homosexuel et qu’il se sent enfermé dans sa sexualité, il faut lui dire que c’est l’amitié, beaucoup d’amitié, qui nourrira ce choix et lui permettra d’aller jusqu’au bout. La vie spirituelle également. Je ne dis pas que l’amour divin va combler un déficit – nous sommes toujours en déficit, qui que nous soyons. Mais Dieu peut aider à avancer.


Source : Le Journal L’Hebdo La Croix


La suite au prochain article n° 27, au prochain shabbat. Bon Shabbat !  


Parole d'un chrétien   

 

20.7.24

ART N° 25 - PEUPLE JADIS DE DIEU


Le Judaïsme

 

Il y a près de 4000 ans, Abram émigra d’Ur des Chaldéens, une métropole prospère de Sumer pour s’installer au pays de Canaan. Gn 11:31; 12:1-7.

 

Dieu choisit Abraham comme serviteur spécial en raison de sa fidélité, il lui fit ensuite un serment solennel. Gn 12:1-3 ; 22:1-18.

   

partir de lui, les Juifs ont dressé une généalogie qui commence avec son fils Isaac et son petit fils Jacob, dont le nom fut changé en celui d'Israël. Gn 25:19-26 ; 32:27-31.

Ce serment fut transmis aux fils d'Abraham jusqu'à la lignée de David. Gn 26:2-4 ; 28:13-17.

Israël eut 12 fils, qui fondèrent 12 tribus. L’une d’elles était Juda.

En 70 de notre ère, les Romains rasèrent Jérusalem et aucun Juif ne peut aujourd’hui déterminer avec exactitude de quelle tribu il descend.

 

Pour réaliser les promesses qu’il avait faites à Abraham, Dieu posa le fondement d’une nation en contractant une alliance spéciale avec les descendants du patriarche. Il institua cette alliance par l’intermédiaire de Moïse, le grand conducteur des Hébreux. C’est lui que l’Éternel fit sortir pour conduire son peuple vers la liberté, à Canaan, la terre promise. Dt 6:23-25 ; 34:10-12. 

L'Apostasie du Peuple Juif

La loi qu’Israël accepta se composait des Dix Commandements et de 600 lois qui sont des directives et d’instructions réglant la conduite quotidienne. Ex 19:1-8 ; 20:1-17 ; Lv 1:1                  aux chapitres 27:1-34.

Une prêtrise fut mise en place dans la lignée d’Aaron le frère de Moïse, alors que la nation d’Israël était en route vers la terre promise. Nb1:48-54 ; 3:1-13

David, de la tribu de Juda, monta sur le trône.1Sm 8:19-20 ; 2Sm 2:1-4.

Après la mort de David, son fils Salomon bâtit à Jérusalem le temple de Dieu qui remplaça le tabernacle.

Les grandes figures parmi ces prophètes furent Esaïe, Jérémie et Ézéchiel, qui tous trois avertirent la nation que Dieu était sur le point de la punir pour son culte idolâtrique. Is 57:1-13 ; Jr 2:1-37 ;     Ez 8:1-18  

Le châtiment tomba en 607 avant notre ère à cause de l’apostasie d’Israël, la nation. Yahwé permit à Babylone, alors puissance mondiale, de renverser Jérusalem et son temple. Exil de 70 ans et qui dura une bonne partie du VIe siècle avant notre ère. 2Ch 36:1-21 ; Jr 25:11-13 ; Dn 9:2. 

 Hellénisation

 

 En 539, Cyrus le perse vainquit Babylone, après quoi il permit aux Juifs de retourner dans leur pays et de rebâtir le temple de Jérusalem. Plus tard, les juifs subirent l’empreinte de la culture Perse.

 

En 332 avant notre ère, le général grec Alexandre le Grand se rendit maître du Moyen Orient. Les Juifs l’accueillirent à bras ouverts.

 

Les successeurs d’Alexandre le Grand poursuivirent de son projet d’hellénisation en imprégnant systématiquement l’Empire de la langue, de la culture grecque et juive. C’est ainsi, que les Juifs se mirent à parler grec au lieu de l’hébreu.

 

Vers le début du 3e siècle avant notre ère fut entreprise, la 1ère traduction en grec des Écritures hébraïques, appelée la Septante.

 

Au 1er siècle de notre ère, sous la domination des Romains, tous avaient des opinions religieuses et philosophiques divergentes.

 

On appelait les chefs juifs Rabbins ou Rabbis en raison de leur connaissance de la loi et ils devinrent des chefs spirituels.

 

Les divisions internes et externes se perpétuaient dans le judaïsme et une rébellion éclata contre Rome, si bien, qu’en 70 de notre ère, l’armée romaine assiégea Jérusalem, ravagea la ville, brûla son temple jusqu’à ses fondations et dispersa ses habitants

 

La loi orale dont les Pharisiens s’étaient fait les défenseurs, devint le centre d’un nouveau judaïsme : le judaïsme rabbinique. Les rabbins couchèrent la loi orale par écrit, l’ensemble devint connu sous le nom de Talmud ou Tanak.

 

Le Talmud est le résumé écrit de la Loi, augmenté d’explications et de commentaires postérieurs, il fut compilé par des rabbins à partir du II ème  siècle de notre ère jusqu’au moyen âge.

  

Les Croyances Juives 

Jb 14:1-14.

L’homme possède une âme immortelle qui survit à la mort

 

 Les deux croyances à la résurrection et à l’immortalité de l’âme sont contradictoires.

 

L’une se rapporte à une résurrection collective à la fin des jours, autrement dit, les morts qui dorment dans la terre se lèveront de la tombe, tandis que l’autre se rapporte à la condition de l’âme après la mort du corps.

 

On affirma, qu’à la mort d’un individu son âme continuait de vivre dans un autre monde, alors que son corps demeurait dans la tombe en attendant la résurrection physique de tous les morts sur la terre. Ps 146:4 Qo 9:1-10 ; Dn 12:1-2 ; Ac 2:29, 34.

 

Le judaïsme réformé, est allé jusqu’à rejeter la croyance à la résurrection en allant retirer ce mot des livres des prières de la réforme pour ne reconnaître que la croyance de l’immortalité de l’âme. 

 

Le Nom du Très Haut, ils se défendent de le prononcer

Les juifs disent que le Nom de Dieu est trop sacré pour être prononcé. Et pourtant, il y a quelque 3500 ans, Dieu dit à Moïse : Ex 3:13-15 ; Ps 135:13-14 ; Mt 6:9.

Le Nom du divin apparaît 6828 fois dans la Bible hébraïque.

A propos de l’ancienne injonction rabbinique défendant de prononcer le Nom du divin. L’encyclopédie Judaïque dit que si l’on évite de prononcer le Nom divin, YHWH, c’est à cause d’une mauvaise compréhension du 3e commandement. Ex 20:7 (Dt 5:11).

Le livre le Talmud est une interprétation humaine du livre de la Tôrah (Loi) des Écritures Sacrées de l’Ancien Testament et non plus, la Pensée de Dieu. 2Cor 4:3-4 Ps 146:3 Jr 10:23

Voilà ce qui explique jusqu’à nos jours la raison que le peuple d'lsraël n'est plus la nation élue de Dieu, et cela, parce qu’ils n’ont pas changé d’un iota. 2R17:7-41 ; 22:1-2 ; 23:24-27

Parole d'un chrétien

12.7.24

ART N° 24 - LA BABYLONE

  

  

C’est d'elle qu'il nous faut nous éloigner !


 

L’empire mondial des fausses religions, qui englobe toutes les religions dont les enseignements et les pratiques ne sont pas en harmonie avec le Culte Pur de Yahwé, Seul Vrai Dieu.

 

Babylone dont l’origine était Babel. Gn 10:8-10 ; 11:1-9. Celle-ci fut prise par les Perses sous les ordres de Cyrus le Grand en 539 av. J.C.

 

Par la suite, Alexandre le Grand projeta d’en faire la capitale de son empire oriental, mais après sa mort elle perdit de son importance.

 

Une inscription ancienne rédigée en caractères cunéiformes rapporte qu’il y avait à Babylone :

-       53 temples consacrés aux grands dieux,

-       55 chapelles de Marduk,

-       300 chapelles pour les divinités de la terre, 

-       600 pour celles du ciel,

-       180 autels pour la déesse Ishtar, 

-       180 pour les dieux Nergal et Adad et 12 pour d’autres divinités.

La civilisation sumérienne (Sumer faisait partie de la Babylone) était sous la coupe des prêtres. A la tête de l’état se trouvait le luyal (grand homme) ou représentant des dieux.

D’après la description qui nous est faite, elle entretenait des relations avec les chefs politiques et marchands qui accumulaient des richesses. Elle-même constituait un troisième élément qui se révélait être un repère de démons et persécutait les prophètes et les Saints. Ap 18:2-811-19, 24. 

Dans le symbolisme de l'Apocalypse, Babylone la Grande est représentée non seulement à un système religieux dépravé et démoniaque mais également sous les traits d’une femme qui domine sur les rois de la terre. Ap 17:18.

  

Dès le 2e siècle, l’église romain dénaturait à dessein la Parole Sacrée de Dieu, ce qui bien des siècles après donna naissance à une multitude d’églises dites chrétiennes.                     

 

Cette apostasie s’est développée au cours de plusieurs siècles pour atteindre son paroxysme au IVe siècle, sous le règne de l’empereur romain Constantin. Sous son règne, l’opposition de l’empire au christianisme prit fin et fut remplacée par des faveurs. L’impérial pontifex maximus, titre de Constantin en tant qu’empereur de Rome, devint le patron de celle qui, prétendant être l’église de Christ, était, en réalité, l’église du monde temporel et non celui du monde spirituel.

 

L’empereur l’ayant pris par la main, l’aida à conquérir la popularité, le prestige et la haute situation qui lui permit plus tard, lorsque le pouvoir impérial fut affaibli, d’élever ses propres représentants sur le trône religieux du monde, à la place de l’empereur, avec le titre de souverain suprême de la religion ou de pontifex maximus, titre que portent maintenant les papes. Tel était la réalité, une fois que les Apôtres morts, le commencement de l’église catholique romaine, quoiqu’un grand nombre de ses pratiques actuelles aient été introduites bien plus tard encore.


Les chrétiens apostats du 2e siècle adoptèrent l’apparat de la religion romaine païenne. 


Ils s’écartèrent de la pureté de leurs origines bibliques pour se revêtir du vêtement et des titres qu’arboraient les païens romains et pour s’imprégner de la philosophie grecque.

 

Au 2e siècle, un flot de gentils ayant reçu une formation philosophique se convertit au christianisme. Ces admirateurs de la sagesse des grecs pensaient qu’il existait des points communs entre la philosophie grecque et les enseignements des écritures.

Quelquefois, chacun à sa manière, a dénoncé l’idée que la philosophie est un don spécial de Dieu aux Grecs au moyen de la raison humaine, au même titre qu’il gratifia les juifs de la révélation directe.

 

Les pères de l’église entreprirent de montrer systématiquement que derrière le langage simple dans lequel l’écriture se plaît à s’exprimer se cachent les enseignements des philosophes exposés dans les termes techniques obscurs qu’ils inventaient dans leurs académies.

 

Une telle attitude laissait la porte ouverte à l’infiltration de la philosophie et de la terminologie grecque dans les enseignements de la chrétienté, particulièrement la doctrine de la Trinité et la croyance à une âme immortelle.

 

Les pères de l’église se mirent à rechercher dans la terminologie philosophique deux termes techniques adaptés, l’un pour désigner la réalité selon laquelle chaque membre de la trinité est une personne distincte, l’autre pour signifier leur unité commune sous-jacente*.

 

Ils durent admettre que la conception d’un Dieu trine est un mystère que la raison humaine est incapable de résoudre.

 

Presque toute les religions tournent autour de la croyance selon laquelle l’âme humaine est immortelle et se rend dans un autre monde ou transmigre dans une autre créature à la mort.

 

Aujourd’hui, la plupart des religions de la chrétienté partagent cette croyance.

 

La subtile influence de la philosophie grecque constitua un facteur déterminant de l’expansion de l’apostasie qui suivit la mort des apôtres.

 

Dans le droit fil de l’enseignement grec de l’immortalité de l’âme sont : venus, le ciel, l’enfer, le purgatoire**, le paradis, les limbes***.

                                                                                

Aujourd’hui, dans différentes églises de la chrétienté, les évêques sont des nantis de prestige et de pouvoir, ils sont généralement bien rémunérés et font souvent partie de l’élite dirigeante de leur nation. 

 

Sous-jacent signifie : qui ne manifeste pas ouvertement entre autre : caché.

 

** Le Purgatoire signifie : état ou lieu symbolique de purification temporaire, pour les défunts morts en état de grâce mais qui n’ont pas encore atteint la perfection qu’exige la vision béatitude.

 

 *** Les Limbes : séjour où les justes de l’ancien testament attendaient la venue rédemptrice du Christ : séjour de félicité des enfants morts sans le baptême. 

La Papauté

 

 Le titre de Pape (du grec papas, père) ne fut pas employé pendant les deux premiers siècles de notre ère. Il semble qu’il fallut attendre le 3e siècle pour qu’un évêque de Rome soit appelé pape. Ce titre fut conféré au pape Calliste.

 

A la fin du 5e siècle, le titre pape désignait d’ordinaire l’évêque de Rome et personne d’autre. Toute fois, c’est seulement au 11e siècle qu’un pape put exiger que ce titre ne s’applique qu’à lui seul.

 

L’un des premiers évêques de Rome à imposer son autorité fut Léon 1er  (Pape de 440 à 461 de notre ère.) Léon s’appropria le titre autrefois païen de pontifex maximusque s’attribuent encore les papes d’aujourd’hui et que portèrent les empereurs romains jusqu’à la fin du 4e siècle.

 

Léon 1er se justifiait en s’appuyant sur l’interprétation catholique des paroles de Jésus contenues en Mt 16:15-19Il déclara que puisque Pierre était le premier parmi les apôtres, l’église de Pierre devait se voir accorder la primauté parmi les églises. 


Par cette manœuvre, Léon 1er établissait clairement que si l’empereur détenait le pouvoir temporel à Constantinople, en Orient, pour sa part, il exerçait le pouvoir spirituel depuis Rome, en Occident. La réalité de ce pouvoir fut ensuite démontrée quand le Pape Léon III couronna Charlemagne empereur du Saint Empire romain en l’an 800.

 

Depuis 1929, les gouvernements considèrent le Pape de Rome comme un dirigeant d’un État souverain distinct, la cité du Vatican.

 

On décerne au Pape de nombreux titres, tels : Vicaire de Jésus Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Pontife Suprême de l’Église Universelle, Patriarche d’Occident, Primat d’Italie, Souverain de l’État de la Cité du Vatican. 

 

Nous lisons dans la Bible une mise en garde pour quiconque qui s’élèverait et utiliserait le titre de Père sur le plan spirituel, car cela signifierait une imposture pour le Père céleste. Mt 23:8-12.

 

Une autre cause de division fut la vénération des images. Au 8e siècle, les évêques d’Orient s’insurgèrent contre cette forme d’idolâtrie, ils entrèrent alors dans ce qu’on dénomme leur iconoclasme, (destruction des images). Avec le temps, ils retournèrent à l’usage des icônes. Ex 20:3-4 Dt 5:8-10.

 

Il faut se rappeler que le christianisme fut imposé à l’attention des empereurs à cause de l’agitation suscitée au sein du peuple par les prêtres païens qui s’alarmaient des progrès remarquables de cette foi. 

Trajan, Empereur 98-117 de notre ère, fut donc amené à proclamer des décrets visant l’élimination progressive du nouvel enseignement qui poussait les hommes à haïr les faux dieux.

L’histoire de l’église est basée sur la corruption et l’avidité de ceux qui avaient intérêt   de faire sa puissance, sa fortune et sa notoriété. Voilà l’apostasie dont l’apôtre Paul a parlé en disant qu’elle devait se développer et prospérer avant la seconde venue du Christ. Et il a souligné que l’une des raisons du retour du Christ serait de démasquer cette apostasie et de l’anéantir. Paul était d’avis que le jour du Seigneur pouvait venir sans être signalé par des démonstrations extérieures et au milieu de l’ignorance générale. Mais par la force de l’Esprit Saint, les apôtres étaient en mesure d’empêcher que la congrégation soit contaminée par l’apostasie. Mt 28:16-20 ; 2Th 2:1-5.


Ce n’est donc pas sans raison, en plus de l'inquisition, des croisades, des compromis politiques et mafieuses, sans omettre toute fois la pédophilie etc, que je considère l’église romaine (Catholique) comme étant La Mère des Fausses Religions, plus insidieuse que la Babylone elle même. Ap 17:1-18 18:1-24.


C’est ainsi que par la comparaison du “Blé et de l’Ivraie* ”, Jésus a indiqué que lors de son retour Il rassemblerait de nouveau les fidèles qui seraient alors en vie pour en faire des Serviteurs de Yahvé comme Lui. Mt 13:24-30, 36-43.

 

*Ivraie : graminée à graines toxiques, commune dans les prés et les cultures, où elle gène la croissance des céréales. Séparer le bon grain de l'ivraie. 

Une route peut prendre mille directions, la Vérité n’en connaît qu’une.

Parole d'un Chrétien