12.7.24

ART N° 24 - LA BABYLONE

  

  

C’est d'elle qu'il nous faut nous éloigner !


 

L’empire mondial des fausses religions, qui englobe toutes les religions dont les enseignements et les pratiques ne sont pas en harmonie avec le Culte Pur de Yahwé, Seul Vrai Dieu.

 

Babylone dont l’origine était Babel. Gn 10:8-10 ; 11:1-9. Celle-ci fut prise par les Perses sous les ordres de Cyrus le Grand en 539 av. J.C.

 

Par la suite, Alexandre le Grand projeta d’en faire la capitale de son empire oriental, mais après sa mort elle perdit de son importance.

 

Une inscription ancienne rédigée en caractères cunéiformes rapporte qu’il y avait à Babylone :

-       53 temples consacrés aux grands dieux,

-       55 chapelles de Marduk,

-       300 chapelles pour les divinités de la terre, 

-       600 pour celles du ciel,

-       180 autels pour la déesse Ishtar, 

-       180 pour les dieux Nergal et Adad et 12 pour d’autres divinités.

La civilisation sumérienne (Sumer faisait partie de la Babylone) était sous la coupe des prêtres. A la tête de l’état se trouvait le luyal (grand homme) ou représentant des dieux.

D’après la description qui nous est faite, elle entretenait des relations avec les chefs politiques et marchands qui accumulaient des richesses. Elle-même constituait un troisième élément qui se révélait être un repère de démons et persécutait les prophètes et les Saints. Ap 18:2-811-19, 24. 

Dans le symbolisme de l'Apocalypse, Babylone la Grande est représentée non seulement à un système religieux dépravé et démoniaque mais également sous les traits d’une femme qui domine sur les rois de la terre. Ap 17:18.

  

Dès le 2e siècle, l’église romain dénaturait à dessein la Parole Sacrée de Dieu, ce qui bien des siècles après donna naissance à une multitude d’églises dites chrétiennes.                     

 

Cette apostasie s’est développée au cours de plusieurs siècles pour atteindre son paroxysme au IVe siècle, sous le règne de l’empereur romain Constantin. Sous son règne, l’opposition de l’empire au christianisme prit fin et fut remplacée par des faveurs. L’impérial pontifex maximus, titre de Constantin en tant qu’empereur de Rome, devint le patron de celle qui, prétendant être l’église de Christ, était, en réalité, l’église du monde temporel et non celui du monde spirituel.

 

L’empereur l’ayant pris par la main, l’aida à conquérir la popularité, le prestige et la haute situation qui lui permit plus tard, lorsque le pouvoir impérial fut affaibli, d’élever ses propres représentants sur le trône religieux du monde, à la place de l’empereur, avec le titre de souverain suprême de la religion ou de pontifex maximus, titre que portent maintenant les papes. Tel était la réalité, une fois que les Apôtres morts, le commencement de l’église catholique romaine, quoiqu’un grand nombre de ses pratiques actuelles aient été introduites bien plus tard encore.


Les chrétiens apostats du 2e siècle adoptèrent l’apparat de la religion romaine païenne. 


Ils s’écartèrent de la pureté de leurs origines bibliques pour se revêtir du vêtement et des titres qu’arboraient les païens romains et pour s’imprégner de la philosophie grecque.

 

Au 2e siècle, un flot de gentils ayant reçu une formation philosophique se convertit au christianisme. Ces admirateurs de la sagesse des grecs pensaient qu’il existait des points communs entre la philosophie grecque et les enseignements des écritures.

Quelquefois, chacun à sa manière, a dénoncé l’idée que la philosophie est un don spécial de Dieu aux Grecs au moyen de la raison humaine, au même titre qu’il gratifia les juifs de la révélation directe.

 

Les pères de l’église entreprirent de montrer systématiquement que derrière le langage simple dans lequel l’écriture se plaît à s’exprimer se cachent les enseignements des philosophes exposés dans les termes techniques obscurs qu’ils inventaient dans leurs académies.

 

Une telle attitude laissait la porte ouverte à l’infiltration de la philosophie et de la terminologie grecque dans les enseignements de la chrétienté, particulièrement la doctrine de la Trinité et la croyance à une âme immortelle.

 

Les pères de l’église se mirent à rechercher dans la terminologie philosophique deux termes techniques adaptés, l’un pour désigner la réalité selon laquelle chaque membre de la trinité est une personne distincte, l’autre pour signifier leur unité commune sous-jacente*.

 

Ils durent admettre que la conception d’un Dieu trine est un mystère que la raison humaine est incapable de résoudre.

 

Presque toute les religions tournent autour de la croyance selon laquelle l’âme humaine est immortelle et se rend dans un autre monde ou transmigre dans une autre créature à la mort.

 

Aujourd’hui, la plupart des religions de la chrétienté partagent cette croyance.

 

La subtile influence de la philosophie grecque constitua un facteur déterminant de l’expansion de l’apostasie qui suivit la mort des apôtres.

 

Dans le droit fil de l’enseignement grec de l’immortalité de l’âme sont : venus, le ciel, l’enfer, le purgatoire**, le paradis, les limbes***.

                                                                                

Aujourd’hui, dans différentes églises de la chrétienté, les évêques sont des nantis de prestige et de pouvoir, ils sont généralement bien rémunérés et font souvent partie de l’élite dirigeante de leur nation. 

 

Sous-jacent signifie : qui ne manifeste pas ouvertement entre autre : caché.

 

** Le Purgatoire signifie : état ou lieu symbolique de purification temporaire, pour les défunts morts en état de grâce mais qui n’ont pas encore atteint la perfection qu’exige la vision béatitude.

 

 *** Les Limbes : séjour où les justes de l’ancien testament attendaient la venue rédemptrice du Christ : séjour de félicité des enfants morts sans le baptême. 

La Papauté

 

 Le titre de Pape (du grec papas, père) ne fut pas employé pendant les deux premiers siècles de notre ère. Il semble qu’il fallut attendre le 3e siècle pour qu’un évêque de Rome soit appelé pape. Ce titre fut conféré au pape Calliste.

 

A la fin du 5e siècle, le titre pape désignait d’ordinaire l’évêque de Rome et personne d’autre. Toute fois, c’est seulement au 11e siècle qu’un pape put exiger que ce titre ne s’applique qu’à lui seul.

 

L’un des premiers évêques de Rome à imposer son autorité fut Léon 1er  (Pape de 440 à 461 de notre ère.) Léon s’appropria le titre autrefois païen de pontifex maximusque s’attribuent encore les papes d’aujourd’hui et que portèrent les empereurs romains jusqu’à la fin du 4e siècle.

 

Léon 1er se justifiait en s’appuyant sur l’interprétation catholique des paroles de Jésus contenues en Mt 16:15-19Il déclara que puisque Pierre était le premier parmi les apôtres, l’église de Pierre devait se voir accorder la primauté parmi les églises. 


Par cette manœuvre, Léon 1er établissait clairement que si l’empereur détenait le pouvoir temporel à Constantinople, en Orient, pour sa part, il exerçait le pouvoir spirituel depuis Rome, en Occident. La réalité de ce pouvoir fut ensuite démontrée quand le Pape Léon III couronna Charlemagne empereur du Saint Empire romain en l’an 800.

 

Depuis 1929, les gouvernements considèrent le Pape de Rome comme un dirigeant d’un État souverain distinct, la cité du Vatican.

 

On décerne au Pape de nombreux titres, tels : Vicaire de Jésus Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Pontife Suprême de l’Église Universelle, Patriarche d’Occident, Primat d’Italie, Souverain de l’État de la Cité du Vatican. 

 

Nous lisons dans la Bible une mise en garde pour quiconque qui s’élèverait et utiliserait le titre de Père sur le plan spirituel, car cela signifierait une imposture pour le Père céleste. Mt 23:8-12.

 

Une autre cause de division fut la vénération des images. Au 8e siècle, les évêques d’Orient s’insurgèrent contre cette forme d’idolâtrie, ils entrèrent alors dans ce qu’on dénomme leur iconoclasme, (destruction des images). Avec le temps, ils retournèrent à l’usage des icônes. Ex 20:3-4 Dt 5:8-10.

 

Il faut se rappeler que le christianisme fut imposé à l’attention des empereurs à cause de l’agitation suscitée au sein du peuple par les prêtres païens qui s’alarmaient des progrès remarquables de cette foi. 

Trajan, Empereur 98-117 de notre ère, fut donc amené à proclamer des décrets visant l’élimination progressive du nouvel enseignement qui poussait les hommes à haïr les faux dieux.

L’histoire de l’église est basée sur la corruption et l’avidité de ceux qui avaient intérêt   de faire sa puissance, sa fortune et sa notoriété. Voilà l’apostasie dont l’apôtre Paul a parlé en disant qu’elle devait se développer et prospérer avant la seconde venue du Christ. Et il a souligné que l’une des raisons du retour du Christ serait de démasquer cette apostasie et de l’anéantir. Paul était d’avis que le jour du Seigneur pouvait venir sans être signalé par des démonstrations extérieures et au milieu de l’ignorance générale. Mais par la force de l’Esprit Saint, les apôtres étaient en mesure d’empêcher que la congrégation soit contaminée par l’apostasie. Mt 28:16-20 ; 2Th 2:1-5.


Ce n’est donc pas sans raison, en plus de l'inquisition, des croisades, des compromis politiques et mafieuses, sans omettre toute fois la pédophilie etc, que je considère l’église romaine (Catholique) comme étant La Mère des Fausses Religions, plus insidieuse que la Babylone elle même. Ap 17:1-18 18:1-24.


C’est ainsi que par la comparaison du “Blé et de l’Ivraie* ”, Jésus a indiqué que lors de son retour Il rassemblerait de nouveau les fidèles qui seraient alors en vie pour en faire des Serviteurs de Yahvé comme Lui. Mt 13:24-30, 36-43.

 

*Ivraie : graminée à graines toxiques, commune dans les prés et les cultures, où elle gène la croissance des céréales. Séparer le bon grain de l'ivraie. 

Une route peut prendre mille directions, la Vérité n’en connaît qu’une.

Parole d'un Chrétien

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