21.6.24

ART N° 21 - EAU MIRACLE





L’Eau Bénite

 

Le dictionnaire Larousse définit ainsi le bénitier. Cet objet, large et peu profond, est l’apanage exclusif des lieux de culte catholiques. L’eau bénite est fabriquée à partir d’une eau naturelle, à laquelle on ajoute parfois du sel également béni. C’est une eau qui a fait l’objet d’un rituel très précis, chez les catholiques, les anglicans, les orthodoxes orientaux l’eau bénite est considérée comme un sacramental, au même titre que les crucifix, médailles, images pieuses, rosaires, cendres et rameaux. Elle est utilisée pour les baptêmes, bénédictions de personnes, objets, ou lieux, mais aussi comme protection contre le démon. L’eau a toujours fait partie des rituels liturgiques bibliques. Jésus a été baptisé dans le Jourdain, a marché sur l’eau, a proclamé être la source d’eau vive (Jn 3:3 4:14).

 

Dans l’antiquité romaine, le 21 avril, était célébrée la fête Palilia (Palès, déesse des bergers) au cours de laquelle les bergers aspergent leur troupeau afin de les préserver des maladies. Les armées romaines sont également soumises à des aspersions solennelles avant le départ pour la guerre. Son usage est ancien puisque le théologien Tertullien, à la fin du 2e siècle, mentionne déjà les aspersions d’eau faites par les chrétiens pour chasser les démons. Elle est utilisée par le prêtre pour asperger les fidèles en signe de protection et de conjuration. Des amulettes d’eau bénite étaient accrochées à l’entrée des maisons pour protéger les habitants. L'Église catholique souhaite en effet encourager la dévotion privée et la prière intériorisée. Pour cela, elle favorise la diffusion des objets de piété devant accompagner le croyant au quotidien. On voit alors l’apparition de nouveaux objets comme les bénitiers de chevet décoré d’images sacrées (Vierges à l’enfant, croix, figures saintes…) qu’il était d’usage de suspendre au chevet de son lit. Dépassant le feu purificateur, qu’elle éteint jusqu’à le faire périr, l’eau fait partie de tous les rites de purification. Outre le nettoyage extérieur du corps que confère l’eau, elle a aussi cette faculté d’effacer les difficultés et les péchés et les péchés des croyants, à son contact. Déjà, en Grèce antique, les lustrations lavent les individus de la souillure du crime, mais également toute une population comme se fut le cas de la purification du peuple athénien après le massacre de Cylon, conspirateur athénien qui avait envisagé d’usurper le pouvoir. Dans le monde, les exemples ne manquent pas allant de la purification dans le Gange dans la religion hindouiste, au baptême chrétien, en passant par les ablutions dans l’islam. Outre l’aspect de purification et de protection, la symbolique de l’eau s’est dotée au cours de l’histoire d’une faculté de guérison. En Europe, au néolithique, ont été retrouvées des traces de culte près de sources. En effet, le contact avec certaines eaux peut permettre la guérison de maladies. Chaque année en France, au mois d’août, le pèlerinage de Lourdes rassemble plusieurs milliers de personnes venues se baignées dans la source qui a jailli du rocher où sainte Bernadette a aperçu la Vierge. A ce jour, 67 guérisons ont été reconnues par l’Église catholique. D’un point de vue scientifique, les propriétés curatives de certaines eaux ont été démontrées et l’hydrothérapie est tout à fait indiquée dans le traitement de certaines maladies.

Source : Association des Personnels Scientifiques des Musées de la Région Centre.

 

Est-elle sans risque ?

Une étude sur l’eau bénite dans les églises et les chapelles de l’Autriche révèle qu’on pourrait décrire l’eau bénite comme de l’eau sale, puisqu’on y retrouve les mêmes bactéries que dans les matières fécales. L’étude intitulée « Holy springs and holy water : underestimated sources of illness ? », en français « Source et eaux bénites : sources de maladies sous-estimées ? »  a été publiée l’an dernier dans le Journal of Water and Health, qui est produit en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé.

Les chercheurs de l’Institute of Hygiene and Applied Immunology de l’Université de médecine de Vienne ont testé 21 sources et 18 fonts en Autriche, selon ABC News. Ils ont découvert que la majorité de l’eau testée contenait des bactéries nuisibles, comme l’E. coli,* qui peut causer la diarrhée, de la fièvre et des douleurs abdominales.

« Parmi toutes les sources d’eau bénite étudiées, seuls 14 % étaient conformes aux exigences microbiologiques et chimiques établies par les règlements nationaux sur l’eau potable », révèle le résumé de l’étude. Pourtant, cette eau bénite sale se retrouve régulièrement sur la peau des pratiquants pendant les cérémonies de baptême et d’autres activités religieuses. Elle touche leurs lèvres, elle est aspergée sur leur front et elle est souvent avalée, selon l’étude.

L’eau bénite a la réputation de guérir, mais Dr Alexander Kirschner, un des chercheurs ayant participé à l’étude, a dit à ABC que l’eau bénite peut causer des maladies, en particulier chez les personnes qui fréquentent les chapelles d’hôpitaux et qui sont déjà affaiblies.

* Parmi les souches pathogènes, les E. coli entérohémorragiques sont responsables de troubles variés, allant d'une diarrhée bénigne à des formes plus graves comme des diarrhées hémorragiques pouvant évoluer vers des atteintes rénales sévères telles que le syndrome hémolytique et urémique 

(SHU).

 

Il serait plus qu’opportun suite à cette étude que les prêtres affichent au dessus des bénitiers l’interdiction absolue de boire de cette eau, tout en avertissant les fidèles du risque de bactéries fécales qui s’y trouveraient et que les fidèles aient l’assurance que cette eau soit régulièrement remplacée. Le risque aussi sont les attaques visant spécifiquement les chrétiens, l’eau dite bénite dans les bénitiers peut volontairement être empoisonnée.

 

L’Eau une Divinité ?  

 

Non ! Dieu dispense l’eau (Dt 11:10-15). L’eau sert de barrière ou frontière naturelle infranchissable, mais, par l’action de Dieu, elle devient franchissable, comme la séparation des eaux de la voûte céleste, et lorsque les eaux se fendirent c’est uniquement par la Volonté de Dieu (Gn 1:6-7 Ex 14:16-17, 21-22), la traversée du Jourdain (Js 3:14-17). La pratique mystique et technique pour que de l’eau naturelle devienne de l’eau bénite protectrice qui purifie l’âme du péché, guérie miraculeusement et délivre des influences démoniaques telle qu’elle est présentée par l’église catholique, n’a de pouvoir que son effet naturel. Car si l’on se réfère à la Bible pour qu’elle ait cet effet miracle, il est nécessaire que les prêtres soient investis de l’Esprit Saint de Dieu (Mt 7:21-23 ; 21:23-25 ; 23:2-36).

 

Il est formellement précisé, que chaque année en France, au mois d’août, le pèlerinage de Lourdes rassemble plusieurs milliers de personnes venues se baignées dans la source qui a jailli du rocher où sainte Bernadette a aperçu la Vierge et qu’à ce jour, 70 guérisons ont été reconnues depuis par l’Église catholique.

 

Et à ce propos, le prochain sujet de l’article n° 22 s’intitulera : Magie, Miracle et Apparition. 


Parole d'un chrétien

15.6.24

ART N° 20 - LE TEMPLE

L’Éducation Spirituelle

 

 

Avant tout, un couple croyant ou non est une sphère où la communion entre conjoints doit être constamment recherchée. La recherche commune de la Pensée de Dieu, intensifie les liens de la communion du couple. Ép 5:25-33 ; 6:1-4, illustre parfaitement la Pensée de Christ-Jésus pour le couple chrétien.

 

Mais qu’en n’est-il de la situation opposée ? 

 

Exemple : en vertu de leur obédience, si l’un des deux parents est chrétien, l’autre musulman, et que l’un et l’autre ont une connaissance approfondie de l’enseignement que révèle leur Bible respective, l’enfant fera en règle générale le choix de suivre un enseignement plutôt que l’autre. Mais pour autant, fera t-il le bon choix ?

 

Il ne suffit pas d’avoir seulement une connaissance approfondie de la Bible, car comme chacun sait c’est à la portée de tous. Ce qui ne l’est beaucoup moins, c’est d’aller à l’encontre des croyances dogmatiques dont les enseignements ne sont pas avérés, d’un culte à l’autre. Paul fait savoir en : Ga 1:10, jusqu’à faire remarquer à Pierre : Ga 2:11-15. Effectivement que recherchons nous, la faveur des hommes ou à gagner celle de Dieu ? Ps 27:1-3.

 

L’important n’est pas de convaincre mais de faire réfléchir, car la vision de ceux que nous voulons convaincre est aussi vraie pour eux que notre propre vision l’est pour nous. C’est pourquoi il est important de bien méditer notre résolution avant de la pratiquer car, dans la vie, les mauvaises actions ont plus d’écho que les bonnes. La Méditation, force à réfléchir quiconque à la foi et même celui qui n’en n’a pas. De la Méditation naît la Sagesse. 1R 3:9 ; Pv 1:7 2:6 3:13. Et la Vérité apparaîtra comme une évidence à ceux qui impartialement cherchent réellement La Parole de Dieu. Mt 7:7-11.

 

Ce qui est certain, la Vérité du Créateur révélée dans la Bible montre une Parole offerte mais jamais imposée. Elle est reçue avec le risque qu’Elle ne soit pas acceptée, car Dieu nous a créés libres de croire ou de ne pas croire (Mt 13:10-17, 34-35).   

 

En vue du bien commun recherchons humblement ce qui plaît au Seigneur, alors inévitablement, nous nous retrouverons dans une même pensée (1 Cor 12:4-11).

 

Et rappelez-vous que l’origine du mot ''Église" signifie en grec ekklêsia, ''assemblée'' non pas un édifice, un monument mais un groupe, et qu’à partir de deux personnes qui se réunissent reflétant la gloire de Dieu au travers de Son Bien Aimé Fils Jésus-Christ Notre Seigneur elles sont l’Église. 1Cor 3:16 ; 7:17 Ac 17:22-34 Ép 1:17-23 3:7-12 Col 1:17-18

  

Les principes qui guidaient les premiers chrétiens n’avaient rien de commun avec les pratiques et l'enseignement des églises d’aujourd’hui. Ils ne manipulaient pas les foules en jouant sur leurs sentiments ou en les menaçant du feu de l’enfer. Ils ne se contentaient pas de prêcher le royaume de Dieu, ils donnaient eux-mêmes des exemples en matière d’amour et d’humilité, comme leur a enseigné le Seigneur Christ Jésus. Mt 22:34-40 ; Lc 6:27-38 Rm 12:17-21 ; 13:8-10...

 

C’est pourquoi il nous faut nous réapproprier la Bible afin d’apprendre et d’interpréter la Parole Divine comme elle se doit de l’être dans la Volonté de Dieu. J’invite donc le chrétien à faire de sa maisonnée une maison d’étude biblique (Mt 18:19-20). 

 

La maison d’étude biblique comprendra 7 membres au grand maximum, ce qui facilitera la compréhension, les réflexions pertinentes et explications inspirées que chacun aura des récits bibliques (Jn 8:31-32 ; 14:6). 

 

Si 10 participants se présentent en même temps et souhaitent participer à l’étude biblique, l’un d’eux ou des 7 de la maisonnée déjà constituée de 7 membres se dévouera en invitant dans sa maisonnée ou dans celle des 3 restants jusqu'à atteindre le nombre de participants exigé.

 

Les études bibliques auront lieu une à deux fois par semaine selon…, pour une durée de temps de deux à trois heures.

 

Il est plus que souhaitable, après des mois et des mois d’études consacrées à la Parole de Dieu, les disciples de la même maisonnée, échangent leur place pour une autre maison d’étude biblique afin de parfaire leurs connaissances spirituelles avec d’autres disciples du Seigneur Christ-Jésus.

 

Le bon ordre dans les réunions d’études : 1Cor 11:1-16 ; 14:26-39 (1Tm 2:9-14).

 

Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est une réussite.


Proverbe africain

 

De plus, les rassemblements quelle que soit la cause, n’y a pas mieux comme moment et endroit pour un terroriste de causer le plus possible de victimes. 

 

La foule est un mensonge, car elle nourrit l’illusion du succès. Et quiconque est dopé par le succès qu’elle génère cherchera inlassablement cet opium à nouveau. La foule rend idiot celui qui aime trop son ivresse. Si la foule nourrit l’illusion de l’idiot, l’idiot, aime bien nourrir à son tour la foule d’une illusion magique où tout passe par l’émotion. L’idiot est autant celui qui dirige la foule que celui qui fait la foule. La foule c’est le grandiose, c’est le spectacle, c’est l’excitation et l’exaltation des émotions qui triomphent bien souvent du bon sens. Si la foule aime aimer, elle aime aussi détester et lyncher et se laisser gagner par des mimétismes violents. La foule ne réfléchit pas, elle aime ou elle déteste. La foule, c’est le mensonge (Jn 2:23-25 6:14-27 ; Mt 27:15-27).

Réal Gaudreault



Parole d'un chrétien

7.6.24

ART N° 19 - MILITAIRE CHRÉTIEN



L’Aumônerie militaire

« Sur les théâtres d’opérations, nous sommes souvent sollicités par presque tout le personnel sur de nombreux points, pas toujours d’ordre spirituel (…) les aumôniers aident les militaires à mettre des mots sur leurs maux. Ni Psychologue, ni assistante sociale, ni père ou mère, ils sont un peu tout cela à la fois », explique le pasteur Bernard Delannoy, aumônier en chef du culte protestant,

Pour mieux comprendre le rôle et les missions de ces aumôniers militaires, Guy Tessier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale, a organisé le 30 mars 2011 une audition des aumôniers en chef des cultes israélite, catholique, protestant et musulman.

« Cette rencontre inédite pour notre commission a pour objet de faire le point sur la place des cultes dans le milieu militaire, notamment en opérations », a déclaré Guy Tessier.

Les aumôniers ont rappelé l'importance de leur mission aux côtés de tous les personnels de la défense et de leur famille, notamment dans le cadre des opérations extérieures. « Ce que se demandent nos soldats en opérations extérieures, c’est : « pourquoi sommes-nous là ? ». S’ils sont prêts à se battre pour des causes, la définition du cadre de leur intervention est parfois tellement floue qu’ils ne connaissent pas les raisons de leur présence. Bien souvent, les aumôniers doivent la leur rappeler. Ainsi, ce n’est pas pour que les femmes puissent vivre sans voile que les forces françaises sont présentes en Afghanistan, mais pour des raisons plus profondes, auxquelles nous pouvons parfois apporter des éléments de réponse », a ainsi expliqué aux députés le pasteur Bernard Delannoy.

Les aumôniers ont témoigné du rôle de la foi dans la compréhension des missions qui sont confiées aux militaires et précisé le soutien religieux qu'ils apportent, mais aussi de conseil au commandement qu'ils peuvent prodiguer en opérations extérieures. « L’aumônier a un double rôle », a précisé Abdelkader Arbi, aumônier en chef du culte musulman, « un rôle de soutien religieux et spirituel du militaire et un rôle de conseil au commandement. Par sa connaissance des populations, de leur culture et de leur religion, il peut apporter au commandement un éclairage spécifique ».

Des aumôniers militaires musulmans sont présents au Tchad, au Liban, en Afghanistan ou encore à Djibouti. « Très souvent, au retour de mission, le commandement se félicite de l’apport de l’aumônier militaire musulman », a ajouté M. Abdelkader Arbi.

Les aumôniers ont également souligné l'organisation des cultes au sein des armées comme un exemple de laïcité comprise et respectée. « Ma logique n’est pas de savoir ce que l’armée va faire pour moi mais ce que je peux faire pour les forces », a ainsi exprimé le grand rabbin Haïm Korsia, aumônier en chef du culte israélite, relayant la pensée de tous les représentants religieux qui aspirent à ce que les religions agissent pour l'État en termes de lien social ou de solidarité.

« Mon expérience de la société civile m’amène à considérer aujourd’hui que dans les armées s’élabore une laïcité sans exclusion et extrêmement pragmatique », a affirmé de son côté Mgr Luc Ravel, évêque aux armées, aumônier en chef du culte catholique.

Le président Guy Teissier s'est réjoui de constater que l'organisation des cultes au sein des armées était un cas d'école de la laïcité à la française.

Sources : Ministère des Armées

Ok ! Ce n’est pas tant les aumôneries militaires des cultes païens qui posent problème, mais plutôt celles qui se disent chrétiennes (catholiques, protestantes) dans les corps d’armée.

Le pragmatisme chrétien, est de veiller à l’Obéissance à l’Enseignement du Christ, et donc, à Pratiquer la Volonté de Dieu. 

Quelle autre œuvre et message spirituel évangélique qu’un chrétien soldat peut apporter dans un corps militaire formé à tuer, au risque en même temps de perdre la vie en opération ? 

Plus précisément, quelles sont les enseignements évangéliques qu’apportent les aumôniers qui réconfortent le militaire chrétien à faire ce dont pourquoi il est militaire, au risque de se faire tuer ou à ôter la vie d’un dit ennemi, qui plus est chrétien à qui son aumônier lui a conféré les mêmes explications d’encouragements avant d’être tué ?

Dans l’Ancien Testament, nombreux écrits montrent que Dieu a ordonné aux Israélites de faire la guerre contre d’autres nations, des nations païennes qui souhaitaient vouer à la destruction d’Israël et corrompent le peuple de Dieu. Mais depuis la Nouvelle Alliance qui abolie l’Ancienne, le chrétien n’est plus tenu d’aller faire la guerre au nom d’une quelconque autorité pour une quelconque cause. Ex 20:13 ; Mt 5:38-45 ; 7:12 ; Lc 6:27-36 ; Rm 12:17-19 et etc…

 

L’armure de Dieu que Paul décrit en Ép 6:10-20 que doit revêtir le chrétien, n’est certes pas l’armure guerrière pour guerroyer et verser le sang d’un quelconque ennemi, elle est simplement d’ordre spirituelle qui résiste et le protège au quotidien de la méchanceté et aux tentations impures du monde impie dans lequel il évolue. N’étant pas du monde tout en l’étant, le chrétien reste inébranlable dans sa foi et la Volonté de Dieu puisse qu’il est armé dans la Parole du Christ Jésus. Jn 15:18-19 ; 17:14-17… ; 1Jn 2:15-17.

 

Il est encore dit en « Rm 13:1-2 ». La soumission aux autorités pour un chrétien ne s’applique pas à n’importe quel prix, surtout d’un roi fou et encore moins à l’encontre de la Volonté de Dieu. La Soumission aux pouvoirs civils, c’est simplement l’obéissance aux règles de la vie quotidienne en charge du bien-être et du respect de chaque individu et cela quel qu’il soit. La Foi en Dieu c’est à la fois respecter la Loi Divine, également à celle des autorités du pays pour lequel il est natif.     Rm 3:19,31 ; 13:3-10Col 3:1-2 Mt 6:33 ; Ph 4:4-9.


Parole d'un chrétien

1.6.24

ART N° 18 - LES 10%



La Dime

 

10% donné ou payé, le dixième de biens offert à Dieu ou à son représentant. La Bible rapporte deux cas : Gn 14:18-20 28:20-22

 

L’obligation de prélever la dime cesserait lorsque l’alliance de la loi mosaïque viendrait à son terme après avoir été accomplie à la mort du Christ-Jésus. Ép 2:13-22 ; Col 2:13-14.     

 

Il est vrai que les prêtres lévitiques continuèrent à servir au temple et à prélever la dime de Jérusalem en 70 de notre ère, mais à partir de 33 de notre ère, les chrétiens étaient devenus membres d’une prêtrise nouvelle et spirituelle qui n’était entretenue par une dime.                       Rm 6:14 ; Hé 7:12 ; 1P2:9-10.  

 

En Hé 7:4-10, Paul montre que la prêtrise du Christ à la manière de Melkisédec est supérieure à celle de Lévi qui paya les dimes à Melkisédec. 

 

Mais rien dans la Bible n’indique qu’Abraham ou Jacob aient ordonné à leurs descendants de suivre leur exemple. 

 

Les disciples de Christ étaient encouragés à apporter leur soutien au ministère chrétien tant en participant eux-mêmes qu’en contribuant matériellement.  

 

Au lieu de donner une somme précise fixée, afin de couvrir les dépenses, le principe était d’apporter selon ce quelqu’un à et non pas par regret ou par contrainte.                                        Ac 18:12-17 ; 2Cor 8:1-15 9:7 1Tm 5:17-18 ; 2Th 3:7-9

 

Suis-je en contradiction avec Paul lorsque qu’il dit en : 1Cor 16:1-2 ?

 

 Réflexion

 

En vérité je vous le dis, ces bergers déguisés en brebis ne sont rien d’autre que des manipulateurs, des loups qui conduisent avec astuce des milliers et des milliers d’ouailles dans l’égarement falsifiant en interprétant sans le moindre état d’âme la Parole Divine de Dieu. 

 

Ces rassemblements de ces différents cultes dits chrétiens parfaitement huilés et réglés comme du papier à musique sont à la ressemblance des one man show, des meetings politiques où rien n’est laissé au hasard pour leurrer un public sincère et cruellement crédule de par son ignorance. 

 

Ces rassemblements n’ont comme seul but, se remplir les poches et accroître leur église respective. Ces pasteurs oiseleurs font le spectacle avec le même talent que sont les comiques et les professionnels du monde politique. Plus ils leurreront de fans, de partisans, de croyants et mieux cela sera pour eux.

 

Ô combien ils doivent en coulisse rire de cette ignorance, de cette stupidité grandissante et se frotter les mains. Car, sans l’ombre d’un doute il s’agit bel et bien d’une escroquerie en pleine lumière, une arnaque parfaitement orchestrée, un bizness bien juteux pour les fils du père du mensonge que sont ces marchands du temple. Mt 10:6-10 ; 15:4-9

 

Il faut-être né bêtise, pire encore, malfaisant, sans la moindre conscience, pour travestir la Parole de Dieu comme si de rien n’était. Mt 7:21-23 ; 23:1-7… Oui, ce que nous chérissons de tout notre être, des pasteurs en grand nombre ont saccagé, piétiné et réduit en solitude désertique La Vigne, Le Domaine de notre Seigneur (Jr 12:7,10) ! Ainsi s’accomplit la prophétie d’Isaïe : Mt 13:14-15.        

 

Ainsi depuis des siècles, les prêtres catholiques, pasteurs protestants et autres dans leur église respective leurrent insidieusement les fidèles en interprétant leurs actes comme venant de Dieu. Mais il est, en effet, impossible pour ceux là : Hé 6:4-6 ; 1Jn 2:19.

 

Les fidèles quant à eux, incroyablement crédules, suivent aveuglément ces dits envoyés de Dieu parce qu’il est dit en : Mt 23:3. Pour de nombreux fidèles ce verset peut prêter à confusion. Cette lacune, les dits prêtres et pasteurs en profitent pour justifier leur notoriété, leur puissance et leur fortune. Croyez-moi, il n'en faut pas plus pour abuser de faibles d'esprit, les sectes (églises) en sont remplies !    


Parole d'un chrétien

25.5.24

ART N° 17 - GLOSSOLALIE


Le Parler en Langues Don Spirituel

Le texte fondamental pour comprendre le don des langues est Ac 2. C’est le seul qui décrive vraiment le phénomène. D’après ce texte, les apôtres annoncent « les merveilles de Dieu » dans des langues étrangères (vts 8-11). Il s’agit de langues connues, compréhensibles et comprises !

Notons que le don des langues est le premier don de l’Esprit répandu sur l’Église. Ce n’est certainement pas par hasard… Jésus a annoncé à ses disciples, peu de temps auparavant, qu’ils porteraient la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre (Ac 1:8).

Le don des langues annonce que Dieu veut faire exploser les barrières, faire sortir les premiers disciples de leur conception d’un Évangile réservé́ au peuple juif, susciter une vision universelle. C’est sans aucun doute pour cela que le don des langues est le premier à s’être manifesté, au jour de la Pentecôte, à des hommes et des femmes qui étaient tous des Juifs, venant de différentes régions du monde pour un pèlerinage à Jérusalem.

Le don des langues a été la possibilité surnaturelle de communiquer avec ces gens dans leur langue maternelle (facilité de communication, pénétration du message), mais surtout un signe pour eux de l’universalité de l’Évangile. À l’époque, pour les Juifs, la langue sacrée, celle des messages divins, était l’hébreu. Or, cette fois, Dieu parle toutes les langues des peuples !

Ce don initial du Saint-Esprit, manifesté par le don des langues, deviendra aussi un point de repère de l’action du Saint-Esprit, ce qui explique que dans Ac 10 et 19, la réalité de la descente du Saint-Esprit se manifeste par le même don que celui de la Pentecôte. Pour bien montrer que l’expérience de l’effusion de l’Esprit est offerte à tous, le phénomène du don des langues se répète à certains moments cruciaux.

Paul lui-même dira « Je parle en langues plus que vous tous » (1Cor 14:18), et effectivement dans son action d’évangéliste à travers le monde roman de l’époque, il a dû en avoir bien besoin.


Réflexion sur le don dit de «glossolalie» 

(de type pentecôtiste ou charismatique)

Il s’agit d’un parler en « langues extatiques », c’est-à-dire incompréhensibles, censées être des langues des anges, des langues du ciel ; plus rarement, il s’agit de langues existantes.

Cette expérience est considérée comme le signe du « baptême de l’Esprit » à distinguer du baptême d’eau. Il donnerait au chrétien une nouvelle puissance spirituelle.

Il s’agit d’une pratique de prière par l’Esprit, en langues, ou encore de chant en langues, voire de prophétie en langues. Ceux qui pratiquent le parler en langues le décrivent en quelque sorte comme une forme de super-prière ou de super-louange adressée à Dieu. Ils disent ressentir un grand bien-être, lors de cette expérience ! Dans certains milieux (pentecôtistes surtout), on pratique cet exercice spirituel en groupe, lors des rencontres de l’assemblée, tandis que dans d’autres milieux, en se référant à 1Cor 14, on préfère le faire personnellement chez soi et non pas dans l’assemblée.

De toute façon que ce soit en public ou en privé, pour beaucoup de chrétiens, le « parler en langues » est la marque d’un véritable renouvellement par l’Esprit-Saint. 

Cette pratique pose un certain nombre de problèmes, au regard de l’enseignement du Nouveau Testament : Elle va à l’encontre de la description la plus claire de ce qu’est le don des langues (Ac 2où il s’agit de langues existantes, avec un but de témoignage et non de prière personnelle.

Le seul texte qui pourrait sembler accréditer la thèse de la glossolalie est 1Cor 14. Or, ce texte est globalement négatif par rapport à un parler en langues généralisé tel qu’il se pratiquait à Corinthe (où, il faut le rappeler il existait un parler en langues païens, de type extatique, pratiqué dans les cultes à mystère…)

À ce sujet, il faut rappeler que : Paul écrit d’Éphèse et ne sait donc pas exactement ce qui se passe à Corinthe. Il ne peut condamner en bloc le parler en langues, car il sait qu’il existe un don des langues authentique, venant de Dieu. Mais il sait aussi qu’il en existe une contrefaçon, et c’est pourquoi il donne des règles précises.

On peut très bien comprendre le texte de 1Cor 14 sans présupposer que l’apôtre parle de langues extatiques. Si l’on comprend qu’un parler en langues étrangères dans une assemblée où il n’y a pas d’étranger est inutile, le texte est également clair et compréhensible.

 Dans cette hypothèse, le parler en langues est un signe du baptême du Saint- Esprit et est par conséquent destiné à tous, puisque Dieu désire que tous soient baptisés et remplis de son Esprit. Or, on trouve des récits de conversion, de baptême et de réception de l’Esprit dans le livre des Actes où il n’y a aucune mention du parler en langues (Ac 2:41 ; 8:38-40 ; 9:17-18 ; 16:15)

Paul dit clairement que le don des langues n’est pas attribué à tous mais seulement à ceux que l’Esprit a choisi pour ce ministère (1Cor 12:7-11 ; 28-30). Le don des langues est un don parmi d’autres, que Dieu confie à des hommes et à des femmes qu’il choisit.

Par définition, un don spirituel n’est pas destiné à la personne qui le reçoit mais à l’utilité commune. C’est l’enseignement de tout 1Cor 12. Par exemple, la prière personnelle n’est pas un don spirituel. Elle est une composante essentielle de la vie du chrétien, en ce sens qu’elle concerne surtout ma relation personnelle avec Dieu (tout comme la méditation de la Parole de Dieu, par exemple). Si le don des langues est une « super-prière », on comprend mal en quoi il est un don spirituel pour l’utilité commune.

La glossolalie serait un don spirituel essentiellement important pour l’Église, dans sa prière ou son adoration. Or, l’apôtre Paul dit clairement que « les langues sont un signe pour les incroyants » (1Cor 14:22). Comme dans Ac 2, il est donc question d’un don, non pas tourné essentiellement vers l’Église, mais vers le monde, pour l’évangélisation.

S’il restait un ultime argument contre la glossolalie « super-prière » par l’Esprit, c’est le fait que nous n’avons aucune mention de Jésus-Christ la pratiquant.

Si c’était le signe du baptême de l’Esprit, Jésus aurait dû parler en langues au moment où la colombe descendit sur lui. Si c’était un moyen privilégié de contact avec Dieu, il aurait dû le pratiquer, lui, notre modèle. Mais Il ne l’a pas fait ! 

Pourquoi ?

Parce que la prière toute simple, dans sa langue, était la vraie source de communion avec son Père (Dieu est un Dieu qui parle de manière compréhensible).

Parce que le vrai don des langues d’Ac 2 était réservé à ses disciples qui devaient évangéliser le monde, alors que lui, le Christ était venu pour « les brebis perdues d’Israël ».

Voilà pourquoi Jésus-Christ avait tous les dons spirituels énumérés en 1Cor 12 et ailleurs, sauf celui des langues.

‘’Il Est Écrit’’ de Rémy Ballais

Je me permet de rajouter, le fait que des fidèles prient dans une langue dite la Langue des Anges lors des assemblées chrétiennes, me fait étrangement penser, aux cultes religieux vaudou, lorsque le prêtre ou la prêtresse dans un état de transe se met à prier dans une langue mystique en invoquant une ou des forces invisibles. 

Comment savoir, si les prières dites en Langues des Anges des fidèles des dites églises évangélistes sont réellement destinées à Dieu et non pas au Malin ?

Parole d'un chrétien 


18.5.24

ART N° 16 - LES DONS




Le Saint Esprit

 

Nombreux sont ceux qui pensent avec conviction posséder ‘’l'Esprit Saint’’ et ont dans le même temps ‘’les dons célestes’’.


Mais comment savoir ce qu'ils prétendent est exact ?


Dans les environs de l'an 1000 av Jésus Christ, voici comment les hommes pieux étaient considérés : « Ps 12:1-5 ; 14:2-6 ».

Alors que la communauté chrétienne de notre ère est supposée à la face du monde être exemplaire, des membres maîtres spirituels, le constat est aussi amer qu’au temps de David plus de 3000 ans après JC. Ac 3:12.

Ce qui semble être un paradoxe dans les différentes églises dites chrétiennes, c'est qu'il n'existe aucune entente, aucun échange et de partage entre les membres des différentes églises concernant le Fruit de la Connaissance, la Bible. La raison à cela, c’est qu’ils se disent tous investis de l'Esprit Saint et être en connexion directe avec Dieu. 1Cor 13:1-3,13 14:1-4, 23.

 

Sur ce sujet, je place la barre très haute, car jamais il ne me viendrait à l’idée de me venter d’être investit de ‘’l’Esprit Saint de Dieu’’ à moins d’être fou et à dessein d’être au service d’un autre maître, mais surtout, parce que je n’en suis pas digne. 


L'Esprit Saint pour celui qu'il le possède est aussi rare qu'un diamant caché, il serait même plus facile de trouver une mine de diamant que de recevoir l'Esprit Saint de Dieu. 

Celui ou celle qui possède ‘’l'Esprit Saint’’, est ‘’Oint’’ (Élu), ‘’Apôtre’’ (Messager) de Dieu. Il est en mesure avant quiconque de prophétiser n’importe quel événement majeur, ce qu'il adviendra d'une personne, d'une nation et mieux que quiconque d’enseigner ce qui doit-être compris de la Parole de Dieu, en plus de posséder les dons célestes. Jn 14:12

Celui ou celle qui possède ‘’l'Esprit Très Saint de Dieu’’ ne recule devant aucun danger quelque soit la dangerosité d’un lion affamé, d’un serpent venimeux...                                                  Dn 3:1-100 (24-30) ; 6:2-29 ; Ac 28:1-10.

Ceux et celles qui disent avoir ‘’l'Esprit Saint de Dieu’’ n'ont pas la moindre idée de leur ignorance. A les écouter, il serait plus facile de recevoir ‘’l'Esprit Saint de Dieu’’ qu'un étudiant de s'inscrire à une école ou à une université de son choix. Rien que d'y penser je pouf de rire ! Hé 6:1-8. 

Les églises dites chrétiennes ainsi que les pasteurs, les prêtres n'ont plus d’utilité d’être depuis que le Messie a été Crucifié et qu’Il Est Ressuscité. Son Sacrifice fait de Lui, Le Grand Prêtre Éternel vers qui tout chrétien doit prier, se confesser, louer. Il Est l’Église, la Tête Spirituelle et non pas celle faite de mains d’homme du monde temporel et éphémère.                                              Hé 1:1-14 (7:11-28 ; 10:1-22...). Mt 23:8-12

Dieu Aurait-Il divisé ‘’Son Saint Esprit’’ à des guides spirituels divisés et dont l’enseignement est aussi différent qu’il existe d’églises dites chrétiennes ? Mt 5:17-20 Gal 1:6-12 ; Jc 2:10-11.

Dans les hôpitaux et corps des armées il existe des aumôneries de confessions religieuses diverses qui sont représentées, pour autant, y a t-il eu depuis leur création des aumôniers prêtres et pasteurs qui au travers de l’Esprit Saint de Dieu ont réalisé des guérisons miraculeuses reconnues par le corps médical et le corps des armées des patients condamnés ?  

 

Si j'étais investi de l'Esprit Saint, je ne me contenterai pas seulement de la messe du dimanche ou d'une quelconque fête religieuse au cours de l’année pour réaliser des guérisons miraculeuses au Nom de Dieu. Je n’irai non pas en des lieux comme à Lourdes, à Fatima, à Guadalupe… où chaque année pratiquement, de sois disant dons de guérisons et apparitions se produisent. Jésus qui allait de ci delà prêcher la Bonne Nouvelle et guérissait sans rien réclamer en échange : muets, aveugles, malentendants, paralysés, lépreux, possédés… j’irai là où l’on ne m’attend pas tous les jours de la semaine afin que la Toute Puissante Parole de Dieu soit entendue et que la foi abonde chez les plus sceptiques des païens. 

 

Les dons de guérisons comme les apparitions extraordinaires ne sont que des leurres pour amasser le plus possible la dime et asseoir leur domination et autorité spirituelle sur leurs ouailles. Il ne s’agit là que de fables et arnaques ! Guérir des âmes aux maux invisibles plutôt que ceux qui sont visibles et connues de tous, c'est un peu comme faire de la magie en faisant croire qu'il s'agit d'un véritable Miracle, Don de Dieu. 


Les fidèles des cultes païens font et disent pareillement de leurs divinités par l’intermédiaire de leurs prêtres, pour autant, devons nous croire et avoir foi en ces divinités de pacotilles et les vénérer ?         Mt 7:15-16 ; 24:4-510-13 ; 2P 2:1-3.


 

Parole d'un chrétien

 

10.5.24

ART N° 15 - STAUROS ET CRUX


LA CROIX

 

 

Jadis je portais une Croix autour de mon cou comme font la plupart des personnes croyantes sincères, j’étais persuadé qu’elle me protégeait du mal.

Jusqu’au jour où j'ai fait la rencontre d’une personne qui me fit prendre conscience de la signification de la Croix et me dit imaginez qu’une personne tue vos enfants avec une quelconque arme, un couteau...

Porteriez vous au tour de votre cou en guise de symbole, l’instrument qui aurait servi à ôter la vie de vos enfants ?  

Depuis cette pertinente réflexion je fus ébranlé au point que je l’ai retiré de mon cou et dès cet instant, j’ai commencé à étudier la Bible de manière assidue.

La plupart des églises de la chrétienté enseignent que l’instrument de supplice sur lequel Jésus Christ a été mis à mort était une Croix. Ce mot est tiré du latin Crux.

 

Le mot grec rendu par « Croix » dans de nombreuses traductions modernes de la Bible, est Stauros.

En grec classique, ce terme désigne simplement un poteau dressé ou pieu.

Plus tard, il en est venu à s’appliquer aussi à un poteau d’exécution muni d’une barre transversale.

C’est ce que reconnaît un dictionnaire biblique en ces termes 

« Le mot grec (Stauros) que l’on traduit par croix signifie à proprement parler poteau, c’est un pieu dressé ou palis, auquel on pouvait pendre quelque chose ou qui pouvait servir à clôturer un terrain. Même chez les romains la Crux (dont dérive notre mot Croix) devait être à l’origine un poteau droit»

Il est ainsi défini : Bois coupé et prêt à être utilisé, bois de chauffage, bois de construction, étc. Pièce de bois, bûche, poutre, pieu, gourdin, bâton, poteau sur lequel les criminels étaient empalés, bois sur pied, arbre. Ac 5:30 10:39 ; Ga 3:12-14 ; Dt 21:22-23.

Dans le grec original, pas un seul des nombreux livres du Nouveau Testament ne contient la moindre phrase prouvant même indirectement que le Stauros utilisé pour Jésus était autre chose qu’un Stauros ordinaire.

Rien ne prouve, à plus forte raison, qu’il se composait non pas d’une, mais de deux pièces de bois clouées ensemble en forme de Croix.

Ce n’est pas chose insignifiante que nos instructeurs nous trompent lorsque, traduisant les textes grecs de l’église dans notre langue maternelle, ils rendent le mot Stauros par Croix et qu’ils récidivent en faisant correspondre Croix à Stauros dans nos lexiques, sans prendre le soins d’expliquer que ce n’était en aucun cas la signification de ce mot aux temps apostoliques, que ce terme n’a revêtu ce sens principal, si tant est qu’il l’ait eu, que longtemps après et encore parce que, sans preuves valables, on a supposé pour une raison quelconque que le Stauros sur lequel Jésus avait été exécuté avait cette forme particulière. 

Dans la Bible de Jérusalem : il est question de '' Gibet ''. La Bible Crampon fait mention dans        Ac 5:30-31 ; 10:39-40 le pendant bois.

L’Origine Historique de la Croix

Des objets variés, marqués de Croix de différentes formes, datant d’époque bien antérieures à l’ère chrétienne, ont été retrouvés dans presque toutes les parties du vieux monde.

L’Inde, la Syrie, la Perse et l’Égypte ont toutes fournie d’innombrables exemples de tels objets.

L’utilisation de la Croix en tant que symbole religieux, dans les temps antérieurs au christianisme et parmi les peuples non chrétiens, peut probablement être considérée comme presque universelle, et, dans de très nombreux cas, elle était rattachée à une certaine forme de culte de la nature.

La forme de la Croix, deux poutres à angle droit, à son origine dans l’antique Chaldée, elle était employée comme symbole du dieu Tammouz (étant en forme de Tau mystique, initiale de son nom) dans ce pays et dans les pays limitrophes, y compris l’Égypte.

Vers le milieu du III e Siècle après J.C., ou bien les églises s’étaient écartées de certaines doctrines de la foi chrétienne ou bien elles les avaient travesties.

Pour accroître le prestige du système ecclésiastique apostat, les églises admettaient en leur sein les païens.

Le Tau ou T, dans sa forme la plus employée, avec la barre transversale abaissée, qui fut adopté pour représenter la Croix du Christ. 

Fait étrange mais incontestable, dans les siècles qui ont précédé la naissance du Christ et, depuis lors, dans les pays qui n’ont pas été touchés par l’enseignement de l’église, la Croix a été utilisée comme symbole sacré.                                                                

Les adorateurs de Bacchus en Grèce, de Tammuz à Tyr, de Bel en Chaldée, et d’Odin en Norvège, représentaient chacune de ces divinités par un symbole en forme de Croix. Les prêtres égyptiens et les rois pontifes tenaient la Croix en forme de Crux Ansata, qui représentait leur qualité de prêtres du dieu soleil et portaient le nom de signe de vie. 

Contrairement à La Croix, le Poteau de supplice ou Gibet a toujours été considéré, comme étant, un instrument de souffrance et de mort. Ga 3:10-14.

 

Au cour du règne de Darius, Assuérus (Xerxès 1er), deux portiers du palais furent pendus, attachés, à un Poteau, ce qui était le châtiment que les Perses infligeaient ordinairement aux traitres. De même, Hamân et ses deux fils furent pendus à un Poteau. Est 2:21-23 ; 5:14 ; 6:4 ;  7:9-10 9:10-1425

D’après la loi juive, ceux qui étaient coupables de crimes comme le blasphème ou l’idolâtrie étaient d’abord lapidés, après quoi leurs cadavres étaient exposés sur des Poteaux ou arbres en guise d’avertissement. Dt 21:22-23 ; Jos 8:29 ; 10:26.

Alors pourquoi la Croix plutôt que le Poteau ?

 

Mais simplement parce qu’elle à toujours été dans de nombreux peuples païens un symbole religieux avant l’ère chrétienne, dans d’autres, elle était rattachée au culte de la nature et donc à la vie. Pour les pionniers de l’église catholique, il n’était pas concevable que le Messie, le Fils du Dieu Créateur, Dieu de l’Univers soit perçu comme un vulgaire criminel.

Le Gibet, Poteau de potence devient Croix et comme le mot Crux en latin qui phoniquement se confond au mot Croix, la traduction sera Croix. Le markéting est né et la messe est dite.

Parole d'un chrétien