6.7.24

ART N° 23 - FAUSSES IDÔLES

 


Images et Objets Idolâtriques

 

La Bible enseigne qu'il ne faut pas utiliser d'images, d'objets et les idolâtrés. 

Il est écrit : Ex 20:3-5 Ps115:4-8 ; Is 42:8 ; 1Jn 5:21 Dt 27:15.

Nombreux sont ceux qui pensent que les morts sont conscients dans un monde invisible et sont capables de venir en aide des vivants ou de leur nuire. Alors qu'en réalité, tout message provient des démons.

C'est pour cette raison Yahvé Dieu a interdit aux israélites de parler aux morts ou de toucher toute forme de spiritisme. 

Il est écrit : Dt 18:10-12.

Qui à part Jésus Christ, est monté au ciel ? 

Il est écrit : Ac 13:33-37 ; Jn 3:13.

La plupart des religions entre autre l'église catholique ne respectent pas la volonté de Dieu et entraînent des milliers de personnes crédules et innocentes à prier les morts, à l'exemple de Marie, mère de Jésus, de Ste Thérèse, de St Josèph, de St Thomas. Enfin bref, la liste des saintes icônes est si longue qu'il... !

Il est écrit : Mt 3:8-10.

Alors comme nous l'avons précédemment vu, les morts ne souffrent pas, n'entendent pas, ne voient pas, ne peuvent parler, par conséquent, ne peuvent exaucer une quelconque prière et nous venir en aide d'une façon comme une autre.

Il est écrit : Lv 26:1 ; 1Sm 12:20-21 ; Jr 10:1-15 ; Is 45:20. Qui plus est : Qo 9:5-6. Alors prions comme il nous a été recommandé : Mt 6:5-13 Jn 14:6

Si nous mourrons, c'est parce que nous avons hérité du péché du premier couple humain.

Il est écrit : Rm 5:12

Ils ne peuvent être ramenés à la vie que par la Volonté du Créateur.

Parce que c'est écrit : Jn 5:28-29 ; 11:38-44 ; Jb 14:7-15

Ép 6:18-20.

Parole d'un Chrétien  

 

29.6.24

ART N° 22 - PRODIGES






Miracles

 

 

Événements qui suscitent l’émerveillement ou l’étonnement ; phénomènes physiques qui dépassent les pouvoirs connus de l’homme ou de la nature et qui sont par conséquent attribués à une intervention surnaturelle.

Dans les Écritures hébraïques, le terme môphéth, parfois traduit par  miracle  signifie également présage ,  prodige  et  signe 1Ch 16:8-12…

Il est souvent employé de pair avec le mot hébreu ’ôth, qui signifie  signe Dt 4:34-35.

Dans les Écritures grecques, le mot dunamis puissance , est rendu par  œuvres de puissance  capacité ,  force miracle’. Lc 6:17-19 1Cor 12:4-11.

Pour celui qui en est témoin, un miracle est quelque chose d’étonnant qu’il est incapable de reproduire ou même de comprendre pleinement.

C’est également une œuvre de puissance qui exige des pouvoirs ou une connaissance plus grands que les siens. Mais pour celui de qui proviennent ces pouvoirs, il ne s’agit pas d’un miracle. 

Ainsi, de nombreuses actions de Dieu stupéfient les humains.

Jésus accomplissait ses œuvres ouvertement et publiquement il ne les entourait pas de mystère, il guérissait tous ceux qui venaient à lui, sans connaître d’échec sous prétexte que certains n’avaient pas suffisamment de foi. Mt 8:14-17 9:35-38 ; 12:9-13.

Les guérisons miraculeuses de même que la maîtrise des éléments se distinguaient par leur simplicité. Mc 4:35-41 5:21-42 10:46-52.

À la différence des prouesses de magie qui nécessitent des accessoires, une mise en scène, un éclairage et de rituels spéciaux, les miracles de la Bible étaient généralement accomplis sans ostentation, souvent, ils faisaient suite à une rencontre imprévue, à une requête, et avaient lieu sur la voie publique ou à un endroit improvisé. 1R 13:1-6 ; Lc 7:11-17 ; Ac 28:1-10.

L’auteur du miracle ne cherchait pas à se mettre égoïstement en évidence ni à s’enrichir, au contraire, il désirait avant tout glorifier Dieu. Jn 11:1-6, 11-45.

Les miracles n’étaient pas des actes mystérieux destinés uniquement à satisfaire la curiosité des témoins ou à les déconcerter. Ils étaient toujours utiles aux autres, parfois directement sur le plan physique, et surtout dans sur le plan spirituel, ils dirigeaient les personnes vers le vrai culte.

Tout comme rendre témoignage à Jésus, c’est ce qui inspire l’esprit de la prophétie, de même, de nombreux miracles désignaient Jésus comme l’envoyé de Dieu. Ap 19:7-10.

Les miracles inscrits dans la Bible ne concernaient pas seulement des choses animées, mais aussi des choses inanimées : par exemple calmer le vent ou la mer, Mt 8:23-27arrêter ou provoquer la pluie, 1R 17:1-16 18:41-45, changer de l’eau en sang ou en vin, Ex 7:19-21 ;            Jn 2:1-11.

Cette grande variété de miracles témoigne en faveur de leur origine divine, car il est logique de penser que seul le Créateur pouvait agir dans tous les domaines de la vie humaine et sur toutes sortes de matières.

Les miracles servirent plusieurs desseins importants. Le plus fondamentalement, ils permettaient de prouver et de confirmer qu’un homme bénéficiait de la puissance et du soutien de Dieu.          Ex 4:1-9.

Aussi bien pour Moïse que pour Jésus, le peuple tira cette bonne conclusion. Ex 4:28-31 ;           Jn 9:1-41. Par l’intermédiaire de Moïse, Yahvé avait promis qu’un prophète viendrait. Les miracles de Jésus aidèrent ceux qui en étaient témoins à l’identifier à ce prophète.                         Dt 18:18-22 ; Jn 6:14-15.

Au début du christianisme, les miracles s’ajoutèrent au message pour aider les gens à comprendre que Dieu soutenait le christianisme et qu'Il avait rejeté l’ancien système de choses juif. Hé 2:1-4.

Les dons miraculeux visibles au 1er siècle disparaîtraient avec le temps. Ils ne furent nécessaires que durant l’enfance de la congrégation chrétienne. 1Cor 13:4-11.

Aujourd’hui, on ne voit plus Dieu accomplir de tels miracles par l’intermédiaire de ses serviteurs chrétiens, parce que, dans le monde entier, ceux qui savent lire disposent de tout le nécessaire pour aider ceux qui sont illettrés mais disposés à écouter. Il y a des chrétiens mûrs qui ont acquis connaissance et sagesse par l’étude et l’expérience. Il n’est donc pas nécessaire, à l’heure actuelle, que Dieu opère ce genre de miracles pour attester que Jésus Christ est Le Libérateur qu’Il a établi, ou pour prouver qu’Il soutient ses serviteurs. Et même si Dieu continuait d’accorder à ses serviteurs le pouvoir d’opérer des miracles, cela ne convaincrait pas tout le monde, puisque même les témoins oculaires des miracles de Jésus n’acceptèrent pas ses enseignements.             Jn 12:9-11.

Toutefois, la Bible avertit les railleurs que Dieu fera des choses impressionnantes lors de la destruction du présent système de choses. 2P3:1-10 Ap 18:1-24 ; 19:1-21.

En conclusion, on peut dire que les hommes qui nient l’existence des miracles : soit ne croient pas en Dieu, soit croient qu’il n’a pas manifesté sa puissance de façon supra humaine depuis la création, mais leur incrédulité ne rend pas la Parole de Dieu sans effet. Rm 3:1-419-20.

Les récits bibliques des miracles divins, ainsi que le but louable qu’ils ont atteint, toujours en harmonie avec les vérités et les principes contenus dans Sa Parole inspirent confiance en Dieu. Ils donnent la ferme assurance qu’Il s’intéresse à l’humanité, qu’Il peut protéger ceux qui le servent et qu’Il le fera sans le moindre doute. Les miracles sont des modèles typiques, et leur relation renforce la conviction que Dieu interviendra dans l’avenir d’une manière miraculeuse, qu’Il guérira et bénira les humains fidèles. Ap 21:4.

Chaque année des milliers de personnes handicapées, malades de maladies incurables se rendent à Lourdes dans l’espoir d’être miraculeusement guéries, et c’est le cas selon des témoignages.

Tous les fidèles des différentes religions que compte le globe en disent tout autant, qu’ils ont été témoins de l’apparition de l’une de leurs divinités, pour d’autres, ont été guéris par l’une d’entre elle.

Ne s’agirait-il pas plutôt d’un piège, un filet tendu par Satan, une moquerie envers ces païens idolâtres ? Si non ! En quoi ces différents cultes sont-ils si différents des églises dites chrétiennes ?                    Mt 7:21-23 ; 21:23-25 ; 23:2-36.

                                            

Voyez par vous-même, si en tant que parent vous possédiez le don de guérison qui guéri toutes sortes de maladies et handicaps, et qu’au sein de votre famille, ou, celui de votre entourage, deux enfants sont handicapés, choisiriez vous de guérir l'un plutôt que l'autre ?

Combien plus le Père Céleste, le Dieu Tout Puissant, Dieu de l’Amour, Ferait bien plus encore si Il était l’auteur de tels miracles à Lourdes et dans tous ces lieux dit Saint. Mt 15:29-3132-38

La question se pose alors : si ce n'est Dieu Le Père, qui peut avoir un tel pouvoir et intérêt à faire cela, autrement dit, qui s'oppose à L'Éternel ?  

Les Apparitions

Ce mot signifie en grec "phantasma". Ce mot est diversement traduit par "fantôme" ou "apparitionMt 14:26 (Mc 6:49).   

Autrement dit une apparition est une illusion, un phénomène dépourvu de réalité. Messie Jésus assura ses disciples qu'il n’était pas un fantôme mais qu’il s’agissait bien Lui.                                 Mt 14:27-31 (Mc 6:50)

Ceux-ci s'imaginèrent voir un esprit alors qu'Il apparaissait sous forme charnelle et non en tant qu'esprit c'est pourquoi Il leur demandait de le palper. Lc 24:36-43 (Gn 18:1-8 ; 19:1-3).

L’Âme : dans les Écritures, le mot  Âme rend l’hébreu nèphèsh et le grec psukhè. 

 

D’après l’usage qu’en fait la Bible, ce terme désigne soit une personne, soit la vie qui anime, l’une ou l’autre. Pour bien des gens, cependant, l’âme est la partie immatérielle ou spirituelle de l’être humain, qui survit à la mort du corps physique. La croyance selon laquelle l’âme continue d’exister après la dissolution du corps est matière à spéculations philosophiques ou théologiques plutôt que simple article de foi, d’ailleurs, nulle part les Saintes Écritures n’enseignent expressément cette croyance. Ps 146:3-4 ; Qo 9:1-10 (Ecclésiaste) ; Mt 10:28.

                                           

La Mort : cessation de toutes les fonctions vitales.

Après l’arrêt des activités respiratoire, cardiaque et cérébrale, la force vitale quitte peu à peu les cellules de l’organisme.

Les Écritures indiquent également que la mort des humains et des animaux est la conséquence de la perte de l’esprit (force agissante) de vie (héb : rouah hayyim.Qo 3:19-22 9:5-6,10.

La mort est parfois décrite comme un sommeil ou d’un repos. Ap 14:13.

A la lecture de Ap 6:9-11, nous pourrions penser que ces âmes sont conscientes, toutefois n’oublions pas que les visions prophétiques, ne sont que des métaphores obscurées et non telles qu’elles devraient apparaître, ou, sont la réalité de notre monde (Ap 12:1-3…)

 

Alors, qu’en est-il des apparitions que beaucoup prêtent foi ?

Les récits bibliques en disent long concernant les fils de Dieu. Gn 6:24-513 ; Nb 13:33. Depuis Adam et Éve (Gn 3:1-4…), le monde git au pouvoir du Méchant Satan le Diable (1Jn 5:19 Ap 12:7-9). En fait, les écrits nous enseignent qu’il est : Ép 2:1-2. C’est par la communication que Dieu a créé l’homme, qu’Il fit connaître à Moïse ces Commandements, qu’Il fait savoir à Abraham qu’il aura un héritier (Gn 1:26 ; 17:1-22 ; Ex 20:1-17). En fin bref, c’est par la communication que le Diable, lui aussi, communique à l’homme une pensée de sa propre nature (Jb 1:6-22 2:1-13 ; Mc 5:1-17). Les récits sont clairs Satan et sa légion de sbires domine le monde, plus particulièrement sur tous ceux qui ont prétexte a s’opposé à la Volonté de Dieu (Mt 13:14-15 car 2Cor 4:3-4), contrairement aux fidèles (Col 1:9-14 2Tm 2:24-26).  

Comprenez bien que, les dites apparitions de la vierge Marie, ou, celles des dits saints en différents lieux du globe, ainsi dans des diverses séances de spirites qui montreraient à beaucoup qu’il s’agirait de l’esprit de l’un de leur parent, enfant, ami (es) défunt (es) qui se manifeste, alors qu'en réalité derrière cette mascarade, il s'agit d’esprits démoniaques qui se jouent de la crédulité des âmes en peine et de rien d’autre ! Is 47:13-15 ; Lv 20:6 Dt 18:9-14 ; Jr 10:1-2 ; 2Cor 10:7. Un mort reste décédé jusqu'au Jour du Jugement (Ac 17:31 ; Jn 12:47-50).

 

Parole d'un Chrétien

 

21.6.24

ART N° 21 - EAU MIRACLE





L’Eau Bénite

 

Le dictionnaire Larousse définit ainsi le bénitier. Cet objet, large et peu profond, est l’apanage exclusif des lieux de culte catholiques. L’eau bénite est fabriquée à partir d’une eau naturelle, à laquelle on ajoute parfois du sel également béni. C’est une eau qui a fait l’objet d’un rituel très précis, chez les catholiques, les anglicans, les orthodoxes orientaux l’eau bénite est considérée comme un sacramental, au même titre que les crucifix, médailles, images pieuses, rosaires, cendres et rameaux. Elle est utilisée pour les baptêmes, bénédictions de personnes, objets, ou lieux, mais aussi comme protection contre le démon. L’eau a toujours fait partie des rituels liturgiques bibliques. Jésus a été baptisé dans le Jourdain, a marché sur l’eau, a proclamé être la source d’eau vive (Jn 3:3 4:14).

 

Dans l’antiquité romaine, le 21 avril, était célébrée la fête Palilia (Palès, déesse des bergers) au cours de laquelle les bergers aspergent leur troupeau afin de les préserver des maladies. Les armées romaines sont également soumises à des aspersions solennelles avant le départ pour la guerre. Son usage est ancien puisque le théologien Tertullien, à la fin du 2e siècle, mentionne déjà les aspersions d’eau faites par les chrétiens pour chasser les démons. Elle est utilisée par le prêtre pour asperger les fidèles en signe de protection et de conjuration. Des amulettes d’eau bénite étaient accrochées à l’entrée des maisons pour protéger les habitants. L'Église catholique souhaite en effet encourager la dévotion privée et la prière intériorisée. Pour cela, elle favorise la diffusion des objets de piété devant accompagner le croyant au quotidien. On voit alors l’apparition de nouveaux objets comme les bénitiers de chevet décoré d’images sacrées (Vierges à l’enfant, croix, figures saintes…) qu’il était d’usage de suspendre au chevet de son lit. Dépassant le feu purificateur, qu’elle éteint jusqu’à le faire périr, l’eau fait partie de tous les rites de purification. Outre le nettoyage extérieur du corps que confère l’eau, elle a aussi cette faculté d’effacer les difficultés et les péchés et les péchés des croyants, à son contact. Déjà, en Grèce antique, les lustrations lavent les individus de la souillure du crime, mais également toute une population comme se fut le cas de la purification du peuple athénien après le massacre de Cylon, conspirateur athénien qui avait envisagé d’usurper le pouvoir. Dans le monde, les exemples ne manquent pas allant de la purification dans le Gange dans la religion hindouiste, au baptême chrétien, en passant par les ablutions dans l’islam. Outre l’aspect de purification et de protection, la symbolique de l’eau s’est dotée au cours de l’histoire d’une faculté de guérison. En Europe, au néolithique, ont été retrouvées des traces de culte près de sources. En effet, le contact avec certaines eaux peut permettre la guérison de maladies. Chaque année en France, au mois d’août, le pèlerinage de Lourdes rassemble plusieurs milliers de personnes venues se baignées dans la source qui a jailli du rocher où sainte Bernadette a aperçu la Vierge. A ce jour, 67 guérisons ont été reconnues par l’Église catholique. D’un point de vue scientifique, les propriétés curatives de certaines eaux ont été démontrées et l’hydrothérapie est tout à fait indiquée dans le traitement de certaines maladies.

Source : Association des Personnels Scientifiques des Musées de la Région Centre.

 

Est-elle sans risque ?

Une étude sur l’eau bénite dans les églises et les chapelles de l’Autriche révèle qu’on pourrait décrire l’eau bénite comme de l’eau sale, puisqu’on y retrouve les mêmes bactéries que dans les matières fécales. L’étude intitulée « Holy springs and holy water : underestimated sources of illness ? », en français « Source et eaux bénites : sources de maladies sous-estimées ? »  a été publiée l’an dernier dans le Journal of Water and Health, qui est produit en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé.

Les chercheurs de l’Institute of Hygiene and Applied Immunology de l’Université de médecine de Vienne ont testé 21 sources et 18 fonts en Autriche, selon ABC News. Ils ont découvert que la majorité de l’eau testée contenait des bactéries nuisibles, comme l’E. coli,* qui peut causer la diarrhée, de la fièvre et des douleurs abdominales.

« Parmi toutes les sources d’eau bénite étudiées, seuls 14 % étaient conformes aux exigences microbiologiques et chimiques établies par les règlements nationaux sur l’eau potable », révèle le résumé de l’étude. Pourtant, cette eau bénite sale se retrouve régulièrement sur la peau des pratiquants pendant les cérémonies de baptême et d’autres activités religieuses. Elle touche leurs lèvres, elle est aspergée sur leur front et elle est souvent avalée, selon l’étude.

L’eau bénite a la réputation de guérir, mais Dr Alexander Kirschner, un des chercheurs ayant participé à l’étude, a dit à ABC que l’eau bénite peut causer des maladies, en particulier chez les personnes qui fréquentent les chapelles d’hôpitaux et qui sont déjà affaiblies.

* Parmi les souches pathogènes, les E. coli entérohémorragiques sont responsables de troubles variés, allant d'une diarrhée bénigne à des formes plus graves comme des diarrhées hémorragiques pouvant évoluer vers des atteintes rénales sévères telles que le syndrome hémolytique et urémique 

(SHU).

 

Il serait plus qu’opportun suite à cette étude que les prêtres affichent au dessus des bénitiers l’interdiction absolue de boire de cette eau, tout en avertissant les fidèles du risque de bactéries fécales qui s’y trouveraient et que les fidèles aient l’assurance que cette eau soit régulièrement remplacée. Le risque aussi sont les attaques visant spécifiquement les chrétiens, l’eau dite bénite dans les bénitiers peut volontairement être empoisonnée.

 

L’Eau une Divinité ?  

 

Non ! Dieu dispense l’eau (Dt 11:10-15). L’eau sert de barrière ou frontière naturelle infranchissable, mais, par l’action de Dieu, elle devient franchissable, comme la séparation des eaux de la voûte céleste, et lorsque les eaux se fendirent c’est uniquement par la Volonté de Dieu (Gn 1:6-7 Ex 14:16-17, 21-22), la traversée du Jourdain (Js 3:14-17). La pratique mystique et technique pour que de l’eau naturelle devienne de l’eau bénite protectrice qui purifie l’âme du péché, guérie miraculeusement et délivre des influences démoniaques telle qu’elle est présentée par l’église catholique, n’a de pouvoir que son effet naturel. Car si l’on se réfère à la Bible pour qu’elle ait cet effet miracle, il est nécessaire que les prêtres soient investis de l’Esprit Saint de Dieu (Mt 7:21-23 ; 21:23-25 ; 23:2-36).

 

Il est formellement précisé, que chaque année en France, au mois d’août, le pèlerinage de Lourdes rassemble plusieurs milliers de personnes venues se baignées dans la source qui a jailli du rocher où sainte Bernadette a aperçu la Vierge et qu’à ce jour, 70 guérisons ont été reconnues depuis par l’Église catholique.

 

Et à ce propos, le prochain sujet de l’article n° 22 s’intitulera : Magie, Miracle et Apparition. 


Parole d'un chrétien

15.6.24

ART N° 20 - LE TEMPLE

L’Éducation Spirituelle

 

 

Avant tout, un couple croyant ou non est une sphère où la communion entre conjoints doit être constamment recherchée. La recherche commune de la Pensée de Dieu, intensifie les liens de la communion du couple. Ép 5:25-33 ; 6:1-4, illustre parfaitement la Pensée de Christ-Jésus pour le couple chrétien.

 

Mais qu’en n’est-il de la situation opposée ? 

 

Exemple : en vertu de leur obédience, si l’un des deux parents est chrétien, l’autre musulman, et que l’un et l’autre ont une connaissance approfondie de l’enseignement que révèle leur Bible respective, l’enfant fera en règle générale le choix de suivre un enseignement plutôt que l’autre. Mais pour autant, fera t-il le bon choix ?

 

Il ne suffit pas d’avoir seulement une connaissance approfondie de la Bible, car comme chacun sait c’est à la portée de tous. Ce qui ne l’est beaucoup moins, c’est d’aller à l’encontre des croyances dogmatiques dont les enseignements ne sont pas avérés, d’un culte à l’autre. Paul fait savoir en : Ga 1:10, jusqu’à faire remarquer à Pierre : Ga 2:11-15. Effectivement que recherchons nous, la faveur des hommes ou à gagner celle de Dieu ? Ps 27:1-3.

 

L’important n’est pas de convaincre mais de faire réfléchir, car la vision de ceux que nous voulons convaincre est aussi vraie pour eux que notre propre vision l’est pour nous. C’est pourquoi il est important de bien méditer notre résolution avant de la pratiquer car, dans la vie, les mauvaises actions ont plus d’écho que les bonnes. La Méditation, force à réfléchir quiconque à la foi et même celui qui n’en n’a pas. De la Méditation naît la Sagesse. 1R 3:9 ; Pv 1:7 2:6 3:13. Et la Vérité apparaîtra comme une évidence à ceux qui impartialement cherchent réellement La Parole de Dieu. Mt 7:7-11.

 

Ce qui est certain, la Vérité du Créateur révélée dans la Bible montre une Parole offerte mais jamais imposée. Elle est reçue avec le risque qu’Elle ne soit pas acceptée, car Dieu nous a créés libres de croire ou de ne pas croire (Mt 13:10-17, 34-35).   

 

En vue du bien commun recherchons humblement ce qui plaît au Seigneur, alors inévitablement, nous nous retrouverons dans une même pensée (1 Cor 12:4-11).

 

Et rappelez-vous que l’origine du mot ''Église" signifie en grec ekklêsia, ''assemblée'' non pas un édifice, un monument mais un groupe, et qu’à partir de deux personnes qui se réunissent reflétant la gloire de Dieu au travers de Son Bien Aimé Fils Jésus-Christ Notre Seigneur elles sont l’Église. 1Cor 3:16 ; 7:17 Ac 17:22-34 Ép 1:17-23 3:7-12 Col 1:17-18

  

Les principes qui guidaient les premiers chrétiens n’avaient rien de commun avec les pratiques et l'enseignement des églises d’aujourd’hui. Ils ne manipulaient pas les foules en jouant sur leurs sentiments ou en les menaçant du feu de l’enfer. Ils ne se contentaient pas de prêcher le royaume de Dieu, ils donnaient eux-mêmes des exemples en matière d’amour et d’humilité, comme leur a enseigné le Seigneur Christ Jésus. Mt 22:34-40 ; Lc 6:27-38 Rm 12:17-21 ; 13:8-10...

 

C’est pourquoi il nous faut nous réapproprier la Bible afin d’apprendre et d’interpréter la Parole Divine comme elle se doit de l’être dans la Volonté de Dieu. J’invite donc le chrétien à faire de sa maisonnée une maison d’étude biblique (Mt 18:19-20). 

 

La maison d’étude biblique comprendra 7 membres au grand maximum, ce qui facilitera la compréhension, les réflexions pertinentes et explications inspirées que chacun aura des récits bibliques (Jn 8:31-32 ; 14:6). 

 

Si 10 participants se présentent en même temps et souhaitent participer à l’étude biblique, l’un d’eux ou des 7 de la maisonnée déjà constituée de 7 membres se dévouera en invitant dans sa maisonnée ou dans celle des 3 restants jusqu'à atteindre le nombre de participants exigé.

 

Les études bibliques auront lieu une à deux fois par semaine selon…, pour une durée de temps de deux à trois heures.

 

Il est plus que souhaitable, après des mois et des mois d’études consacrées à la Parole de Dieu, les disciples de la même maisonnée, échangent leur place pour une autre maison d’étude biblique afin de parfaire leurs connaissances spirituelles avec d’autres disciples du Seigneur Christ-Jésus.

 

Le bon ordre dans les réunions d’études : 1Cor 11:1-16 ; 14:26-39 (1Tm 2:9-14).

 

Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est une réussite.


Proverbe africain

 

De plus, les rassemblements quelle que soit la cause, n’y a pas mieux comme moment et endroit pour un terroriste de causer le plus possible de victimes. 

 

La foule est un mensonge, car elle nourrit l’illusion du succès. Et quiconque est dopé par le succès qu’elle génère cherchera inlassablement cet opium à nouveau. La foule rend idiot celui qui aime trop son ivresse. Si la foule nourrit l’illusion de l’idiot, l’idiot, aime bien nourrir à son tour la foule d’une illusion magique où tout passe par l’émotion. L’idiot est autant celui qui dirige la foule que celui qui fait la foule. La foule c’est le grandiose, c’est le spectacle, c’est l’excitation et l’exaltation des émotions qui triomphent bien souvent du bon sens. Si la foule aime aimer, elle aime aussi détester et lyncher et se laisser gagner par des mimétismes violents. La foule ne réfléchit pas, elle aime ou elle déteste. La foule, c’est le mensonge (Jn 2:23-25 6:14-27 ; Mt 27:15-27).

Réal Gaudreault



Parole d'un chrétien

7.6.24

ART N° 19 - MILITAIRE CHRÉTIEN



L’Aumônerie militaire

« Sur les théâtres d’opérations, nous sommes souvent sollicités par presque tout le personnel sur de nombreux points, pas toujours d’ordre spirituel (…) les aumôniers aident les militaires à mettre des mots sur leurs maux. Ni Psychologue, ni assistante sociale, ni père ou mère, ils sont un peu tout cela à la fois », explique le pasteur Bernard Delannoy, aumônier en chef du culte protestant,

Pour mieux comprendre le rôle et les missions de ces aumôniers militaires, Guy Tessier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale, a organisé le 30 mars 2011 une audition des aumôniers en chef des cultes israélite, catholique, protestant et musulman.

« Cette rencontre inédite pour notre commission a pour objet de faire le point sur la place des cultes dans le milieu militaire, notamment en opérations », a déclaré Guy Tessier.

Les aumôniers ont rappelé l'importance de leur mission aux côtés de tous les personnels de la défense et de leur famille, notamment dans le cadre des opérations extérieures. « Ce que se demandent nos soldats en opérations extérieures, c’est : « pourquoi sommes-nous là ? ». S’ils sont prêts à se battre pour des causes, la définition du cadre de leur intervention est parfois tellement floue qu’ils ne connaissent pas les raisons de leur présence. Bien souvent, les aumôniers doivent la leur rappeler. Ainsi, ce n’est pas pour que les femmes puissent vivre sans voile que les forces françaises sont présentes en Afghanistan, mais pour des raisons plus profondes, auxquelles nous pouvons parfois apporter des éléments de réponse », a ainsi expliqué aux députés le pasteur Bernard Delannoy.

Les aumôniers ont témoigné du rôle de la foi dans la compréhension des missions qui sont confiées aux militaires et précisé le soutien religieux qu'ils apportent, mais aussi de conseil au commandement qu'ils peuvent prodiguer en opérations extérieures. « L’aumônier a un double rôle », a précisé Abdelkader Arbi, aumônier en chef du culte musulman, « un rôle de soutien religieux et spirituel du militaire et un rôle de conseil au commandement. Par sa connaissance des populations, de leur culture et de leur religion, il peut apporter au commandement un éclairage spécifique ».

Des aumôniers militaires musulmans sont présents au Tchad, au Liban, en Afghanistan ou encore à Djibouti. « Très souvent, au retour de mission, le commandement se félicite de l’apport de l’aumônier militaire musulman », a ajouté M. Abdelkader Arbi.

Les aumôniers ont également souligné l'organisation des cultes au sein des armées comme un exemple de laïcité comprise et respectée. « Ma logique n’est pas de savoir ce que l’armée va faire pour moi mais ce que je peux faire pour les forces », a ainsi exprimé le grand rabbin Haïm Korsia, aumônier en chef du culte israélite, relayant la pensée de tous les représentants religieux qui aspirent à ce que les religions agissent pour l'État en termes de lien social ou de solidarité.

« Mon expérience de la société civile m’amène à considérer aujourd’hui que dans les armées s’élabore une laïcité sans exclusion et extrêmement pragmatique », a affirmé de son côté Mgr Luc Ravel, évêque aux armées, aumônier en chef du culte catholique.

Le président Guy Teissier s'est réjoui de constater que l'organisation des cultes au sein des armées était un cas d'école de la laïcité à la française.

Sources : Ministère des Armées

Ok ! Ce n’est pas tant les aumôneries militaires des cultes païens qui posent problème, mais plutôt celles qui se disent chrétiennes (catholiques, protestantes) dans les corps d’armée.

Le pragmatisme chrétien, est de veiller à l’Obéissance à l’Enseignement du Christ, et donc, à Pratiquer la Volonté de Dieu. 

Quelle autre œuvre et message spirituel évangélique qu’un chrétien soldat peut apporter dans un corps militaire formé à tuer, au risque en même temps de perdre la vie en opération ? 

Plus précisément, quelles sont les enseignements évangéliques qu’apportent les aumôniers qui réconfortent le militaire chrétien à faire ce dont pourquoi il est militaire, au risque de se faire tuer ou à ôter la vie d’un dit ennemi, qui plus est chrétien à qui son aumônier lui a conféré les mêmes explications d’encouragements avant d’être tué ?

Dans l’Ancien Testament, nombreux écrits montrent que Dieu a ordonné aux Israélites de faire la guerre contre d’autres nations, des nations païennes qui souhaitaient vouer à la destruction d’Israël et corrompent le peuple de Dieu. Mais depuis la Nouvelle Alliance qui abolie l’Ancienne, le chrétien n’est plus tenu d’aller faire la guerre au nom d’une quelconque autorité pour une quelconque cause. Ex 20:13 ; Mt 5:38-45 ; 7:12 ; Lc 6:27-36 ; Rm 12:17-19 et etc…

 

L’armure de Dieu que Paul décrit en Ép 6:10-20 que doit revêtir le chrétien, n’est certes pas l’armure guerrière pour guerroyer et verser le sang d’un quelconque ennemi, elle est simplement d’ordre spirituelle qui résiste et le protège au quotidien de la méchanceté et aux tentations impures du monde impie dans lequel il évolue. N’étant pas du monde tout en l’étant, le chrétien reste inébranlable dans sa foi et la Volonté de Dieu puisse qu’il est armé dans la Parole du Christ Jésus. Jn 15:18-19 ; 17:14-17… ; 1Jn 2:15-17.

 

Il est encore dit en « Rm 13:1-2 ». La soumission aux autorités pour un chrétien ne s’applique pas à n’importe quel prix, surtout d’un roi fou et encore moins à l’encontre de la Volonté de Dieu. La Soumission aux pouvoirs civils, c’est simplement l’obéissance aux règles de la vie quotidienne en charge du bien-être et du respect de chaque individu et cela quel qu’il soit. La Foi en Dieu c’est à la fois respecter la Loi Divine, également à celle des autorités du pays pour lequel il est natif.     Rm 3:19,31 ; 13:3-10Col 3:1-2 Mt 6:33 ; Ph 4:4-9.


Parole d'un chrétien

1.6.24

ART N° 18 - LES 10%



La Dime

 

10% donné ou payé, le dixième de biens offert à Dieu ou à son représentant. La Bible rapporte deux cas : Gn 14:18-20 28:20-22

 

L’obligation de prélever la dime cesserait lorsque l’alliance de la loi mosaïque viendrait à son terme après avoir été accomplie à la mort du Christ-Jésus. Ép 2:13-22 ; Col 2:13-14.     

 

Il est vrai que les prêtres lévitiques continuèrent à servir au temple et à prélever la dime de Jérusalem en 70 de notre ère, mais à partir de 33 de notre ère, les chrétiens étaient devenus membres d’une prêtrise nouvelle et spirituelle qui n’était entretenue par une dime.                       Rm 6:14 ; Hé 7:12 ; 1P2:9-10.  

 

En Hé 7:4-10, Paul montre que la prêtrise du Christ à la manière de Melkisédec est supérieure à celle de Lévi qui paya les dimes à Melkisédec. 

 

Mais rien dans la Bible n’indique qu’Abraham ou Jacob aient ordonné à leurs descendants de suivre leur exemple. 

 

Les disciples de Christ étaient encouragés à apporter leur soutien au ministère chrétien tant en participant eux-mêmes qu’en contribuant matériellement.  

 

Au lieu de donner une somme précise fixée, afin de couvrir les dépenses, le principe était d’apporter selon ce quelqu’un à et non pas par regret ou par contrainte.                                        Ac 18:12-17 ; 2Cor 8:1-15 9:7 1Tm 5:17-18 ; 2Th 3:7-9

 

Suis-je en contradiction avec Paul lorsque qu’il dit en : 1Cor 16:1-2 ?

 

 Réflexion

 

En vérité je vous le dis, ces bergers déguisés en brebis ne sont rien d’autre que des manipulateurs, des loups qui conduisent avec astuce des milliers et des milliers d’ouailles dans l’égarement falsifiant en interprétant sans le moindre état d’âme la Parole Divine de Dieu. 

 

Ces rassemblements de ces différents cultes dits chrétiens parfaitement huilés et réglés comme du papier à musique sont à la ressemblance des one man show, des meetings politiques où rien n’est laissé au hasard pour leurrer un public sincère et cruellement crédule de par son ignorance. 

 

Ces rassemblements n’ont comme seul but, se remplir les poches et accroître leur église respective. Ces pasteurs oiseleurs font le spectacle avec le même talent que sont les comiques et les professionnels du monde politique. Plus ils leurreront de fans, de partisans, de croyants et mieux cela sera pour eux.

 

Ô combien ils doivent en coulisse rire de cette ignorance, de cette stupidité grandissante et se frotter les mains. Car, sans l’ombre d’un doute il s’agit bel et bien d’une escroquerie en pleine lumière, une arnaque parfaitement orchestrée, un bizness bien juteux pour les fils du père du mensonge que sont ces marchands du temple. Mt 10:6-10 ; 15:4-9

 

Il faut-être né bêtise, pire encore, malfaisant, sans la moindre conscience, pour travestir la Parole de Dieu comme si de rien n’était. Mt 7:21-23 ; 23:1-7… Oui, ce que nous chérissons de tout notre être, des pasteurs en grand nombre ont saccagé, piétiné et réduit en solitude désertique La Vigne, Le Domaine de notre Seigneur (Jr 12:7,10) ! Ainsi s’accomplit la prophétie d’Isaïe : Mt 13:14-15.        

 

Ainsi depuis des siècles, les prêtres catholiques, pasteurs protestants et autres dans leur église respective leurrent insidieusement les fidèles en interprétant leurs actes comme venant de Dieu. Mais il est, en effet, impossible pour ceux là : Hé 6:4-6 ; 1Jn 2:19.

 

Les fidèles quant à eux, incroyablement crédules, suivent aveuglément ces dits envoyés de Dieu parce qu’il est dit en : Mt 23:3. Pour de nombreux fidèles ce verset peut prêter à confusion. Cette lacune, les dits prêtres et pasteurs en profitent pour justifier leur notoriété, leur puissance et leur fortune. Croyez-moi, il n'en faut pas plus pour abuser de faibles d'esprit, les sectes (églises) en sont remplies !    


Parole d'un chrétien

25.5.24

ART N° 17 - GLOSSOLALIE


Le Parler en Langues Don Spirituel

Le texte fondamental pour comprendre le don des langues est Ac 2. C’est le seul qui décrive vraiment le phénomène. D’après ce texte, les apôtres annoncent « les merveilles de Dieu » dans des langues étrangères (vts 8-11). Il s’agit de langues connues, compréhensibles et comprises !

Notons que le don des langues est le premier don de l’Esprit répandu sur l’Église. Ce n’est certainement pas par hasard… Jésus a annoncé à ses disciples, peu de temps auparavant, qu’ils porteraient la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre (Ac 1:8).

Le don des langues annonce que Dieu veut faire exploser les barrières, faire sortir les premiers disciples de leur conception d’un Évangile réservé́ au peuple juif, susciter une vision universelle. C’est sans aucun doute pour cela que le don des langues est le premier à s’être manifesté, au jour de la Pentecôte, à des hommes et des femmes qui étaient tous des Juifs, venant de différentes régions du monde pour un pèlerinage à Jérusalem.

Le don des langues a été la possibilité surnaturelle de communiquer avec ces gens dans leur langue maternelle (facilité de communication, pénétration du message), mais surtout un signe pour eux de l’universalité de l’Évangile. À l’époque, pour les Juifs, la langue sacrée, celle des messages divins, était l’hébreu. Or, cette fois, Dieu parle toutes les langues des peuples !

Ce don initial du Saint-Esprit, manifesté par le don des langues, deviendra aussi un point de repère de l’action du Saint-Esprit, ce qui explique que dans Ac 10 et 19, la réalité de la descente du Saint-Esprit se manifeste par le même don que celui de la Pentecôte. Pour bien montrer que l’expérience de l’effusion de l’Esprit est offerte à tous, le phénomène du don des langues se répète à certains moments cruciaux.

Paul lui-même dira « Je parle en langues plus que vous tous » (1Cor 14:18), et effectivement dans son action d’évangéliste à travers le monde roman de l’époque, il a dû en avoir bien besoin.


Réflexion sur le don dit de «glossolalie» 

(de type pentecôtiste ou charismatique)

Il s’agit d’un parler en « langues extatiques », c’est-à-dire incompréhensibles, censées être des langues des anges, des langues du ciel ; plus rarement, il s’agit de langues existantes.

Cette expérience est considérée comme le signe du « baptême de l’Esprit » à distinguer du baptême d’eau. Il donnerait au chrétien une nouvelle puissance spirituelle.

Il s’agit d’une pratique de prière par l’Esprit, en langues, ou encore de chant en langues, voire de prophétie en langues. Ceux qui pratiquent le parler en langues le décrivent en quelque sorte comme une forme de super-prière ou de super-louange adressée à Dieu. Ils disent ressentir un grand bien-être, lors de cette expérience ! Dans certains milieux (pentecôtistes surtout), on pratique cet exercice spirituel en groupe, lors des rencontres de l’assemblée, tandis que dans d’autres milieux, en se référant à 1Cor 14, on préfère le faire personnellement chez soi et non pas dans l’assemblée.

De toute façon que ce soit en public ou en privé, pour beaucoup de chrétiens, le « parler en langues » est la marque d’un véritable renouvellement par l’Esprit-Saint. 

Cette pratique pose un certain nombre de problèmes, au regard de l’enseignement du Nouveau Testament : Elle va à l’encontre de la description la plus claire de ce qu’est le don des langues (Ac 2où il s’agit de langues existantes, avec un but de témoignage et non de prière personnelle.

Le seul texte qui pourrait sembler accréditer la thèse de la glossolalie est 1Cor 14. Or, ce texte est globalement négatif par rapport à un parler en langues généralisé tel qu’il se pratiquait à Corinthe (où, il faut le rappeler il existait un parler en langues païens, de type extatique, pratiqué dans les cultes à mystère…)

À ce sujet, il faut rappeler que : Paul écrit d’Éphèse et ne sait donc pas exactement ce qui se passe à Corinthe. Il ne peut condamner en bloc le parler en langues, car il sait qu’il existe un don des langues authentique, venant de Dieu. Mais il sait aussi qu’il en existe une contrefaçon, et c’est pourquoi il donne des règles précises.

On peut très bien comprendre le texte de 1Cor 14 sans présupposer que l’apôtre parle de langues extatiques. Si l’on comprend qu’un parler en langues étrangères dans une assemblée où il n’y a pas d’étranger est inutile, le texte est également clair et compréhensible.

 Dans cette hypothèse, le parler en langues est un signe du baptême du Saint- Esprit et est par conséquent destiné à tous, puisque Dieu désire que tous soient baptisés et remplis de son Esprit. Or, on trouve des récits de conversion, de baptême et de réception de l’Esprit dans le livre des Actes où il n’y a aucune mention du parler en langues (Ac 2:41 ; 8:38-40 ; 9:17-18 ; 16:15)

Paul dit clairement que le don des langues n’est pas attribué à tous mais seulement à ceux que l’Esprit a choisi pour ce ministère (1Cor 12:7-11 ; 28-30). Le don des langues est un don parmi d’autres, que Dieu confie à des hommes et à des femmes qu’il choisit.

Par définition, un don spirituel n’est pas destiné à la personne qui le reçoit mais à l’utilité commune. C’est l’enseignement de tout 1Cor 12. Par exemple, la prière personnelle n’est pas un don spirituel. Elle est une composante essentielle de la vie du chrétien, en ce sens qu’elle concerne surtout ma relation personnelle avec Dieu (tout comme la méditation de la Parole de Dieu, par exemple). Si le don des langues est une « super-prière », on comprend mal en quoi il est un don spirituel pour l’utilité commune.

La glossolalie serait un don spirituel essentiellement important pour l’Église, dans sa prière ou son adoration. Or, l’apôtre Paul dit clairement que « les langues sont un signe pour les incroyants » (1Cor 14:22). Comme dans Ac 2, il est donc question d’un don, non pas tourné essentiellement vers l’Église, mais vers le monde, pour l’évangélisation.

S’il restait un ultime argument contre la glossolalie « super-prière » par l’Esprit, c’est le fait que nous n’avons aucune mention de Jésus-Christ la pratiquant.

Si c’était le signe du baptême de l’Esprit, Jésus aurait dû parler en langues au moment où la colombe descendit sur lui. Si c’était un moyen privilégié de contact avec Dieu, il aurait dû le pratiquer, lui, notre modèle. Mais Il ne l’a pas fait ! 

Pourquoi ?

Parce que la prière toute simple, dans sa langue, était la vraie source de communion avec son Père (Dieu est un Dieu qui parle de manière compréhensible).

Parce que le vrai don des langues d’Ac 2 était réservé à ses disciples qui devaient évangéliser le monde, alors que lui, le Christ était venu pour « les brebis perdues d’Israël ».

Voilà pourquoi Jésus-Christ avait tous les dons spirituels énumérés en 1Cor 12 et ailleurs, sauf celui des langues.

‘’Il Est Écrit’’ de Rémy Ballais

Je me permet de rajouter, le fait que des fidèles prient dans une langue dite la Langue des Anges lors des assemblées chrétiennes, me fait étrangement penser, aux cultes religieux vaudou, lorsque le prêtre ou la prêtresse dans un état de transe se met à prier dans une langue mystique en invoquant une ou des forces invisibles. 

Comment savoir, si les prières dites en Langues des Anges des fidèles des dites églises évangélistes sont réellement destinées à Dieu et non pas au Malin ?

Parole d'un chrétien