20.7.24

ART N° 25 - PEUPLE JADIS DE DIEU


Le Judaïsme

 

Il y a près de 4000 ans, Abram émigra d’Ur des Chaldéens, une métropole prospère de Sumer pour s’installer au pays de Canaan. Gn 11:31; 12:1-7.

 

Dieu choisit Abraham comme serviteur spécial en raison de sa fidélité, il lui fit ensuite un serment solennel. Gn 12:1-3 ; 22:1-18.

   

partir de lui, les Juifs ont dressé une généalogie qui commence avec son fils Isaac et son petit fils Jacob, dont le nom fut changé en celui d'Israël. Gn 25:19-26 ; 32:27-31.

Ce serment fut transmis aux fils d'Abraham jusqu'à la lignée de David. Gn 26:2-4 ; 28:13-17.

Israël eut 12 fils, qui fondèrent 12 tribus. L’une d’elles était Juda.

En 70 de notre ère, les Romains rasèrent Jérusalem et aucun Juif ne peut aujourd’hui déterminer avec exactitude de quelle tribu il descend.

 

Pour réaliser les promesses qu’il avait faites à Abraham, Dieu posa le fondement d’une nation en contractant une alliance spéciale avec les descendants du patriarche. Il institua cette alliance par l’intermédiaire de Moïse, le grand conducteur des Hébreux. C’est lui que l’Éternel fit sortir pour conduire son peuple vers la liberté, à Canaan, la terre promise. Dt 6:23-25 ; 34:10-12. 

L'Apostasie du Peuple Juif

La loi qu’Israël accepta se composait des Dix Commandements et de 600 lois qui sont des directives et d’instructions réglant la conduite quotidienne. Ex 19:1-8 ; 20:1-17 ; Lv 1:1                  aux chapitres 27:1-34.

Une prêtrise fut mise en place dans la lignée d’Aaron le frère de Moïse, alors que la nation d’Israël était en route vers la terre promise. Nb1:48-54 ; 3:1-13

David, de la tribu de Juda, monta sur le trône.1Sm 8:19-20 ; 2Sm 2:1-4.

Après la mort de David, son fils Salomon bâtit à Jérusalem le temple de Dieu qui remplaça le tabernacle.

Les grandes figures parmi ces prophètes furent Esaïe, Jérémie et Ézéchiel, qui tous trois avertirent la nation que Dieu était sur le point de la punir pour son culte idolâtrique. Is 57:1-13 ; Jr 2:1-37 ;     Ez 8:1-18  

Le châtiment tomba en 607 avant notre ère à cause de l’apostasie d’Israël, la nation. Yahwé permit à Babylone, alors puissance mondiale, de renverser Jérusalem et son temple. Exil de 70 ans et qui dura une bonne partie du VIe siècle avant notre ère. 2Ch 36:1-21 ; Jr 25:11-13 ; Dn 9:2. 

 Hellénisation

 

 En 539, Cyrus le perse vainquit Babylone, après quoi il permit aux Juifs de retourner dans leur pays et de rebâtir le temple de Jérusalem. Plus tard, les juifs subirent l’empreinte de la culture Perse.

 

En 332 avant notre ère, le général grec Alexandre le Grand se rendit maître du Moyen Orient. Les Juifs l’accueillirent à bras ouverts.

 

Les successeurs d’Alexandre le Grand poursuivirent de son projet d’hellénisation en imprégnant systématiquement l’Empire de la langue, de la culture grecque et juive. C’est ainsi, que les Juifs se mirent à parler grec au lieu de l’hébreu.

 

Vers le début du 3e siècle avant notre ère fut entreprise, la 1ère traduction en grec des Écritures hébraïques, appelée la Septante.

 

Au 1er siècle de notre ère, sous la domination des Romains, tous avaient des opinions religieuses et philosophiques divergentes.

 

On appelait les chefs juifs Rabbins ou Rabbis en raison de leur connaissance de la loi et ils devinrent des chefs spirituels.

 

Les divisions internes et externes se perpétuaient dans le judaïsme et une rébellion éclata contre Rome, si bien, qu’en 70 de notre ère, l’armée romaine assiégea Jérusalem, ravagea la ville, brûla son temple jusqu’à ses fondations et dispersa ses habitants

 

La loi orale dont les Pharisiens s’étaient fait les défenseurs, devint le centre d’un nouveau judaïsme : le judaïsme rabbinique. Les rabbins couchèrent la loi orale par écrit, l’ensemble devint connu sous le nom de Talmud ou Tanak.

 

Le Talmud est le résumé écrit de la Loi, augmenté d’explications et de commentaires postérieurs, il fut compilé par des rabbins à partir du II ème  siècle de notre ère jusqu’au moyen âge.

  

Les Croyances Juives 

Jb 14:1-14.

L’homme possède une âme immortelle qui survit à la mort

 

 Les deux croyances à la résurrection et à l’immortalité de l’âme sont contradictoires.

 

L’une se rapporte à une résurrection collective à la fin des jours, autrement dit, les morts qui dorment dans la terre se lèveront de la tombe, tandis que l’autre se rapporte à la condition de l’âme après la mort du corps.

 

On affirma, qu’à la mort d’un individu son âme continuait de vivre dans un autre monde, alors que son corps demeurait dans la tombe en attendant la résurrection physique de tous les morts sur la terre. Ps 146:4 Qo 9:1-10 ; Dn 12:1-2 ; Ac 2:29, 34.

 

Le judaïsme réformé, est allé jusqu’à rejeter la croyance à la résurrection en allant retirer ce mot des livres des prières de la réforme pour ne reconnaître que la croyance de l’immortalité de l’âme. 

 

Le Nom du Très Haut, ils se défendent de le prononcer

Les juifs disent que le Nom de Dieu est trop sacré pour être prononcé. Et pourtant, il y a quelque 3500 ans, Dieu dit à Moïse : Ex 3:13-15 ; Ps 135:13-14 ; Mt 6:9.

Le Nom du divin apparaît 6828 fois dans la Bible hébraïque.

A propos de l’ancienne injonction rabbinique défendant de prononcer le Nom du divin. L’encyclopédie Judaïque dit que si l’on évite de prononcer le Nom divin, YHWH, c’est à cause d’une mauvaise compréhension du 3e commandement. Ex 20:7 (Dt 5:11).

Le livre le Talmud est une interprétation humaine du livre de la Tôrah (Loi) des Écritures Sacrées de l’Ancien Testament et non plus, la Pensée de Dieu. 2Cor 4:3-4 Ps 146:3 Jr 10:23

Voilà ce qui explique jusqu’à nos jours la raison que le peuple d'lsraël n'est plus la nation élue de Dieu, et cela, parce qu’ils n’ont pas changé d’un iota. 2R17:7-41 ; 22:1-2 ; 23:24-27

Parole d'un chrétien

12.7.24

ART N° 24 - LA BABYLONE

  

  

C’est d'elle qu'il nous faut nous éloigner !


 

L’empire mondial des fausses religions, qui englobe toutes les religions dont les enseignements et les pratiques ne sont pas en harmonie avec le Culte Pur de Yahwé, Seul Vrai Dieu.

 

Babylone dont l’origine était Babel. Gn 10:8-10 ; 11:1-9. Celle-ci fut prise par les Perses sous les ordres de Cyrus le Grand en 539 av. J.C.

 

Par la suite, Alexandre le Grand projeta d’en faire la capitale de son empire oriental, mais après sa mort elle perdit de son importance.

 

Une inscription ancienne rédigée en caractères cunéiformes rapporte qu’il y avait à Babylone :

-       53 temples consacrés aux grands dieux,

-       55 chapelles de Marduk,

-       300 chapelles pour les divinités de la terre, 

-       600 pour celles du ciel,

-       180 autels pour la déesse Ishtar, 

-       180 pour les dieux Nergal et Adad et 12 pour d’autres divinités.

La civilisation sumérienne (Sumer faisait partie de la Babylone) était sous la coupe des prêtres. A la tête de l’état se trouvait le luyal (grand homme) ou représentant des dieux.

D’après la description qui nous est faite, elle entretenait des relations avec les chefs politiques et marchands qui accumulaient des richesses. Elle-même constituait un troisième élément qui se révélait être un repère de démons et persécutait les prophètes et les Saints. Ap 18:2-811-19, 24. 

Dans le symbolisme de l'Apocalypse, Babylone la Grande est représentée non seulement à un système religieux dépravé et démoniaque mais également sous les traits d’une femme qui domine sur les rois de la terre. Ap 17:18.

  

Dès le 2e siècle, l’église romain dénaturait à dessein la Parole Sacrée de Dieu, ce qui bien des siècles après donna naissance à une multitude d’églises dites chrétiennes.                     

 

Cette apostasie s’est développée au cours de plusieurs siècles pour atteindre son paroxysme au IVe siècle, sous le règne de l’empereur romain Constantin. Sous son règne, l’opposition de l’empire au christianisme prit fin et fut remplacée par des faveurs. L’impérial pontifex maximus, titre de Constantin en tant qu’empereur de Rome, devint le patron de celle qui, prétendant être l’église de Christ, était, en réalité, l’église du monde temporel et non celui du monde spirituel.

 

L’empereur l’ayant pris par la main, l’aida à conquérir la popularité, le prestige et la haute situation qui lui permit plus tard, lorsque le pouvoir impérial fut affaibli, d’élever ses propres représentants sur le trône religieux du monde, à la place de l’empereur, avec le titre de souverain suprême de la religion ou de pontifex maximus, titre que portent maintenant les papes. Tel était la réalité, une fois que les Apôtres morts, le commencement de l’église catholique romaine, quoiqu’un grand nombre de ses pratiques actuelles aient été introduites bien plus tard encore.


Les chrétiens apostats du 2e siècle adoptèrent l’apparat de la religion romaine païenne. 


Ils s’écartèrent de la pureté de leurs origines bibliques pour se revêtir du vêtement et des titres qu’arboraient les païens romains et pour s’imprégner de la philosophie grecque.

 

Au 2e siècle, un flot de gentils ayant reçu une formation philosophique se convertit au christianisme. Ces admirateurs de la sagesse des grecs pensaient qu’il existait des points communs entre la philosophie grecque et les enseignements des écritures.

Quelquefois, chacun à sa manière, a dénoncé l’idée que la philosophie est un don spécial de Dieu aux Grecs au moyen de la raison humaine, au même titre qu’il gratifia les juifs de la révélation directe.

 

Les pères de l’église entreprirent de montrer systématiquement que derrière le langage simple dans lequel l’écriture se plaît à s’exprimer se cachent les enseignements des philosophes exposés dans les termes techniques obscurs qu’ils inventaient dans leurs académies.

 

Une telle attitude laissait la porte ouverte à l’infiltration de la philosophie et de la terminologie grecque dans les enseignements de la chrétienté, particulièrement la doctrine de la Trinité et la croyance à une âme immortelle.

 

Les pères de l’église se mirent à rechercher dans la terminologie philosophique deux termes techniques adaptés, l’un pour désigner la réalité selon laquelle chaque membre de la trinité est une personne distincte, l’autre pour signifier leur unité commune sous-jacente*.

 

Ils durent admettre que la conception d’un Dieu trine est un mystère que la raison humaine est incapable de résoudre.

 

Presque toute les religions tournent autour de la croyance selon laquelle l’âme humaine est immortelle et se rend dans un autre monde ou transmigre dans une autre créature à la mort.

 

Aujourd’hui, la plupart des religions de la chrétienté partagent cette croyance.

 

La subtile influence de la philosophie grecque constitua un facteur déterminant de l’expansion de l’apostasie qui suivit la mort des apôtres.

 

Dans le droit fil de l’enseignement grec de l’immortalité de l’âme sont : venus, le ciel, l’enfer, le purgatoire**, le paradis, les limbes***.

                                                                                

Aujourd’hui, dans différentes églises de la chrétienté, les évêques sont des nantis de prestige et de pouvoir, ils sont généralement bien rémunérés et font souvent partie de l’élite dirigeante de leur nation. 

 

* Sous-jacent signifie : qui ne manifeste pas ouvertement entre autre : caché.

 

** Le Purgatoire signifie : état ou lieu symbolique de purification temporaire, pour les défunts morts en état de grâce mais qui n’ont pas encore atteint la perfection qu’exige la vision béatitude.

 

 *** Les Limbes : séjour où les justes de l’ancien testament attendaient la venue rédemptrice du Christ : séjour de félicité des enfants morts sans le baptême. 

La Papauté

 

 Le titre de Pape (du grec papas, père) ne fut pas employé pendant les deux premiers siècles de notre ère. Il semble qu’il fallut attendre le 3e siècle pour qu’un évêque de Rome soit appelé pape. Ce titre fut conféré au pape Calliste.

 

A la fin du 5e siècle, le titre pape désignait d’ordinaire l’évêque de Rome et personne d’autre. Toute fois, c’est seulement au 11e siècle qu’un pape put exiger que ce titre ne s’applique qu’à lui seul.

 

L’un des premiers évêques de Rome à imposer son autorité fut Léon 1er  (Pape de 440 à 461 de notre ère.) Léon s’appropria le titre autrefois païen de pontifex maximusque s’attribuent encore les papes d’aujourd’hui et que portèrent les empereurs romains jusqu’à la fin du 4e siècle.

 

Léon 1er se justifiait en s’appuyant sur l’interprétation catholique des paroles de Jésus contenues en Mt 16:15-19Il déclara que puisque Pierre était le premier parmi les apôtres, l’église de Pierre devait se voir accorder la primauté parmi les églises. 


Par cette manœuvre, Léon 1er établissait clairement que si l’empereur détenait le pouvoir temporel à Constantinople, en Orient, pour sa part, il exerçait le pouvoir spirituel depuis Rome, en Occident. La réalité de ce pouvoir fut ensuite démontrée quand le Pape Léon III couronna Charlemagne empereur du Saint Empire romain en l’an 800.

 

Depuis 1929, les gouvernements considèrent le Pape de Rome comme un dirigeant d’un État souverain distinct, la cité du Vatican.

 

On décerne au Pape de nombreux titres, tels : Vicaire de Jésus Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Pontife Suprême de l’Église Universelle, Patriarche d’Occident, Primat d’Italie, Souverain de l’État de la Cité du Vatican. 

 

Nous lisons dans la Bible une mise en garde pour quiconque qui s’élèverait et utiliserait le titre de Père sur le plan spirituel, car cela signifierait une imposture pour le Père céleste. Mt 23:8-12.

 

Une autre cause de division fut la vénération des images. Au 8e siècle, les évêques d’Orient s’insurgèrent contre cette forme d’idolâtrie, ils entrèrent alors dans ce qu’on dénomme leur iconoclasme, (destruction des images). Avec le temps, ils retournèrent à l’usage des icônes. Ex 20:3-4 Dt 5:8-10.

 

Il faut se rappeler que le christianisme fut imposé à l’attention des empereurs à cause de l’agitation suscitée au sein du peuple par les prêtres païens qui s’alarmaient des progrès remarquables de cette foi. 

Trajan, Empereur 98-117 de notre ère, fut donc amené à proclamer des décrets visant l’élimination progressive du nouvel enseignement qui poussait les hommes à haïr les faux dieux.

L’histoire de l’église est basée sur la corruption et l’avidité de ceux qui avaient intérêt   de faire sa puissance, sa fortune et sa notoriété. Voilà l’apostasie dont l’apôtre Paul a parlé en disant qu’elle devait se développer et prospérer avant la seconde venue du Christ. Et il a souligné que l’une des raisons du retour du Christ serait de démasquer cette apostasie et de l’anéantir. Paul était d’avis que le jour du Seigneur pouvait venir sans être signalé par des démonstrations extérieures et au milieu de l’ignorance générale. Mais par la force de l’Esprit Saint, les apôtres étaient en mesure d’empêcher que la congrégation soit contaminée par l’apostasie. Mt 28:16-20 ; 2Th 2:1-5.


Ce n’est donc pas sans raison, en plus de l'inquisition, des croisades, des compromis politiques et mafieuses, sans omettre toute fois la pédophilie etc, que je considère l’église romaine (Catholique) comme étant La Mère des Fausses Religions, plus insidieuse que la Babylone elle même. Ap 17:1-18 18:1-24.


C’est ainsi que par la comparaison du “Blé et de l’Ivraie* ”, Jésus a indiqué que lors de son retour Il rassemblerait de nouveau les fidèles qui seraient alors en vie pour en faire des Serviteurs de Yahvé comme Lui. Mt 13:24-30, 36-43.

 

*Ivraie : graminée à graines toxiques, commune dans les prés et les cultures, où elle gène la croissance des céréales. Séparer le bon grain de l'ivraie. 

Une route peut prendre mille directions, la Vérité n’en connaît qu’une.

Parole d'un Chrétien

6.7.24

ART N° 23 - FAUSSES IDÔLES

 


Images et Objets Idolâtriques

 

La Bible enseigne qu'il ne faut pas utiliser d'images, d'objets et les idolâtrés. 

Il est écrit : Ex 20:3-5 Ps115:4-8 ; Is 42:8 ; 1Jn 5:21 Dt 27:15.

Nombreux sont ceux qui pensent que les morts sont conscients dans un monde invisible et sont capables de venir en aide des vivants ou de leur nuire. Alors qu'en réalité, tout message provient des démons.

C'est pour cette raison Yahvé Dieu a interdit aux israélites de parler aux morts ou de toucher toute forme de spiritisme. 

Il est écrit : Dt 18:10-12.

Qui à part Jésus Christ, est monté au ciel ? 

Il est écrit : Ac 13:33-37 ; Jn 3:13.

La plupart des religions entre autre l'église catholique ne respectent pas la volonté de Dieu et entraînent des milliers de personnes crédules et innocentes à prier les morts, à l'exemple de Marie, mère de Jésus, de Ste Thérèse, de St Josèph, de St Thomas. Enfin bref, la liste des saintes icônes est si longue qu'il... !

Il est écrit : Mt 3:8-10.

Alors comme nous l'avons précédemment vu, les morts ne souffrent pas, n'entendent pas, ne voient pas, ne peuvent parler, par conséquent, ne peuvent exaucer une quelconque prière et nous venir en aide d'une façon comme une autre.

Il est écrit : Lv 26:1 ; 1Sm 12:20-21 ; Jr 10:1-15 ; Is 45:20. Qui plus est : Qo 9:5-6. Alors prions comme il nous a été recommandé : Mt 6:5-13 Jn 14:6

Si nous mourrons, c'est parce que nous avons hérité du péché du premier couple humain.

Il est écrit : Rm 5:12

Ils ne peuvent être ramenés à la vie que par la Volonté du Créateur.

Parce que c'est écrit : Jn 5:28-29 ; 11:38-44 ; Jb 14:7-15

Ép 6:18-20.

Parole d'un Chrétien  

 

29.6.24

ART N° 22 - PRODIGES






Miracles

 

 

Événements qui suscitent l’émerveillement ou l’étonnement ; phénomènes physiques qui dépassent les pouvoirs connus de l’homme ou de la nature et qui sont par conséquent attribués à une intervention surnaturelle.

Dans les Écritures hébraïques, le terme môphéth, parfois traduit par  miracle  signifie également présage ,  prodige  et  signe 1Ch 16:8-12…

Il est souvent employé de pair avec le mot hébreu ’ôth, qui signifie  signe Dt 4:34-35.

Dans les Écritures grecques, le mot dunamis puissance , est rendu par  œuvres de puissance  capacité ,  force miracle’. Lc 6:17-19 1Cor 12:4-11.

Pour celui qui en est témoin, un miracle est quelque chose d’étonnant qu’il est incapable de reproduire ou même de comprendre pleinement.

C’est également une œuvre de puissance qui exige des pouvoirs ou une connaissance plus grands que les siens. Mais pour celui de qui proviennent ces pouvoirs, il ne s’agit pas d’un miracle. 

Ainsi, de nombreuses actions de Dieu stupéfient les humains.

Jésus accomplissait ses œuvres ouvertement et publiquement il ne les entourait pas de mystère, il guérissait tous ceux qui venaient à lui, sans connaître d’échec sous prétexte que certains n’avaient pas suffisamment de foi. Mt 8:14-17 9:35-38 ; 12:9-13.

Les guérisons miraculeuses de même que la maîtrise des éléments se distinguaient par leur simplicité. Mc 4:35-41 5:21-42 10:46-52.

À la différence des prouesses de magie qui nécessitent des accessoires, une mise en scène, un éclairage et de rituels spéciaux, les miracles de la Bible étaient généralement accomplis sans ostentation, souvent, ils faisaient suite à une rencontre imprévue, à une requête, et avaient lieu sur la voie publique ou à un endroit improvisé. 1R 13:1-6 ; Lc 7:11-17 ; Ac 28:1-10.

L’auteur du miracle ne cherchait pas à se mettre égoïstement en évidence ni à s’enrichir, au contraire, il désirait avant tout glorifier Dieu. Jn 11:1-6, 11-45.

Les miracles n’étaient pas des actes mystérieux destinés uniquement à satisfaire la curiosité des témoins ou à les déconcerter. Ils étaient toujours utiles aux autres, parfois directement sur le plan physique, et surtout dans sur le plan spirituel, ils dirigeaient les personnes vers le vrai culte.

Tout comme rendre témoignage à Jésus, c’est ce qui inspire l’esprit de la prophétie, de même, de nombreux miracles désignaient Jésus comme l’envoyé de Dieu. Ap 19:7-10.

Les miracles inscrits dans la Bible ne concernaient pas seulement des choses animées, mais aussi des choses inanimées : par exemple calmer le vent ou la mer, Mt 8:23-27arrêter ou provoquer la pluie, 1R 17:1-16 18:41-45, changer de l’eau en sang ou en vin, Ex 7:19-21 ;            Jn 2:1-11.

Cette grande variété de miracles témoigne en faveur de leur origine divine, car il est logique de penser que seul le Créateur pouvait agir dans tous les domaines de la vie humaine et sur toutes sortes de matières.

Les miracles servirent plusieurs desseins importants. Le plus fondamentalement, ils permettaient de prouver et de confirmer qu’un homme bénéficiait de la puissance et du soutien de Dieu.          Ex 4:1-9.

Aussi bien pour Moïse que pour Jésus, le peuple tira cette bonne conclusion. Ex 4:28-31 ;           Jn 9:1-41. Par l’intermédiaire de Moïse, Yahvé avait promis qu’un prophète viendrait. Les miracles de Jésus aidèrent ceux qui en étaient témoins à l’identifier à ce prophète.                         Dt 18:18-22 ; Jn 6:14-15.

Au début du christianisme, les miracles s’ajoutèrent au message pour aider les gens à comprendre que Dieu soutenait le christianisme et qu'Il avait rejeté l’ancien système de choses juif. Hé 2:1-4.

Les dons miraculeux visibles au 1er siècle disparaîtraient avec le temps. Ils ne furent nécessaires que durant l’enfance de la congrégation chrétienne. 1Cor 13:4-11.

Aujourd’hui, on ne voit plus Dieu accomplir de tels miracles par l’intermédiaire de ses serviteurs chrétiens, parce que, dans le monde entier, ceux qui savent lire disposent de tout le nécessaire pour aider ceux qui sont illettrés mais disposés à écouter. Il y a des chrétiens mûrs qui ont acquis connaissance et sagesse par l’étude et l’expérience. Il n’est donc pas nécessaire, à l’heure actuelle, que Dieu opère ce genre de miracles pour attester que Jésus Christ est Le Libérateur qu’Il a établi, ou pour prouver qu’Il soutient ses serviteurs. Et même si Dieu continuait d’accorder à ses serviteurs le pouvoir d’opérer des miracles, cela ne convaincrait pas tout le monde, puisque même les témoins oculaires des miracles de Jésus n’acceptèrent pas ses enseignements.             Jn 12:9-11.

Toutefois, la Bible avertit les railleurs que Dieu fera des choses impressionnantes lors de la destruction du présent système de choses. 2P3:1-10 Ap 18:1-24 ; 19:1-21.

En conclusion, on peut dire que les hommes qui nient l’existence des miracles : soit ne croient pas en Dieu, soit croient qu’il n’a pas manifesté sa puissance de façon supra humaine depuis la création, mais leur incrédulité ne rend pas la Parole de Dieu sans effet. Rm 3:1-419-20.

Les récits bibliques des miracles divins, ainsi que le but louable qu’ils ont atteint, toujours en harmonie avec les vérités et les principes contenus dans Sa Parole inspirent confiance en Dieu. Ils donnent la ferme assurance qu’Il s’intéresse à l’humanité, qu’Il peut protéger ceux qui le servent et qu’Il le fera sans le moindre doute. Les miracles sont des modèles typiques, et leur relation renforce la conviction que Dieu interviendra dans l’avenir d’une manière miraculeuse, qu’Il guérira et bénira les humains fidèles. Ap 21:4.

Chaque année des milliers de personnes handicapées, malades de maladies incurables se rendent à Lourdes dans l’espoir d’être miraculeusement guéries, et c’est le cas selon des témoignages.

Tous les fidèles des différentes religions que compte le globe en disent tout autant, qu’ils ont été témoins de l’apparition de l’une de leurs divinités, pour d’autres, ont été guéris par l’une d’entre elle.

Ne s’agirait-il pas plutôt d’un piège, un filet tendu par Satan, une moquerie envers ces païens idolâtres ? Si non ! En quoi ces différents cultes sont-ils si différents des églises dites chrétiennes ?                    Mt 7:21-23 ; 21:23-25 ; 23:2-36.

                                            

Voyez par vous-même, si en tant que parent vous possédiez le don de guérison qui guéri toutes sortes de maladies et handicaps, et qu’au sein de votre famille, ou, celui de votre entourage, deux enfants sont handicapés, choisiriez vous de guérir l'un plutôt que l'autre ?

Combien plus le Père Céleste, le Dieu Tout Puissant, Dieu de l’Amour, Ferait bien plus encore si Il était l’auteur de tels miracles à Lourdes et dans tous ces lieux dit Saint. Mt 15:29-3132-38

La question se pose alors : si ce n'est Dieu Le Père, qui peut avoir un tel pouvoir et intérêt à faire cela, autrement dit, qui s'oppose à L'Éternel ?  

Les Apparitions

Ce mot signifie en grec "phantasma". Ce mot est diversement traduit par "fantôme" ou "apparitionMt 14:26 (Mc 6:49).   

Autrement dit une apparition est une illusion, un phénomène dépourvu de réalité. Messie Jésus assura ses disciples qu'il n’était pas un fantôme mais qu’il s’agissait bien Lui.                                 Mt 14:27-31 (Mc 6:50)

Ceux-ci s'imaginèrent voir un esprit alors qu'Il apparaissait sous forme charnelle et non en tant qu'esprit c'est pourquoi Il leur demandait de le palper. Lc 24:36-43 (Gn 18:1-8 ; 19:1-3).

L’Âme : dans les Écritures, le mot  Âme rend l’hébreu nèphèsh et le grec psukhè. 

 

D’après l’usage qu’en fait la Bible, ce terme désigne soit une personne, soit la vie qui anime, l’une ou l’autre. Pour bien des gens, cependant, l’âme est la partie immatérielle ou spirituelle de l’être humain, qui survit à la mort du corps physique. La croyance selon laquelle l’âme continue d’exister après la dissolution du corps est matière à spéculations philosophiques ou théologiques plutôt que simple article de foi, d’ailleurs, nulle part les Saintes Écritures n’enseignent expressément cette croyance. Ps 146:3-4 ; Qo 9:1-10 (Ecclésiaste) ; Mt 10:28.

                                           

La Mort : cessation de toutes les fonctions vitales.

Après l’arrêt des activités respiratoire, cardiaque et cérébrale, la force vitale quitte peu à peu les cellules de l’organisme.

Les Écritures indiquent également que la mort des humains et des animaux est la conséquence de la perte de l’esprit (force agissante) de vie (héb : rouah hayyim.Qo 3:19-22 9:5-6,10.

La mort est parfois décrite comme un sommeil ou d’un repos. Ap 14:13.

A la lecture de Ap 6:9-11, nous pourrions penser que ces âmes sont conscientes, toutefois n’oublions pas que les visions prophétiques, ne sont que des métaphores obscurées et non telles qu’elles devraient apparaître, ou, sont la réalité de notre monde (Ap 12:1-3…)

 

Alors, qu’en est-il des apparitions que beaucoup prêtent foi ?

Les récits bibliques en disent long concernant les fils de Dieu. Gn 6:24-513 ; Nb 13:33. Depuis Adam et Éve (Gn 3:1-4…), le monde git au pouvoir du Méchant Satan le Diable (1Jn 5:19 Ap 12:7-9). En fait, les écrits nous enseignent qu’il est : Ép 2:1-2. C’est par la communication que Dieu a créé l’homme, qu’Il fit connaître à Moïse ces Commandements, qu’Il fait savoir à Abraham qu’il aura un héritier (Gn 1:26 ; 17:1-22 ; Ex 20:1-17). En fin bref, c’est par la communication que le Diable, lui aussi, communique à l’homme une pensée de sa propre nature (Jb 1:6-22 2:1-13 ; Mc 5:1-17). Les récits sont clairs Satan et sa légion de sbires domine le monde, plus particulièrement sur tous ceux qui ont prétexte a s’opposé à la Volonté de Dieu (Mt 13:14-15 car 2Cor 4:3-4), contrairement aux fidèles (Col 1:9-14 2Tm 2:24-26).  

Comprenez bien que, les dites apparitions de la vierge Marie, ou, celles des dits saints en différents lieux du globe, ainsi dans des diverses séances de spirites qui montreraient à beaucoup qu’il s’agirait de l’esprit de l’un de leur parent, enfant, ami (es) défunt (es) qui se manifeste, alors qu'en réalité derrière cette mascarade, il s'agit d’esprits démoniaques qui se jouent de la crédulité des âmes en peine et de rien d’autre ! Is 47:13-15 ; Lv 20:6 Dt 18:9-14 ; Jr 10:1-2 ; 2Cor 10:7. Un mort reste décédé jusqu'au Jour du Jugement (Ac 17:31 ; Jn 12:47-50).

 

Parole d'un Chrétien