3.8.24

ART N° 27 - SUITE DE L'ART N°26




Lors d’un service célébré à l’église, Lagoinha d’Orlando aux États Unis le 4 décembre dernier, le pasteur André Valadaõ a de nouveau parlé des homosexuels, affirmant que « Dieu déteste l’orgueil ».

Il s’agissait d’une allusion claire au fait que nous sommes dans le mois des fiertés LGBTQIA+, un acronyme qui inclut les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres et les travestis, les queers, les intersexes, les asexuels et les autres sexualités et genres.

 

Il a cité des passages bibliques pour "justifier" son discours, mais il l'a fait en recourant à une traduction controversée afin d'en exagérer l'importance.

 

"Ne savez-vous pas que les méchants n'hériteront pas du royaume de Dieu ? J'aime cette phrase, cette belle phrase : ne vous laissez pas tromper. Ni les immoraux, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les homosexuels passifs ou actifs, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les séducteurs n'hériteront du royaume de Dieu", a-t-il déclaré, attribuant le texte à la première lettre de saint Paul aux Corinthiens.

 

Il convient de souligner que la Bible dit aussi que quiconque ose travailler le jour du sabbat doit être lapidé et qu'il est juste qu'un homme vende sa fille comme esclave.

En d'autres termes, comme le rappellent des spécialistes respectés en la matière, la Bible ne doit pas être lue avec des points de vue fondamentalistes et anachroniques ; il s'agit d'un ensemble important de livres produits par l'humanité et considérés comme sacrés par une grande partie de cette même humanité - et ils doivent être analysés et compris dans les contextes historiques correspondant à leurs passages.


Tout d'abord, il convient de rappeler que le Brésil est un État laïc, c'est-à-dire qu'il adopte officiellement la séparation entre l'État et la religion. Cela signifie que la Bible ou tout autre texte ou précepte religieux ne peut guider ou influencer les décisions de l'État. Il doit garantir la liberté religieuse, mais ne peut permettre qu'une croyance l'emporte sur les droits civils, qu'ils soient collectifs ou individuels.


Connu pour sa position accueillante à l'égard des homosexuels, le prêtre jésuite américain James Martin, consultant auprès du Vatican et auteur de Building a Bridge : How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter into a Relationship of Respect, Compassion, and Sensitivity, est rédacteur en chef de "Outreach", un site web qui publie des articles contextualisant des passages plutôt préjudiciables à la lumière de la compréhension actuelle de la Bible.

 

Ce que nous considérons aujourd'hui comme des "communautés LGBTQ" n'existait pas à l'époque où l'Ancien et le Nouveau Testament ont été écrits", souligne-t-il dans un courriel adressé à BBC News Brésil. "Dans certains passages, la Bible parle de l'homosexualité. Et elle la condamne. Il convient de rappeler que la Bible parle beaucoup plus de ceux qui ne se soucient pas des pauvres".


J. Martin souligne que le livre saint aborde de nombreux sujets compris aujourd'hui sous un angle différent. "Par exemple, j'espère qu'aucun d'entre nous ne croit encore que quelqu'un qui prend le nom du Seigneur en vain ou qui commet l'adultère devrait être exécuté. Cela figure également dans la Bible", explique le prêtre.

 

"Cependant, nous replaçons ces condamnations dans leur contexte historique", souligne-t-il, expliquant qu'il faut faire de même avec les passages condamnant l'homosexualité. "Il est important de voir ces passages dans leur contexte, comme nous verrions les passages sur la lapidation des personnes qui prennent le nom de Dieu en vain", compare-t-il. Dans les sept traductions de la Bible consultées pour cet article- cinq en portugais, une en anglais et une en slovène - le terme "pervers" n'apparaît dans aucune d'entre elles, pas plus que l'expression "homosexuels passifs ou actifs".

 

Dans la plupart d'entre elles, il est dit que "les injustes" n'hériteront pas du Royaume de Dieu. Et dans seulement deux des versions consultées - la traduction du père José Raimundo Vidigal et la Nouvelle traduction dans la langue d'aujourd'hui - il y avait la possibilité d'utiliser le mot "homosexuels", mais sans mentionner la caractéristique "passif ou actif".

 

Tout indique que M. Valadão a utilisé la "New International Version", une traduction évangélique de la Bible, réalisée en anglais en 1991 et dont la première version en portugais a été publiée dix ans plus tard. Largement utilisée dans les églises pentecôtistes, c'est une version qui excelle dans l'informalité.

 

‘’Abomination’’ et Mort

Professeur à l'Université Presbytérienne de Mackenzie, l'historien, théologien et philosophe Gerson Leite de Moraes a identifié, à la demande du rapport, les passages bibliques dans lesquels la condamnation de l'homosexualité est la plus claire.

 

Faisant partie à la fois de la Bible chrétienne et de la Torah juive, le Lévitique est un livre probablement écrit au VIIe siècle avant J.-C., qui apporte un ensemble d'instructions morales, juridiques, sociales et rituelles. Le chapitre 18 est entièrement consacré au comportement sexuel. L'un des versets souligne : "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination". "En d'autres termes, il y a un contexte dans l'Ancien Testament dans lequel l'idée de perversion se construit", analyse M. Moraes.

 

Un peu plus loin, au chapitre 20, qui traite des peines pour ce qui doit être considéré comme des crimes, on trouve une autre mention incisive de l'homosexualité. "Quand un homme couche avec un homme comme il couche avec une femme, ce qu'ils ont fait tous les deux est une abomination ; ils seront mis à mort, leur sang est sur eux", lit-on dans le texte. "Dans ce passage, les choses s'aggravent encore", commente le théologien. "Il y a la détermination de la mort immédiate, de la violence extrême. Comme si cela devait être effectivement interdit, comme si ce comportement devait être éliminé du milieu de ce peuple".

 

Texte sacré de l'Ancien Testament chrétien et de la Torah juive, le livre du Deutéronome contient traditionnellement les paroles prononcées par Moïse avant la conquête de Canaan. Les chercheurs soulignent que la forme actuelle est le résultat d'un texte élaboré à l'origine au 8e siècle avant J.-C., adapté au siècle suivant et remis en forme au 6e siècle avant J.-C.

 

Il y a là un passage qui semble être l'embryon de l'idée qu'un garçon porte du bleu et qu'une fille porte du rose. Il se trouve au chapitre 22 : "Une femme ne portera pas les vêtements d'un homme ; un homme ne se vêtira pas d'une robe de femme, car quiconque fait cela est en abomination au Seigneur ton Dieu".

 

Dans le Nouveau Testament, cette idée persiste. Déclaré célibataire, Paul évoque le sujet dans sa première lettre aux Corinthiens. Au chapitre 6, lorsqu'il énumère tous ceux qui, "injustes", "n'hériteront pas du royaume de Dieu", il cite "l'efféminé" et "le pédéraste" dans la même liste qui comprend les impudiquesles idolâtresles adultères, les voleurs, les ivrognes et d'autres personnes traitées comme des moins que rien. "Paul inclut [l'homosexualité] dans un ensemble de mauvaises choses, selon lui. C'est la vision qu'il a de l'homosexualité", souligne M. Moraes.

 

C'est ce même Paul qui est l'auteur de la missive aux Romains. On y trouve une idée devenue très chère aux religieux conservateurs, à savoir qu'il ne serait pas "naturel" d'avoir une relation homosexuelle. En effet, la lettre, en décrivant comment les soi-disant païens seraient des pécheurs aux yeux de Dieu, dit que "Dieu les a livrés à des passions dégradantes : leurs femmes ont remplacé leurs relations naturelles par des relations contre nature ; les hommes, de même, abandonnant leurs relations naturelles avec les femmes, se sont enflammés de désir les uns pour les autres, commettant l'infamie de l'homme avec l'homme et recevant en leur personne le juste salaire de leur anarchie". "Il décrit cette question comme l'abandon d'une question naturelle et dit que c'est une erreur. Et qu'il y a une condamnation dans ce sens également", décrit M. Moraes.

 

L’Histoire de Sodome

Un autre passage de la Bible explique l'origine du terme "sodomie", qui désigne de manière extrêmement péjorative les relations homosexuelles. Le récit se trouve dans Genèse 19, le premier livre de la Bible. Il y est écrit que deux anges ont été envoyés dans la ville de Sodome - un lieu considéré comme paradisiaque, qui se trouvait sur les rives de la mer Morte, au Moyen-Orient.

 

Selon la tradition, les habitants de Sodome avaient l'habitude de maltraiter les étrangers. Lot, voyant les deux étrangers, décida de les accueillir chez lui. Il leur a servi un repas et les a accueillis chaleureusement. Tard dans la nuit, sa maison est entourée de gens qui demandent la présence des deux étrangers, "afin que nous les connaissions".

 

(Dans la Bible, il est courant d'utiliser le verbe "connaître" comme euphémisme pour désigner des relations sexuelles).

 

Lot demande que personne ne "fasse de mal" à ses invités et offre en outre "deux filles qui n'ont pas connu d'homme" afin que les hommes en colère "fassent d'elles ce qui leur semblera bon". Même cet argument torve ne convainc pas la foule et les hommes renversent Lot et s'approchent pour enfoncer la porte.

 

À ce moment-là, les deux invités ont sauvé Lot et laissé tous les autres aveugles. Ils ordonnèrent ensuite à l'hôte de s'enfuir de là avec toute la famille. Dieu aurait alors fait pleuvoir le soufre et le feu, détruisant la ville. "C'est un passage délicat et généralement utilisé par ceux qui condamnent la question de l'homosexualité, y compris en donnant naissance au concept de sodomie", reconnaît M. Moraes. "Mais le passage est très complexe, ce n'est pas si simple. Ce qui est fait, c'est un choix de lecture généralement associé à une problématique."

 

Le théologien commente que bien que "les pasteurs qui plaident contre l'homosexualité interprètent le récit avec une tentative d'acte homosexuel", ce qui est décrit est "une tentative de viol, une violence".

 

C'est-à-dire que dans cette perspective, Dieu n'a pas puni les habitants de Sodome et de la région parce qu'ils étaient adeptes de l'homosexualité. Dieu les a punis parce qu'ils pratiquaient une violence extrême à l'égard des étrangers, avec des intentions de viol collectif. L'orientation sexuelle ne semble pas aussi importante que le désir d'une relation non consensuelle et sadique.

 

"Il y a l'idée de perversion, que le mal serait associé à la pratique homosexuelle. Mais ces hommes étaient si mauvais qu'ils voulaient violer des étrangers dont ils ignoraient qu'ils étaient des anges", souligne M. Moraes. "Dieu était tellement en colère qu'il a fini par détruire cet endroit", ajoute-t-il.

 

L’Idéologie du Genre

 

Coordinateur du Nucleus Faith and Culture à l'Université Catholique Pontificale de São Paulo, le sociologue et biologiste Francisco Borba Ribeiro Neto explique à BBC News Brazil que "tout grand livre sacré, quelle que soit la religion ou la civilisation, est chargé de structures archétypales universelles combinées à des particularités culturelles et à des données historiques spécifiques".

 

"La grande erreur du fondamentalisme biblique est d'essayer de lire et d'interpréter directement le contenu de la Bible, en s'abstenant de ce dialogue obligatoire avec le contexte actuel. La lecture correcte du texte sacré ne doit jamais chercher 'ce qu'il dit', mais plutôt 'ce qu'il nous dit', affirme Ribeiro Neto.

 

Il souligne que la consolidation initiale de la doctrine chrétienne a eu lieu "à l'époque hellénistique, lorsque la Rome antique, de manière très similaire à notre époque, vivait une profonde remise en question de ses valeurs traditionnelles, avec la stratégie politique du "pain et du cirque", l'exaltation du plaisir et l'ouverture aux nouveautés provenant d'autres parties de l'empire".

 

"Le christianisme s'est donc constitué en renforçant le besoin de contrôle de soi par rapport à l'instinctivité en général et à la sexualité en particulier, en valorisant la famille et le travail", explique-t-il. "Ces éléments étaient déjà présents dans la culture juive et se sont avérés importants pour l'inculturation du christianisme, dans une position de critique et de contestation de l'ordre romain établi’’.

 

Ribeiro Neto affirme que, dans son évolution historique, "l'interprétation de la doctrine chrétienne se fera toujours dans le cadre d'un dialogue, pas toujours explicitement reconnu, avec la mentalité de l'époque". "En tant que religion hégémonique en Occident, le christianisme a été utilisé dans les discours idéologiques de maintien de l'ordre établi, parfois de manière appropriée, parfois non", ajoute-t-il. Ce discours doit toujours consacrer une "normalité" et stigmatiser une "différence".

 

Dans cette perspective, quel serait le problème pour les personnes LGBT ? 

 

La clé réside dans la capacité à engendrer des enfants issus de cette union. "En toute rigueur, la doctrine chrétienne condamne toute sexualité qui n'est pas associée à l'amour et au don de soi à l'autre. L'exigence d'une 'ouverture à la vie', le lien entre sexualité et reproduction, tient à cette soumission de la sexualité au don de soi, en opposition à ce qui ne serait que la possession de l'autre comme instrument de plaisir", contextualise le chercheur.

 

"Cela devrait être valable pour la condamnation des relations extraconjugales et même d'une relation de domination et de violence de la part de l'un des conjoints, et pas seulement pour les relations homo-affectives", réfléchit Ribeiro Neto. Dans son analyse, cependant, il comprend que la condamnation de l'homosexualité finit par créer "une norme sociale qui présente un 'plus grand mal'" - ce qui, d'une certaine manière, "exempte de culpabilité ceux qui commettent" les maux considérés comme "mineurs".

 

"Par exemple : l'homme est adultère, trompe sa femme et ne respecte pas les autres femmes. Mais cela n'est pas considéré comme grave, parce qu'il n'est pas homosexuel...", réfléchit-il avec ironie. La publicité et la consommation proposent souvent des modèles contraires à la construction de la famille, mais c'est comme si c'était l'"idéologie du genre" qui était en grande partie responsable de l'éclatement des familles.


Le Terme ‘’Homosexuel’’

Au sujet de la lecture fondamentaliste de la Bible, le père James Martin affirme que "les gens oublient souvent que ce que l'Église prêche ne concerne pas un livre, mais une personne : Jésus". "Et cette personne nous a montré ce que signifie tendre la main à ceux qui sont en marge", commente le prêtre. "Et je ne vois pas de groupe plus marginalisé par l'Église aujourd'hui que les personnes LGBTQ. Curiosité historique, la Bible n'utilise pas le terme d'homosexualité ni ses variables, comme l'homosexualité - un mot péjoratif et galvaudé. L'explication tient précisément au fait que les récits dits sacrés sont bien plus anciens que la nomenclature actuelle.


"Les experts situent l'origine du terme à la fin du 19e siècle", explique M. Moraes. "La Bible aborde ce thème dans certains passages, car il s'agit d'un thème qui a toujours été présent dans l'histoire de l'humanité, mais qui n'a pas toujours été traité comme il l'est à notre époque".

 

Selon le philologue et lexicographe Antônio Geraldo da Cunha (1924-1999) dans son "Dicionário Etimológico da Língua Portuguesa" (Dictionnaire étymologique de la langue portugaise), le terme "homosexuel" n'est entré dans notre vocabulaire qu'en 1899. Sodomite, en revanche, toujours en tant que sens désignant l'adepte d'une "pratique sexuelle anormale", remonte au début de la langue portugaise elle-même, lorsqu'il était dérivé du latin.

 

La Peur des Réactionnaires

 

L'historien, théologien et philosophe Moraes explique que lorsque le christianisme est devenu dominant dans le monde occidental et a fini par sédimenter ses idées morales, "avec, dans tout ce processus, la lecture que le mariage est ceci, la famille est ceci, père, mère et enfants, le mariage comme la jonction de l'homme et de la femme pour la procréation, une lecture de l'Église catholique".

 

À cela s'ajoute l'idée, présente dans le Nouveau Testament, que "le corps d'une personne est considéré comme un temple de l'Esprit Saint", souligne le théologien. "Un temple consacré, qui ne peut être pollué, souillé. Et comme la question de l'homosexualité est liée à l'abomination, depuis l'Ancien Testament, alors les croyants en général finissent par travailler l'idée d'une 'pratique sodomite'."

 

Pour le spécialiste, le danger est donc là : la construction d'un récit linéaire à partir de la Bible. "Beaucoup de religieux finissent par faire ce genre de lecture", souligne-t-il. "Au Brésil aujourd'hui, il y a tout un environnement politique construit pour défendre ces soi-disant agendas convergents", rappelle-t-il. "C'est une réaction, donc l'idée du réactionnaire, de préserver, de parler du modèle familial de la famille 'margarine', même si dans la pratique ce n'est même plus une majorité au Brésil, dans lequel combien et combien de femmes font vivre leur foyer sans la présence de l'homme, dans lequel combien d'hommes mettent les femmes enceintes et s'en vont." Pour M. Moraes, cela est dû au fait que "les réactionnaires ont peur, avec le sentiment que quelque chose de sacré pour eux est sur le point de s'effondrer".

 

Source : BBC News Afrique.

 

Que de palabres pour une évidence ! Voilà pourquoi, j’ai préféré faire en deux parties ce thème si récurrent, que même la Parole de Dieu est remise en question.      

 

En somme si j’ai bien tout compris, je résumerai les réflexions faites ci-dessus de la manière suivante : Les chrétiens fondamentalistes sont étroits d’esprit parce qu’ils pratiquent une lecture littéralistes de la Bible, alors que les chrétiens réformistes sont partisans d’une interprétation de La Parole de Dieu, conforme à leur philosophie de penser, non celle de Dieu, mais la leur. Suis-je un chrétien fondamentaliste, parce que je préfère suivre l’Enseignement de la Bible plutôt que ceux qui souhaitent l’adapter progressivement à l’air du temps ? Je réponds oui !  

 

Et voici pourquoi, l’homosexualité est une abomination et que la nouvelle mode de la transsexualité en est tout autant une aux yeux de Dieu selon moi. 

 

Un garçon souhaitant devenir une fille, et, réciproquement une fille souhaitant devenir un garçon, est un (e) transgenre qui affirme son homosexualité par le biais de la transidentité. L’origine de cette crise transidentitaire serait, théoriquement, un développement cérébral atypique lors de certaines périodes de sa formation notamment pendant l’embryogenèse, sous l’influence d’une imprégnation hormonale altérée et d’un polymorphisme* génétique particulier.

 

*Forme différente que peut prendre un même gène.

 

Autrement dit, un trouble de l’identité sexuelle, caractérisé par la conviction inébranlable et persistante d’appartenir au sexe biologique opposé. Elle est considérée comme le trouble de l’identité sexuelle le plus sévère. 

 

Ceci dit, cette théorie réconforte et encourage la personne souhaitant devenir soit une femme, soit un homme afin de jouir pleinement leur homosexualité en pleine lumière sans être constamment discriminé, agressé pour leur orientation sexuelle.  En bref, être Indétectable aux yeux des personnes homophobes. Ça peu se comprendre !

 

En tant que chrétien, nous avons tous en nous-mêmes nos propres démons, nos secrets inavouables, certains plus que d’autres, c’est pourquoi, il ne nous appartient pas de juger notre prochain et encore moins le mépriser jusqu’à l’agresser pour ce qu’il est ou pour ce qu’il pratique. En outre, nous avons le devoir de l’avertir des conséquences désastreuses de ces actes impudiques que Dieu juge être une abomination et de se plier, si possible, à Sa Volonté :               Mt 7:1-12 5:43-48

 

Aussi la description faite sur les précédentes pages sur l’origine de Sodome et de la sodomie, quel rapport avec ce que Dieu juge être une abomination dont la signification inspire horreur, dégout ? 


Ex 21:7-8 35:2 Lv 11:1-26 15:19-28 21:18-23 24:10-16 25:44 etc.                                     Ces références bibliques font suite aux argumentations de certains prêtres et pasteurs qui défendent la cause des homosexuels jusqu’à les unir dans le mariage. Voici deux raisons qui justifient leurs réflexions : « dans ce cas làpourquoi ne pas revenir à l’application des anciens textes qui autorisent la lapidation envers les personnes ayant commis l’adultère, revenir à l’esclavage, à la vente d’enfants etc ». Et de rajouter : « les mots homosexuel, homosexualité ne sont nullement mentionnés dans aucun des Textes Sacrés de la Bible ». À chacun son interprétation ! Mais une chose est sûre, le terme abomination pour une telle pratique n’a pas seulement été, elle a toujours été, que nous le voulions ou non !                 Lv 18:22-24Rm 1:26-32 1Cor 6:9-1015-20 ; 2Tm 2:3-6 ; 1Tm 1:8-11 Ga 5:16-21 ;        Col 3:5-6.


Contrairement à la fertilité d'une femme trans, un homme trans fertile, est par nature une femme porteuse de vie, mais l'un comme l'autre sont homosexuels (sodomites).   

 

Si après cela, ça fait de moi un réactionnaire, alors une fois encore je le suis ! 

 

Que Dieu nous guide et nous fasse miséricorde. Amen. 

 

Parole d’un chrétien

 

26.7.24

ART N° 26 - SODOMITE AU GENRÉ


Qui des réformateurs progressifs et des rigoristes litéralistes se prennent pour Dieu ? 


Prenez le temps de lire, de méditer et de comparer avec Foi, Humilité et Honnêteté les différentes réflexions ci-dessous, tout en imaginant en tant que chrétien : vous, un membre de votre famille, un proche se trouve dans l’une des situations citées.  Bonne lecture et bon Shabbat !

 

Tout tout tout, vous saurez tout sur : LGBTI+

Que veut dire LGBTI+ ?


En raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leurs caractéristiques biologiques, les personnes LGBTI+ sont particulièrement victimes de discriminations ou d’agressions physiques ou verbales. Dans certains pays, les décideurs politiques les criminalisent et continuent de les condamner lourdement, parfois à mort.  

L pour lesbienne 

Une personne lesbienne est une femme qui a une attirance sexuelle et/ou romantique pour d'autres femmes. 

G pour gay 

Une personne gay est un homme qui éprouve de l'attirance sexuelle et/ou romantique pour d'autres hommes. Depuis une trentaine d'années, ce mot anglais est utilisé aux quatre coins du monde pour désigner les personnes homosexuelles. En France, il désigne spécifiquement les hommes homosexuels.  

B pour bisexuel-le

Les personnes bisexuelles éprouvent de l'attirance sexuelle et/ou romantique pour plus d’un genre (homme, femme, non-binaire…). Ces personnes peuvent avoir une préférence pour un ou plusieurs genres, et cette préférence peut évoluer dans le temps. Cette orientation sexuelle est à distinguer de la pansexualité, qui est une attirance sexuelle non limitée par le genre. 

T pour trans  

Une personne transgenre, ou trans, est une personne qui n’a pas le même genre que celui qui lui a été assigné à la naissance sur la base de son sexe biologique.  

I pour intersexe 

Les personnes intersexes ont des caractéristiques sexuelles (les caractères sexuels primaires, secondaires, les chromosomes XX ou XY et/ou les taux hormonaux) qui ne correspondent pas aux définitions binaires des corps masculin ou féminin.  

 + pour … 

Bien que regroupés sous un même sigle, ces termes recouvrent des réalités bien différentes, et de nombreuses personnes ne s’identifient pas dans une de ces catégories. Le « + » dans le sigle LGBTI+ inclue les personnes qui ne s’identifient pas dans les normes hétérosexuelles ou binaires masculin/féminin.

 

Quelles différences entre orientation sexuelle, identité de genre et sexe biologique ?


- L’orientation sexuelle représente l'attirance sexuelle et/ou romantique qu’une personne peut avoir envers d’autres du même sexe ou non (homosexuel·le ou hétérosexuel·le, par exemple)   

- L’identité de genre correspond à l'expérience intime et personnelle de son genre profondément vécue par une personne. Par exemple, une personne pourra se sentir « homme », « femme », les deux ou aucun des deux, etc. Cette identité de genre peut coïncider ou non avec le sexe assigné à la naissance. 

 

- Le sexe biologique est différent de l’identité de genre : il correspond aux caractéristiques sexuelles de notre corps (organes génitaux, chromosomes sexuels, hormones, etc). 


Que représentent les nouvelles couleurs du « drapeau LGBT » ?


Vous connaissez sans doute le drapeau arc-en-ciel créé en 1978, l’un des symboles du mouvement LGBTI+ les plus connus à travers le monde. Mais ce drapeau est en constante évolution pour être de plus en plus inclusif et représentatif de toutes les diversités de la société.

  

En 2017, les organisateurs de la marche des fiertés de Seattle reprennent le drapeau arc-en-ciel traditionnel de 1978 et le surmontent de trois bandes blanche, rose et bleue pour représenter la transidentité, ainsi que deux bandes marron et noires pour symboliser les personnes queer racisées et l’antiracisme. En 2021, ce drapeau est à nouveau enrichi par l'ajout du symbole et des couleurs des personnes intersexes.

  

Que signifie le terme « queer » ?


Les personnes queers ne sont pas définies par une caractéristique particulière, mais plutôt en s’excluant des normes hétérosexuelles. C’est également un terme très générique pour les personnes qui se définissent par une identité de genre différente du traditionnel spectre binaire (masculin ou féminin). En un sens, on pourrait dire que tous les sigles et toutes les définitions de la communauté LGBTI+ sont inclus dans la notion “queer”. Le mot anglais queer est traduit en français par les termes “étrange”, “bizarre”, “suspect”, “louche”. 

 

Les définitions contenues dans cet article ne sont ni complètes ni fixes - il s'agit d’éléments évolutifs. La meilleure façon de parler de l'identité, du genre et de l'orientation sexuelle évolue constamment et, comme le langage change, ces définitions devraient aussi changer. Le langage autour de l'identité de genre et de l'orientation sexuelle est nuancé et certaines personnes peuvent utiliser une terminologie différente de celle utilisée sur cette page. Certains termes peuvent être offensants pour certaines personnes, mais être repris ou préférés par d'autres. Laissez-vous guider par les personnes avec lesquelles vous échangez, et par les termes qu’elles utilisent pour nommer leurs propres identités et orientations.

 

Source : Amnesty International


 

Ok ! Nous en connaissons un peu plus sur les définitions des genres. Voyons ensembles les réflexions de certains chefs religieux et leur certitude sur la question LGBTI+

Commençons par ces paroles du pape, de retour des JMJ de Rio, en réponse à un journaliste qui le questionnait sur l’existence d’un lobby gay au sein du Vatican : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? » 

Maintenant celle de Joël Pralong, ancien infirmier en psychiatrie, a été supérieur du Séminaire du Diocèse de Sion (Suisse) pendant sept ans. Il poursuit sa mission comme chapelain de la basilique de Valère (Sion) et prédicateur de retraites et de sessions. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages. Joël Pralong s’intéresse aux voies spirituelles qui aident l’humain à grandir et à devenir pleinement lui-même, avec ses failles, ses manques et ses fragilités. Joël s’interroge sur la façon dont le Christ aurait accueilli celles et ceux qui vivent aux « périphéries » de l’Église.

L’homosexualité est-elle un péché ?

J.P. : Je voudrais d’abord préciser que je parle du point de vue d’un pasteur qui a affaire à des personnes, et non à partir d’une réflexion théorique. Je répondrais donc, à cette question, que tout dépend de ce qui se vit dans un couple. Une relation hétérosexuelle peut être tout aussi destructrice qu’une relation homosexuelle, quand « aimer » revient à dominer l’autre, à le dévorer dans une relation fusionnelle ou dans une relation d’emprise.

 

Homosexualité et hétérosexualité sont des concepts qui éclairent le réel mais ne l’englobent pas totalement, car les homosexuels et les hétérosexuels sont beaucoup plus largement des personnes. Toutes sont en quête de bonheur. Construisent-elles une relation de couple qui fait grandir l’un et l’autre et qui est un chemin de bonheur ? Que dire d’un couple homosexuel qui est stable, a trouvé un équilibre et vit un amour vrai ? 

  

Que dit l’Église exactement ?

 

J. P. : L’Église ne parle pas de « péché », elle dit que les actes homosexuels, la pratique homosexuelle, sont « désordonnés », c’est-à-dire qu’ils n’entrent pas dans l’ordre créé par Dieu, qu’ils ne sont pas ajustés à la volonté de Dieu. Le péché, c’est la volonté de nuire à cet ordre, de nuire à l’autre et à soi-même.

Dans l’amour, peut-il y avoir volonté de nuire ? Parfois oui. Un couple marié est tout à fait « dans l’ordre » voulu par Dieu. Mais l’est-il encore quand le mari viole sa femme « légitimement » et que la sexualité devient un lieu de discorde ? Un couple hétérosexuel peut être marié légalement tout en vivant dans le péché.

Dans un couple homosexuel qui s’aime vraiment, qu’est-ce qui est « désordonné » ? Un baiser ? Une caresse ? Faut-il rester abstinent ? Vivre l’aventure des relations sexuelles ? Je dirais, avec le cardinal Schönborn, que dans ces domaines-là, il vaut mieux s’attarder dans la salle à manger des personnes plutôt qu’entrer dans leur chambre à coucher.

 

Pourtant, l’Église demande aux homosexuels de s’abstenir de relations sexuelles…

 

C’est en effet la seule réponse du Catéchisme à la question de l’homosexualité. Mais peut-on, en christianisme, imposer une règle que la conscience personnelle n’a pas faite sienne ? Pour saint Paul, la loi imposée qui ne se dépasse pas dans l’amour mène au péché. L’Église présente à tout le monde des idéaux à suivre, et la chasteté en est un. Dans un couple marié, la fidélité en est un autre. Pour le Catéchisme, l’adultère est un péché, prendre la pilule est un péché, certaines pratiques sexuelles sont des péchés. Pourtant, il est bien des couples chrétiens mariés qui divorcent, ou qui traversent des difficultés dans leur relation et leur sexualité. Ils ne vivent pas un idéal ! Pourquoi, quand on parle des homosexuels, s’attacher uniquement à leur sexualité, en oubliant la qualité de leur relation ? Pourquoi l’Église est-elle encore plus exigeante avec eux qu’avec les hétérosexuels ?

Il faudrait qu’en Église on écoute ce que vivent les personnes. En réalité on définit, on conclut, on impose une vision des choses et des actes à faire ou à éviter. La vérité est-elle uniquement un concept qui s’impose d’en haut ?

Jésus dit dans l’Évangile : « N’appelez personne père, maître, vous n’avez qu’un seul maître, c’est Dieu. » Il cherche à nous mener au dialogue fraternel, dans lequel personne ne peut prétendre détenir la vérité. Il n’y a qu’une seule vérité, c’est Jésus : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jésus est quelqu’un qui dialogue, qui questionne, qui ne ferme aucune porte. S’en tenir à une règle, même si elle est bonne, c’est fermer le dialogue et cesser de réfléchir. Le discours de l’Église aux homosexuels semble leur adresser le message suivant : « Aimez, mais n’aimez pas. Soyez, mais ne soyez pas vous-mêmes. Aimez comme nous voulons que vous aimiez, soyez comme nous voulons que vous soyez. » 

Croyez-vous que l’Église nie la réalité de l’homosexualité ?

J. P. : Les homosexuels n’entrent pas dans le cadre du projet de Dieu exprimé dans Genèse 1 et 2 : « Homme et femme, à son image il les créa. » C’est vrai, et je le maintiens, que l’homme et la femme sont le moule de la famille, non seulement parce que c’est une réalité qui est écrite dans la Bible, mais parce que l’histoire en est la preuve. Cependant, à partir de là, on dit aux homosexuels : vos amours ne sont pas des amours, vos existences sont en déficit, ce que vous vivez n’a pas de valeur. Mais c’est faux ! Je voudrais citer 1 Corinthiens 26-29 : « Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ; ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. »

J’aime à dire que « ce qui n’est rien » est ce que Dieu choisit. Dieu crée à partir de rien, ex nihilo. Les homosexuels sont dans le « rien » pour l’Église. Or c’est à partir de ce « rien » qui est rejeté, méprisé, enfermé que Dieu fait une création nouvelle pour confondre les sages, ceux qui croient être tout et posséder la vérité.

Paul écrit : « Il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus » (Galates 3,28). Il cherche à nous faire prendre conscience que ce que nous sommes en profondeur transcende toutes nos différences. Paul n’opère ici aucune confusion. Les distinctions demeurent, mais c’est à travers ces distinctions que nous aimons. Hommes et femmes, maîtres et serviteurs, homosexuels et hétérosexuels, notre identité profonde, c’est que nous sommes des enfants de Dieu, et c’est ce qui nous rend capables d’aimer. Cette identité commune se colore de la personnalité de chacun, à partir de laquelle on entre en relation avec les autres.

 

Quand le pape François a appelé à ne pas juger les homosexuels, il a choqué beaucoup de catholiques…

 

J. P. : Quand le pape dit à propos des homosexuels : « Qui suis-je pour juger ? », il ne parle pas de l’homosexualité, il parle des personnes. Je suis un pasteur qui tient compte de la doctrine de l’Église mais qui met la personne au centre. Mettre la personne homosexuelle au centre, c’est considérer que l’homosexualité est sa façon à elle d’aimer, et qu’elle mérite d’être considérée et protégée. À chacun son chemin, l’important, c’est ce qui est vécu. 

Je ne me bats pas pour que l’Église reconnaisse l’homosexualité, mais pour encourager les gens à être eux-mêmes. Le problème est que, comme la réponse de l’Église à l’homosexualité est d’ordre moral, les personnes risquent de renoncer à ce qu’elles sont réellement, pour tenter de se conformer à l’image idéale qu’on leur présente. Refoulant ainsi leur humanité, au risque que ce refoulé revienne en force et les fasse exploser.

Comment accompagneriez-vous un jeune qui se cherche ?

J. P. : Il est évident que je n’encouragerais pas un adolescent, dont la sexualité n’est pas mûre, à vivre une relation homosexuelle. Certains sont homosexuels à 18 ans mais se tournent plus tard vers des relations hétérosexuelles. Il faut être très vigilant à ne pas enfermer des jeunes dans une orientation. On peut leur conseiller de vivre de grandes amitiés, de grands moments de partage, mais surtout de ne pas passer à l’acte, d’attendre, de cheminer. Le passage à l’acte, comme aussi les lobbys, l’influence de la société, fixent dans une orientation pas vraiment choisie, et font de la sexualité un piège. Tant qu’ils n’ont pas trouvé leur identité, j’encourage les jeunes – qui restent jeunes de plus en plus tard – à l’abstinence. Encore aujourd’hui, c’est compliqué d’être homosexuel et c’est souvent un sujet de souffrance.

 

Si je conseille aux jeunes de rester abstinents, c’est pour les encourager à approfondir leur questionnement sur ce qu’est réellement l’amour. Je pense que l’Église est la seule institution dont le discours sur l’amour humain tienne la route. De même les Évangiles et saint Paul. Je ne suis pas là pour dire à un jeune ce qu’il doit faire, mais pour lui poser des questions, pour lui transmettre aussi ce que je sais du réel et l’expérience que j’en ai. Je pense que l’Église a raison de parler d’un apprentissage de l’amour qui sache aller chercher en l’autre ce qu’il est plutôt que ce qu’il a. Et puis, le jour où le jeune sait où il veut aller parce qu’il sait qui il est, on peut commencer à cheminer autrement, en lui demandant : « Que veux-tu vivre ? » Quand son choix, c’est l’abstinence parce qu’il est homosexuel et qu’il se sent enfermé dans sa sexualité, il faut lui dire que c’est l’amitié, beaucoup d’amitié, qui nourrira ce choix et lui permettra d’aller jusqu’au bout. La vie spirituelle également. Je ne dis pas que l’amour divin va combler un déficit – nous sommes toujours en déficit, qui que nous soyons. Mais Dieu peut aider à avancer.


Source : Le Journal L’Hebdo La Croix


La suite au prochain article n° 27, au prochain shabbat. Bon Shabbat !  


Parole d'un chrétien   

 

20.7.24

ART N° 25 - PEUPLE JADIS DE DIEU


Le Judaïsme

 

Il y a près de 4000 ans, Abram émigra d’Ur des Chaldéens, une métropole prospère de Sumer pour s’installer au pays de Canaan. Gn 11:31; 12:1-7.

 

Dieu choisit Abraham comme serviteur spécial en raison de sa fidélité, il lui fit ensuite un serment solennel. Gn 12:1-3 ; 22:1-18.

   

partir de lui, les Juifs ont dressé une généalogie qui commence avec son fils Isaac et son petit fils Jacob, dont le nom fut changé en celui d'Israël. Gn 25:19-26 ; 32:27-31.

Ce serment fut transmis aux fils d'Abraham jusqu'à la lignée de David. Gn 26:2-4 ; 28:13-17.

Israël eut 12 fils, qui fondèrent 12 tribus. L’une d’elles était Juda.

En 70 de notre ère, les Romains rasèrent Jérusalem et aucun Juif ne peut aujourd’hui déterminer avec exactitude de quelle tribu il descend.

 

Pour réaliser les promesses qu’il avait faites à Abraham, Dieu posa le fondement d’une nation en contractant une alliance spéciale avec les descendants du patriarche. Il institua cette alliance par l’intermédiaire de Moïse, le grand conducteur des Hébreux. C’est lui que l’Éternel fit sortir pour conduire son peuple vers la liberté, à Canaan, la terre promise. Dt 6:23-25 ; 34:10-12. 

L'Apostasie du Peuple Juif

La loi qu’Israël accepta se composait des Dix Commandements et de 600 lois qui sont des directives et d’instructions réglant la conduite quotidienne. Ex 19:1-8 ; 20:1-17 ; Lv 1:1                  aux chapitres 27:1-34.

Une prêtrise fut mise en place dans la lignée d’Aaron le frère de Moïse, alors que la nation d’Israël était en route vers la terre promise. Nb1:48-54 ; 3:1-13

David, de la tribu de Juda, monta sur le trône.1Sm 8:19-20 ; 2Sm 2:1-4.

Après la mort de David, son fils Salomon bâtit à Jérusalem le temple de Dieu qui remplaça le tabernacle.

Les grandes figures parmi ces prophètes furent Esaïe, Jérémie et Ézéchiel, qui tous trois avertirent la nation que Dieu était sur le point de la punir pour son culte idolâtrique. Is 57:1-13 ; Jr 2:1-37 ;     Ez 8:1-18  

Le châtiment tomba en 607 avant notre ère à cause de l’apostasie d’Israël, la nation. Yahwé permit à Babylone, alors puissance mondiale, de renverser Jérusalem et son temple. Exil de 70 ans et qui dura une bonne partie du VIe siècle avant notre ère. 2Ch 36:1-21 ; Jr 25:11-13 ; Dn 9:2. 

 Hellénisation

 

 En 539, Cyrus le perse vainquit Babylone, après quoi il permit aux Juifs de retourner dans leur pays et de rebâtir le temple de Jérusalem. Plus tard, les juifs subirent l’empreinte de la culture Perse.

 

En 332 avant notre ère, le général grec Alexandre le Grand se rendit maître du Moyen Orient. Les Juifs l’accueillirent à bras ouverts.

 

Les successeurs d’Alexandre le Grand poursuivirent de son projet d’hellénisation en imprégnant systématiquement l’Empire de la langue, de la culture grecque et juive. C’est ainsi, que les Juifs se mirent à parler grec au lieu de l’hébreu.

 

Vers le début du 3e siècle avant notre ère fut entreprise, la 1ère traduction en grec des Écritures hébraïques, appelée la Septante.

 

Au 1er siècle de notre ère, sous la domination des Romains, tous avaient des opinions religieuses et philosophiques divergentes.

 

On appelait les chefs juifs Rabbins ou Rabbis en raison de leur connaissance de la loi et ils devinrent des chefs spirituels.

 

Les divisions internes et externes se perpétuaient dans le judaïsme et une rébellion éclata contre Rome, si bien, qu’en 70 de notre ère, l’armée romaine assiégea Jérusalem, ravagea la ville, brûla son temple jusqu’à ses fondations et dispersa ses habitants

 

La loi orale dont les Pharisiens s’étaient fait les défenseurs, devint le centre d’un nouveau judaïsme : le judaïsme rabbinique. Les rabbins couchèrent la loi orale par écrit, l’ensemble devint connu sous le nom de Talmud ou Tanak.

 

Le Talmud est le résumé écrit de la Loi, augmenté d’explications et de commentaires postérieurs, il fut compilé par des rabbins à partir du II ème  siècle de notre ère jusqu’au moyen âge.

  

Les Croyances Juives 

Jb 14:1-14.

L’homme possède une âme immortelle qui survit à la mort

 

 Les deux croyances à la résurrection et à l’immortalité de l’âme sont contradictoires.

 

L’une se rapporte à une résurrection collective à la fin des jours, autrement dit, les morts qui dorment dans la terre se lèveront de la tombe, tandis que l’autre se rapporte à la condition de l’âme après la mort du corps.

 

On affirma, qu’à la mort d’un individu son âme continuait de vivre dans un autre monde, alors que son corps demeurait dans la tombe en attendant la résurrection physique de tous les morts sur la terre. Ps 146:4 Qo 9:1-10 ; Dn 12:1-2 ; Ac 2:29, 34.

 

Le judaïsme réformé, est allé jusqu’à rejeter la croyance à la résurrection en allant retirer ce mot des livres des prières de la réforme pour ne reconnaître que la croyance de l’immortalité de l’âme. 

 

Le Nom du Très Haut, ils se défendent de le prononcer

Les juifs disent que le Nom de Dieu est trop sacré pour être prononcé. Et pourtant, il y a quelque 3500 ans, Dieu dit à Moïse : Ex 3:13-15 ; Ps 135:13-14 ; Mt 6:9.

Le Nom du divin apparaît 6828 fois dans la Bible hébraïque.

A propos de l’ancienne injonction rabbinique défendant de prononcer le Nom du divin. L’encyclopédie Judaïque dit que si l’on évite de prononcer le Nom divin, YHWH, c’est à cause d’une mauvaise compréhension du 3e commandement. Ex 20:7 (Dt 5:11).

Le livre le Talmud est une interprétation humaine du livre de la Tôrah (Loi) des Écritures Sacrées de l’Ancien Testament et non plus, la Pensée de Dieu. 2Cor 4:3-4 Ps 146:3 Jr 10:23

Voilà ce qui explique jusqu’à nos jours la raison que le peuple d'lsraël n'est plus la nation élue de Dieu, et cela, parce qu’ils n’ont pas changé d’un iota. 2R17:7-41 ; 22:1-2 ; 23:24-27

Parole d'un chrétien