19.9.25

ART N°75 : DÉESSE MÈRE CÉLESTE ?


Suite de l’Art n°14 (Mère de Jésus)

Comme il est difficile de rétablir la vérité, quand la mystification est enracinée.    

Extrait des Prières à la Déesse Mère Céleste 

Je commencerai à dire : « Se tromper est humain, persévérer c’est diabolique et le Diable trouvera toujours ceux qui se laissent tromper ».

Alors, qu’est-ce vous n’avez pas compris en : Ex 20:1-5. Jn 1:1-2 Col 1:15-17 Jn 14:6 ; Hé 1:1-9 ?

Pour info, voyez par vous-mêmes !

Réciter le chapelet est une pratique approuvée par bien de Papes, et par Marie elle-même lors de ses apparitions à Fatima, au Portugal, en 1917. Notre mère Céleste est médiatrice et initiatrice pour qu’on puisse atteindre le salut de nos âmes, pour mieux comprendre les mystères et nous soucier des autres avec un cœur compatissant dans le respect d’une bonne évangélisation.


Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.


Ô Mère, aide notre foi ! Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel. Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse. Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi. Aide-nous à nous confier pleinement à lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir. Sème dans notre foi la joie du Ressuscité. Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul. Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur ! 


               Pape François, prière à Marie, Mère de l’Église et mère de notre foi, en conclusion                                                                                            de l’encyclique Lumen Fidei, 29 juin 201

- Je vous salue, Marie, fille de Dieu le Père, je vous salue, Marie, mère de Dieu le Fils, je vous salue, Marie, épouse du Saint-Esprit. Je vous salue, Marie, temple de toute la Divinité. Je vous salue, Marie, lys blanc de la resplendissante et toujours immuable Trinité. Je vous salue, Marie, rose éclatante d’un charme céleste. Je vous salue, Marie, Vierge des vierges, Vierge fidèle dont le Roi des cieux a voulu naître, et dont il a daigné être nourri. 

Je vous salue, Marie, reine des martyrs, dont l’âme a été transpercée d’un glaive de douleur. Je vous salue, Marie, souveraine de l’univers, à qui toute puissance a été donnée au ciel et sur la terre. Je vous salue, Marie, reine de mon cœur, ma mère, ma vie, ma joie et mon espérance très chère. Je vous salue, Marie, mère aimable. Je vous salue, Marie, mère admirable. Je vous salue, Marie, mère de miséricorde.


Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu. Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes. Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : « Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces. »


Saint éphrem, v. 306-373


Ô Marie, obtiens-nous la consolation profonde qui nous permet d’aimer, même au cœur de la nuit de la foi et de l’espérance et quand il semble que nous ne voyons même plus le visage de nos frères !


- Ô Marie, tu nous enseignes que l’apostolat, la proclamation de l’Évangile, le service pastoral ont un prix, que cela coûte « cher ». Donne-nous l’intime consolation de la vie qui accepte de payer volontiers, en union avec le cœur du Christ, ce prix du salut. Fais que notre petite semence accepte de mourir pour porter beaucoup de fruits.

 

Cardinal Carlo Maria Martini, archevêque de Milan de 1980 à 2002

Salut, étoile de la mer, sainte Mère de Dieu, toi, toujours vierge, bienheureuse porte du ciel... Brise les chaînes des pécheurs, rends la lumière aux aveugles, délivre-nous de nos misères, obtiens pour nous les vrais biens. Montre-nous que tu es mère, et que le Christ par toi accueille nos prières lui qui, né pour nous, accepta d’être ton fils. Vierge sans pareille et douce entre toutes, obtiens le pardon de nos fautes, rends nos cœurs humbles et purs. Accorde-nous une vie sainte, rends sûre notre route pour que, contemplant Jésus, nous partagions sans fin ta joie.

Hymne latine du Xsiècle

Dans ses apparitions de Lourdes et de Fatima, la Vierge Marie insiste par ses messages répétés de prier pour les pécheurs, et pour ceux et celles qui sont loin de l’Église et surtout de Fils Jésus. Elle nous ouvre les yeux sur le souci des autres. Elle nous invite à aller vers l’autre et ne pas nous centrer sur nous-mêmes. Elle nous aide à comprendre l’infinité de la miséricorde divine et les mystères. La dévotion mariale nous rend plus aimables et plus compatissants envers les autres qui est un aspect important à prendre en considération dans la démarche d’évangélisation. Comment désirons-nous rapprocher nos semblables du Christ si nous présentons un visage fermé ou nous n’avons pas envie de nous adresser la parole ? 

 

Que disent les Papes sur le Rosaire ?

 

En voici quelques témoignages : « Le Rosaire est la prière du chrétien qui avance sur le chemin de la foi à la suite de Jésus, précédé de la Vierge Marie. »

 

Pape Benoît XVI : « Le Rosaire m’a accompagné dans mes moments de joie et d’adversité, et je lui ai confié de nombreux intérêts, et j’y ai toujours trouvé un appui. Les événements réunis dans les mystères de la joie et de la douleur, de la gloire et de la lumière, nous font entrer dans une relation vivante avec Jésus à travers le cœur de Marie, sa mère !

 

Pape Jean-Paul II : « Le chapelet rose est l'école de la prière et de la foi. »

 

Pape François : « Le Rosaire est une prière simple et facile qui m'aide à redevenir enfant, et je n'en ai pas honte ! »

 

Pape Jean-Paul Ier : « Le Saint Rosaire est la gloire de l'Église catholique romaine, prenant son rang immédiatement après la Divine Liturgie et les Sacrements. »

 

Pape Jean 23 : « Le Rosaire, par sa série de litanies répétées et contemplatives, nous fortifie dans l'espérance, nous confirme dans le Christ, et nous obtient la patience, la paix et la joie du ciel. »

 

Pape Paul VI : « Donnez-moi une armée qui prie le Rosaire, et je conquerai le monde avec elle. »

 

Pape Pie X : « Dites aux prêtres de prier beaucoup, dites-leur que le pape prie son chapelet tous les jours et qu'il considère que les jours où il ne prie pas son chapelet n'ont aucune valeur. »

 

Pape Pie XI : « Le Rosaire est la plus belle prière et la plus riche en bénédictions, parmi toutes les prières. C'est la prière la plus capable de toucher le cœur de la Mère de Dieu. Si vous désirez que la paix règne dans vos familles, priez le chapelet collectif. »

 

Pape Pie V : « Le Rosaire est le moyen le plus étonnant et le plus puissant pour détruire le péché et restaurer la grâce divine. »

 

Son Origine ?

 

Au Proche Orient, la congrégation des sœurs du Rosaire est le bras droit du Patriarcat latin dans ses écoles, paroisses et institutions. La fondatrice a été béatifiée en 2009, (son nom de baptême est Sultaneh, son nom de religieuse est Marie Alphonsine).

 

Une fondation qui est le bras droit du patriarcat latin.

Le Seigneur est admirable en ses saints. Ils obtiennent grâce à ses yeux à la mesure de leur attente et de leur amour. Pendant qu'elle était soeur de Saint Joseph, Marie-Alphonsine fut gratifiée de visions répétées de Notre-Dame, lui demandant de fonder pour les filles de son pays une congrégation qui prendrait le nom de "sœurs du Rosaire "

Elle lui indiqua même son directeur spirituel, le Père Joseph Tannous, alors Chancelier du Patriarcat latin. [...] Depuis la rencontre spirituelle entre le Père Joseph Tannous et Mère Marie-Alphonsine, la Congrégation du Rosaire est et sera toujours le bras droit du Patriarcat latin dans ses écoles, paroisses et institutions.

Après la récitation de l'angélus au Vatican, le Pape a rappelé que le 22 novembre 2009 à Nazareth a eu lieu la béatification de sœur Marie-Alphonsine Danil Ghattas, née à Jérusalem en 1843 dans une famille chrétienne de dix-neuf enfants. 

 

Source : Encyclopédie Mariale

 

"Le mérite lui revient a dit le Saint-Père d'avoir fondé une congrégation formée seulement de femmes du lieu dans le but d'un enseignement religieux, pour vaincre l'analphabétisme et élever la condition des femmes de cette époque sur la terre où Jésus lui-même en a exalté la dignité... La béatification de cette belle figure de femme est d'un réconfort particulier pour la communauté catholique en Terre Sainte et une invitation à toujours se confier, avec une ferme espérance, à la divine providence et à la protection maternelle de Marie".

  

                                                   Source : Béatification à Jérusalem - VIS 091123 220

 

Mère Marie Alphonsine Danil Ghattas, première bienheureuse de Terre Sainte


"La Congrégation des sœurs du Rosaire est une institution éducative en premier lieu mais elle s'engage dans d'autres domaines sociaux, comme le travail dans les hôpitaux, les dispensaires, les asiles de vieillards, les orphelinats et l'hôtellerie pour les pèlerins."           

 

 Radio Vatican

 

Citation d’Arnold Gehlen : « Est diabolique celui qui instaure le règne du mensonge et contraint d’autres humains à y demeurer. Cela va plus loin que la flétrissure d’une relégation spirituelle, on instaure là le règne du monde à l’envers, où l’Antéchrist porte le masque du Rédempteur, comme dans la fresque de Signorelli sur les murs d’Orvieto. Le diable n’est pas celui qui tue, il est Diabolos, le calomniateur, il est le dieu pour qui le mensonge n’est pas pleutrerie (lâcheté), comme il l’est chez l’homme, mais pouvoir souverain. Il fait crouler le dernier orifice laissé au désespoir, la connaissance, il institue l’empire de l’insane (absurde), car il faut être dément pour faire du mensonge sa demeure. »

 

Je réitère donc ma question : que n’avez-vous pas compris en : Ex 20:1-5.      Jn 1:1-2 Col 1:15-17 Jn 14:6 ; Hé 1:1-9 ? 


Et celui qui à des oreilles, qu’il entende : Apo 2:21-23, 25-29.


Parole d’un chrétien

 

12.9.25

ART N° 74 : LE COMMENCEMENT DE LA FIN


Le Début du Commencement.

 

La Bonne Nouvelle du Royaume a t’elle été prêchée à toutes les nations et peuples sur la surface de la terre ? Il me semble que c’est le cas.

 

Et pour cause : 

 

- premièrement aux travers des églises évangéliques qui pullulent sur l’ensemble du globe.

- secundo, à travers les réseaux sociaux. 

 

C’est pourquoi aujourd’hui bien plus qu’hier et demain bien plus qu’aujourd’hui nous sommes et nous serons en mesure de nous informer et d’exprimer notre avis instantanément sur des sujets qui nous concernent et font débat dans le monde entier, en l’occurrence ma foi en Dieu en ce qui me concerne. 

 

En effet, en plus des effets négatifs des changements climatiques, d’une absence de moralité croissante, principale cause profonde de la décadence du monde, nous entendons de plus en plus parler de rumeurs de guerres et de guerres, d’une opposition et d’une hostilité de plus en plus méprisante envers les chrétiens.

 

Imaginez le monde dans cinq, dix, vingt, trente ans avec l’intelligence artificielle (IA), alors que nous avons déjà un aperçu de son immense pouvoir entre les mains de déséquilibrés. Autant de signes avant-coureurs et prophétiques d’une désolation proche et totale du système de choses dans lequel nous évoluons (Lc 21:29-35). C’est pourquoi je réponds ‘’oui’’ à la question ci-dessus (Mc 13:9-10) parce qu’il n’y a pas de signe plus sûr que le mépris des lois fondamentales de Dieu. Ex 20:1-17. 1Tm 1:9-11 ; Rm 7:7

 

Admettez que les Commandements de Dieu ne sont pas pesants, surtout lorsqu’ils sont résumés ainsi : Mt 22:37-40, ou encore : Jn 13:34. Mais comme le système de choses dans lequel nous évoluons est sous l’emprise de Satan (Ép 2:2 ; 1Jn 5:19), ne soyons pas étonnés de voir s’inverser les valeurs morales, l’altération des Commandements de Dieu, source de toutes lois (Is 5:20-24). Ce qui suit donc, témoigne des prémices signes de la fin des temps. Mt 24:6-8 ; 2Tm 3:1-7 ;            Mt 24:36-44

 

En attendant : 1P 5:6-11. Amen !    

(Voir les articles n°34 à 56 du blog)

 

Parole d’un chrétien


23.8.25

NOUVELLE EXHORTATION




Nouvelle Exhortation

Parole d’un chrétien, n’est rien d’autre qu’une interprétation que fait un chrétien sur différents thèmes qui divisent la communauté chrétienne. N’étant ni prêtre, ni pasteur et encore moins investi de l’Esprit Saint de Dieu (voir l’article n°16, 17 et 63) je ne peux encore moins prétendre avoir la Vérité absolue. En revanche, en tant que chrétien, il m’est permis d’avoir un avis et d’expliquer ce qui me semble être la Volonté de Dieu et celle qui ne l’est pas                              (voir art n°10, 12 à 15). Il appartient donc à ceux qui se disent docteurs de l’église et ceux qui se font passé plus chrétiens qu’un chrétien d’apporter la contradiction en me prouvant la véracité de leurs enseignements par la Bible. Les musulmans contrairement aux chrétiens ont à coeur de me montrer et de me prouver que leur livre, le Coran était la suite de la Bible et qu’il fallait que j'en sois convaincu. Les échanges que j’ai pu avoir avec eux durant cette période m’ont énormément appris de leur livre. C’est ce qui m’a permis d’avoir un avis tranchant, implacable et inébranlable envers leur culte (voir l’art n°11) ». 

Prenons simplement un seul exemple, les apparitions de la vierge Marie que l’église catholique atteste comme étant vraies. Comment peut-on certifier qu’il s’agissait belle et bien de Marie, la mère de Jésus, alors que personne, mis à par les personnes de son époque, ne l’a connue physiquement et ne peut dire à quoi elle ressemblait !? Même interrogation concernant la représentation de Jésus, de l’Apôtre Pierre etc. Tant que je n’aurais aucune réponse claire qui remet en doute mes certitudes, pourquoi devrai-je faire confiance à de soi-disant docteurs qui ne font qu’embrumer les esprits par des objections qui n’ont aucun fondement, qui plus est, ne s’appuyant pas sur les Écrits Sacrés de la Bible.

Ceci fait suite à des réflexions désobligeantes qui m’ont été faites pour ce que je prétends être mais ne l’est pas à leurs yeux, et cela, parce que je suis ni prêtre, ni pasteur mais simplement un chrétien lambda. Je devrai donc m’abaisser et apprendre d’eux et m’interdire d’avoir un avis sur ce qu’ils croient être et font croire à leurs ouailles, tout en étant incapable de m’expliquer avec une transcendante clairvoyance la contradiction à l’un des thèmes du blog.   

C’est pourquoi, je vous invite amis, frères et soeurs à avoir un esprit acéré pour ne pas tomber dans un des filets que vous tendent les faux docteurs pour accroitre leurs églises respectives car seule à leurs yeux la dime ils ont foi et les privilèges qu’elles offrent dans ce monde.  

                                                   À vous de prendre conscience ! 

                                               Parole d’un chrétien

5.7.25

PRÊTRISE


La Prêtrise telle que nous la connaissons n’est plus 

depuis que le Christ a été crucifié !

 Hébreux chap 5 à 10

Le bon chef de famille (le père ou la mère) est à l’image du bon berger avec ses ouailles comme l’est le bon pasteur auprès de ses fidèles. Le chrétien par essence est un pasteur en acte et en puissance, et, en tant que chef de famille un bon berger à l’image du Bon Pasteur. Jn 10:11-18.

Un père connaît les ficelles, celles qui s’acheminent au sens du devoir et celles qui font leur valeur. Une mère connaît les recettes, celles qui nourrissent et celles qui font grandir. En vérité, les parents sèment, l’enfant récolte et chacun est l’enfant de ses œuvres. Pv 1:8-9 Ps 32:8.    Mt 5:19

L’Article 20 ‘’Le Temple’’ vous invite à cette consécration. Jr 31:33 Ps 143:8.   

Parole d’un chrétien

 

21.6.25

PAROLES CHRÉTIENNES



Notre vie a-t-elle une direction ?

 

Cette question peut se comprendre de deux manières, aussi importantes l’une que l’autre.             La première, c’est  : Où va ma vie ? Quel est son sens, son but ? Vers quel port se dirige ma barque ? Est-ce même un port ? Et si c’était un récif sur lequel m’attend le naufrage ? 

 

Il serait insensé le voyageur qui poursuivrait sa route sans avoir la moindre idée de sa destination ! Et pourtant, c’est l’attitude d’une immense partie de l’humanité. Convenez qu’elle défie toute raison.

 

La deuxième manière de comprendre, c’est  : par qui ma vie est-elle dirigée ? 

Peut-être disons-nous comme William Henley, écrivain anglais du 19e siècle, incroyant  : “Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme”. 

 

Alors, une autre question se pose : Suis-je un bon capitaine, maître de mes actes et de mes réactions, sage dans mes décisions, prudent en faisant mes projets ? Ou bien suis-je gouverné par mes passions, mon égoïsme, ou mon orgueil ? Est-ce que je respecte les lois divines ?

 

À ces deux questions, le chrétien peut répondre  : Jésus est mon but, Jésus est mon Maître. Le croyant sait où il va et à qui il a confié la direction de sa vie. Cher ami, qui dirige la vôtre ? Et vers quel but ?

 

Nous pouvons demander à Dieu : Ps 27:11 ; 119:25. Il nous répondra  : Pv 4:1-2, 11 et parce qu’Il Est : Is 48:18.

 

C’est pourquoi la Bible est un livre remarquable. En effet, il ne s’agit pas d’un seul livre, mais d’une compilation de nombreux livres, écrits sur une période de 1 500 ans par pas moins de 40 auteurs différents, dont la plupart ne se sont jamais rencontrés. Dans certains cas, ils vivaient à une grande distance les uns des autres.

 

La Parole de Dieu se présente comme un livre unique, qui possède une unité interne impossible sans inspiration divine. Cette unité divine se manifeste dans la présentation cohérente du plan de Dieu en Christ à travers l’histoire, la prophétie, et même la poésie. Aucune association humaine n’aurait pu produire une telle œuvre sur une telle échelle de temps, de distance et de culture, tout en maintenant son unité. Sa rédaction a eu lieu bien avant que les réseaux sociaux moderne n’existent, et dans de nombreux cas, il n’y avait pas de communication du tout entre les auteurs de la Bible !

 

L’unité de la Bible peut être constatée en comparant le livre de la Genèse et le livre de l’Apocalypse. Les auteurs en sont Moïse, un ancien fonctionnaire de la cour d’un pharaon d’Égypte vers 1 500 avant Jésus Christ, et Jean, un pêcheur galiléen sans instruction vivant au premier siècle après Jésus Christ.

 

Dans la Genèse, il est question de la création des cieux et de la terre, de la chute de l’homme, de la tromperie du serpent, et de la façon dont la mort est entrée dans le monde. Le remède y est également annoncé de façon prophétique par la venue de la “descendance de la femme”, qui annulerait le pouvoir du serpent (Gn 3:15).


Le livre de l’Apocalypse nous révèle l’accomplissement de cette prophétie à travers la “femme” (Israël) donnant naissance au “fils mâle”, que le “Dragon”, “le serpent ancien”, tente de dévorer à sa naissance, mais sans succès (Ap 12:1-9). Nous y voyons la malédiction annulée, l’homme sauvé, la mort détruite, et Satan jeté dans l’étang de feu (Ap 20:10). Nous y trouvons également la dissolution de la création originelle et l’apparition d’un “nouveau ciel” et d’une “nouvelle terre”     (Ap 21:1).


Que cette brève méditation nous encourage à apprécier plus fidèlement la Bible et à en faire notre lecture quotidienne, car nul doute, la Bible est ‘’Inspirée’’ : 2Tm 3:16 !

 

Le message de l’évangile ne doit pas être dilué ou frelaté. Ne cherchons pas à le rendre politiquement correct, ce serait rendre son contenu inopérant. Si ceux à qui nous nous adressons se considèrent comme moralement bons, ou acceptables, en tout cas pas pires que bien d’autres, ils seront effectivement offensés d’entendre ce que Dieu pense réellement de leur état devant lui. 


Mais l’évangile dit clairement car : Rm 3:23, et que : 6:23, et comme : Hé 9:27-28. Le vrai message de l’évangile consiste à nous faire prendre conscience ce que nous devrions être aux yeux de l’Éternel, afin de mériter Sa Grâce (Ép 2:8-22) !

 

Dans l’évangile, Jésus est appelé “l’ami des pécheurs” (Lc 7:34). Cela ne signifie pas qu’il ne juge pas le péché, mais qu’il aime le pécheur. Seuls ceux qui se reconnaissent comme tels peuvent s’approcher de lui, comme cette “pécheresse” silencieuse et en larmes, qui n’ose même pas se présenter à ses yeux mais s’agenouille pour répandre à ses pieds du parfum, là, est toute sa reconnaissance (7:38). Voici ce qui dit Le Maître : 7:48. C’est l’attitude qui convient à notre état de pécheur devant Dieu.   

Via La Bonne Semence / Le Seigneur Est Proche

1.6.25

ART N°70 : IL VOUS FAUT VOUS REPRENDRE



Il vous faut vous reprendre 

 

Après mon ressenti concernant la soi-disant vocation des prêtres et pasteurs toute église confondue ici-bas et de l’interprétation maligne qu’ils font de la Parole de Dieu, dénoncée au travers du blog ‘’Parole d’un Chrétien’’. J’ose espérer de par votre méditation pour chacun des différents thèmes traités partagés à chaque Shabbat, vous avoir non seulement appris, mais également, vous avoir fait prendre conscience de cette machination spirituelle opérée depuis et à votre insu.  

 

Je vous invite donc une fois encore à voir et à revoir l’Article n°20 intitulé ‘’Le Temple’’. Car selon moi, c’est la meilleure façon se réapproprier et de réapprendre de la Bible, comme si c’était la toute première fois, laissant de côté les influences des dogmes religieux de tradition païenne non bibliques qui divisent la Famille chrétienne et la discrédite aux yeux du monde. La méthode la plus fiable pour se remettre en question et se reprendre en main. Assurément après avoir étudié la Bible avec vocation, vénération et assiduité vous ne serez plus jamais pareil. 

 

Sur ce, après ces 69 semaines passées à vous conseiller et à vous alerter, dorénavant j’interviendrai épisodiquement sur le Blog et non plus à chaque Shabbat. Je reste néanmoins à votre entière disposition, alors ne vous dispersez pas et soyez vigilent.

 

Que Dieu bénisse, protège et guide toute âme sincère et fidèle en notre Seigneur Christ-Jésus       (1P 1:3-5) Amen.  


Roger Noucha

 

24.5.25

ART N° 69 : L'ÉDEN ET LE ROYAUME CÉLESTE



Je me suis moi-même posé cette question : 

Le Paradis et Le Royaume de Dieu ? 

Voici ce que j’apprends d'un des Pasteurs de Trumpet Ministries.

Et Jésus lui dit : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23:43)

 

Un changement radical s'est produit dans la prédication de l'Évangile. Ce qui avait commencé au premier siècle comme un appel à la repentance face à l'avènement prochain du Royaume de Dieu sur terre s'est transformé en une fuite des croyants vers le ciel.

Ce changement a de graves conséquences. La plus grave est que la plupart des commandements de Paul sont devenus caducs. Paul enseignait que nous devons être transformés pour pouvoir participer au Royaume de Dieu, et que ceux qui pèchent ne peuvent en hériter.

Les chrétiens d'aujourd'hui ne comprennent pas la différence entre le Paradis et le Royaume de Dieu. Ils considèrent le salut comme un mouvement de la terre vers le Paradis, plutôt que comme la formation du Christ (qui est le Royaume) dans le croyant.

Satan adorerait que tous les croyants aillent au ciel et y restent dans des demeures sans rien faire d'important. Mais l'idée que le Christ soit formé dans un croyant pousse les démons à se mettre à l'abri.

Hier, dimanche matin, une jeune femme m'a abordé après le culte et m'a dit : « Pasteur, vous avez dit que le Paradis est un lieu et que le Royaume de Dieu est une sorte d'abstraction. Je suis ici depuis dix-sept ans et je ne comprends pas le Royaume de Dieu. »

Cela m’a fait réfléchir et donc hier soir, pendant le service, nous avons parlé un peu du Paradis et du Royaume de Dieu.

J'ai maintenant (lundi matin, jour de congé, censé être le mien) pris mon ordinateur en main pour vous offrir la suite de la discussion sur le Paradis et le Royaume de Dieu. Mac Donald a dit dans Phantastes qu'il avait commencé à écrire sans savoir où il allait. C'est dans cette situation que je me trouve actuellement, car le Royaume de Dieu est un sujet immense. Je fais confiance au Saint-Esprit pour m'éclairer à ce stade.

Tout d'abord, il est intéressant de noter que Jean-Baptiste, Jésus et l'apôtre Paul ont prêché le Royaume de Dieu. Tel était le message originel de l'Évangile : « Repentez-vous, car le Royaume de Dieu est proche », comme si le Royaume s'étendait sur la terre.

Aux débuts de l'Église, le message a changé pour devenir « Repentez-vous pour aller au ciel ». J'ignore comment cela est arrivé. Cela était probablement lié à la philosophie du gnosticisme et à l'afflux de religions païennes, les Gentils ayant introduit dans les assemblées juives originelles leurs croyances concernant la vie après la mort, les symboles de fertilité et d'autres idées qui sont devenues partie intégrante de la tradition chrétienne.

Je ne souhaite pas faire des arbres de Noël et des œufs de Pâques une cause célèbre, mais la question du Paradis par rapport au Royaume de Dieu a une incidence pratique directe sur la manière dont nous, chrétiens, travaillons à notre salut.

J'ai consulté la déclaration de foi de notre confession (qui est aussi valable que n'importe quelle autre confession !) et, savez-vous quoi ? Le Royaume de Dieu n'y est pas mentionné. Puisque nous sommes des croyants fondamentalistes, comment est-ce possible ? Consultez la déclaration de foi de votre confession et voyez si vous y trouvez une déclaration concernant le Royaume de Dieu. Vous n'y trouverez probablement pas de réponse, car les chrétiens pensent que le Royaume a un lien avec les Témoins de Jéhovah (qu'ils soient bénis).

Comment se fait-il qu’une confession croyant à la Bible ne mentionne pas le Royaume de Dieu dans sa déclaration de foi ?

Comment avons-nous dévié du droit chemin ? 

La plupart d'entre nous prions encore le Notre Père pour l'avènement du Royaume de Dieu sur terre. Mais nous avons hâte de partir, et on ne peut pas nous en vouloir de nos jours.

Quoi qu’il en soit, nous sommes dans la confusion et il est temps maintenant que le Seigneur nous remette sur la bonne voie concernant le Royaume de Dieu.

Il y a le Paradis, puis il y a le Royaume de Dieu. D'ailleurs, la façon dont nous utilisons actuellement le terme Ciel le rend synonyme de « Paradis », du moins pour notre propos. Ainsi, quand nous disons « Paradis », nous pensons au Ciel.

Comment il fut enlevé jusqu'au paradis, et où il entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer. (2 Corinthiens 12:4)

 

Le paradis est un lieu. Si vous vous promeniez dans le golfe Persique il y a quelque temps, vous auriez vu un panneau indiquant : « Vous entrez maintenant au pays d'Éden. Préparez votre passeport. »

Après être entré dans Eden et avoir voyagé vers l'est pendant un moment, vous arriverez à un autre panneau, « Paradise City Limits ».

Le paradis est un lieu. Au paradis se trouvait tout ce que nous pouvions désirer au ciel, y compris la présence de Dieu. Il n'y avait pas de demeures, car le temps était agréable, comme au ciel.

Parce que nous avons péché, Dieu nous a chassés du jardin et a élevé le paradis de l’Irak jusqu’au troisième ciel où il se trouve encore aujourd’hui.

D'après certaines déclarations du prophète Isaïe, il semble que le Paradis sera restauré sur terre au retour du Seigneur. Les enfants seront ravis, car la terre sera alors un lieu de jeu magnifique.

Il y avait un homme pendu à une croix à côté de Jésus. Nous ignorons tout de son histoire. Mais nous savons qu'il était un homme sincère, car il ne reprochait pas à autrui sa mauvaise conduite.

Mais l'autre, prenant la parole, le réprimanda et dit : « Toi aussi, tu ne crains pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? » « Pour nous, c'est juste, car nous recevons ce que méritent nos actes ; mais celui-ci n'a rien fait de mal. » 


Puis il dit à Jésus : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. » Jésus lui dit : « En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23:40-43)

 

Le criminel dit : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. » Ton royaume ! Il a reconnu Jésus comme roi.

Notez alors la réponse de Jésus : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis » ; non pas dans le Royaume, mais au Paradis.

Pourquoi ? 

Parce que le Paradis est un lieu. Peu après cette déclaration, l'homme et Jésus se promenaient dans le jardin de Dieu.

Pourquoi pas le Royaume de Dieu ? 

Parce que le Royaume de Dieu n'est pas un lieu où l'on peut emmener quelqu'un, du moins pas à l'heure actuelle. On peut placer quelqu'un sous son règne, mais pas dans le Royaume lui-même. 

Expliquons-le :

Le Royaume de Dieu, c'est Dieu en Christ, dans les saints, qui gouvernent et bénissent la création divine. Le Royaume de Dieu est né lorsque le Seigneur Jésus est ressuscité des morts.

Le Royaume de Dieu est créé en réponse à la rébellion des anges. Son but est de chasser les serpents du Paradis. Le péché n'est pas seulement possible au Paradis, c'est au Paradis que le péché a commencé !

À une époque si lointaine que nous l'ignorons, Satan était l'un des deux chérubins qui couvraient de leurs ailes le trône de Dieu. Alors qu'il se trouvait dans le lieu le plus sacré du Paradis de Dieu, il vint au cœur de Satan de se rebeller contre Dieu et de s'élever au-dessus des autres créatures divines.

Comment es-tu tombé du ciel, ô Lucifer [étoile du matin], fils de l'aurore ! Comment es-tu abattu à terre, toi qui affaiblissais les nations ! Car tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion ; je m'élèverai sur le sommet des nuées, je serai semblable au Très-Haut. (Ésaïe 14:12-14)

 

Comprenez-vous ? 

Aller au Paradis ne résout pas le problème du péché. Le péché a commencé au Paradis. Aller au Ciel ne résoudra pas le problème du péché pour vous. Le péché a commencé au Ciel, autour du Trône de Dieu.

Tout ce que les hommes pouvaient désirer se trouvait dans le jardin d'Éden, y compris la présence du Seigneur, comme nous l'avons dit. Il y avait aussi un serpent venu du ciel. Imaginez ! Un serpent venu du ciel ! 

Il manquait quelque chose. Pouvez-vous deviner ?

Le Royaume de Dieu.

Si le Royaume de Dieu avait été formé en Ève, elle aurait dit : « Arrière de moi, serpent céleste ! »

Si le Royaume de Dieu avait été formé en Adam, il aurait dit : « Bon sang, Ève, pourquoi as-tu fait cela ? » Ils auraient tous deux parlé en hébreu, bien sûr.

Si Christ avait été formé en lui, Adam aurait immédiatement amené Ève devant le Seigneur, lui aurait demandé pardon, lui aurait donné des vêtements et lui aurait promis qu'aucun d'eux ne mangerait plus de pommes. Quelque chose comme ça.

Commencez-vous à saisir le tableau ? 

Le paradis est un lieu. Le Royaume de Dieu est le règne de Dieu. Si Adam ou Ève, ou les deux, avaient eu le Royaume de Dieu en eux, ils n’auraient pas péché.

Nous enseignons qu'il faut naître de nouveau pour être sauvé.

Qu'entendons-nous par « sauvé » ? 

Sommes-nous censés aller au paradis à notre mort ? 

Ou sommes-nous censés être sauvés du péché, de sorte que si nous sommes tentés, nous ne mangeons pas de pommes alors qu'on nous l'a interdit ?

Évidemment, aller dans un jardin paisible et être immunisé contre le péché ne sont pas la même chose. 

Êtes-vous d'accord ?

Vous vous demandez probablement maintenant si vous êtes sauvé ou non.

La Bible ne dit pas qu'il faut naître de nouveau pour être sauvé. Elle dit qu'il faut croire et être baptisé pour être sauvé. 

N'est-ce pas ?

Naître de nouveau, croire et être baptisé, n'est-ce pas la même chose ? 

Laissez-moi vous poser une question : croire en quelque chose et être immergé dans l’eau, est-ce la même chose que naître ?

Croire est une chose. Être baptisé dans l'eau en est une autre.

Naître de Dieu, naître réellement de Dieu, est pourtant différent. Croire, recevoir le baptême d'eau et naître de nouveau peuvent avoir lieu simultanément, mais ce n'est évidemment pas la même chose.

Lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. (Jean 1:13)

 

La parabole du semeur est la parabole principale du Royaume de Dieu. La semence semée est la Parole de Dieu, ou Christ. Dans un cas, la semence est arrachée avant de germer. Dans un autre, elle est étouffée par les soucis de la vie et meurt. Dans un autre, elle est dans un sol rocailleux (un cœur endurci) et ne prend pas racine. En période de grande détresse, elle se dessèche et meurt. Dans un quatrième cas, la graine tombe sur un cœur honnête et bon et porte des fruits éternels. La quantité de fruits varie d'une personne à l'autre.

C'est le Royaume qui naît en nous (le Paradis ne naît pas en nous !), et c'est pourquoi nous devons naître de nouveau pour voir ou entrer dans le Royaume.

Le Royaume de Dieu, c'est le Christ, la Parole de Dieu, né en nous. À mesure que le Christ se forme en nous par toutes les grâces que Dieu nous accorde, nous devenons de plus en plus justes, saints et obéissants à Dieu.

La seule preuve valable que le Christ est en train de se former en vous est que vous devenez de plus en plus capable de reconnaître le bien et le mal (l’arbre de la connaissance du bien et du mal pour lequel Adam et Ève n’étaient pas suffisamment préparés) et de plus en plus disposé et fort à rejeter le mal et à choisir le bien.

Pouvez-vous voir que c’est la réponse de Dieu à la rébellion originelle ?

Si Adam et Ève avaient été capables de discerner le bien du mal, et s'ils avaient été suffisamment disposés et forts pour rejeter le mal et choisir le bien, ils seraient encore parmi nous. (On parle d'une explosion démographique !)

Comprenez-vous maintenant pourquoi Satan a détourné la pensée chrétienne du Royaume vers le Paradis pour vivre éternellement dans une demeure ?

Satan désire que chaque croyant aille au Ciel pour vivre dans une demeure et ne rien faire, afin de pouvoir profiter pleinement de sa vie. Ce que Satan veut, c'est que le péché persiste sur terre.

Le Royaume de Dieu est la Parole de Dieu qui se forme en nous, ligne par ligne. Il exige une endurance patiente si nous voulons résister à l'influence de Dieu.

Quelle est la vision globale ? 

La vision globale est celle de Dieu créant l'humanité pour toujours. Le Royaume du Christ s'étendra et la paix n'aura pas de fin.

Que se passe-t-il actuellement ? 

Un sacerdoce régnant est en train de se former. Ce sacerdoce est en train d'être préparé pour gouverner les enfants de Dieu pour toujours. Nous sommes, comme le dit Jacques, les prémices de l'humanité.

C'est selon sa volonté qu'il nous a engendrés par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. (Jacques 1:18)

D'abord la noblesse, puis le reste du royaume. Compréhensible ? 

Si Dieu faisait l'inverse, ce serait le chaos.

Nous essayons actuellement de survivre dans un cloaque moral. Les gens de la campagne comprendront ce que sont les cloaques. Aux États-Unis, nous sommes noyés dans la crasse. Un dessin animé récent montrait George Washington disant quelque chose comme : « Pourquoi fêtent-ils mon anniversaire alors que la moralité ne compte plus ? » Je ne veux même pas répéter les propos du journal. Il en va de même pour l'Angleterre, d'après ce que j'ai entendu. Ces deux pays étaient autrefois des pays pieux.

Dieu sait ce qu'il fait. De ce cloaque sortiront des joyaux resplendissants : des saints qui serviront Dieu en toutes circonstances.

Ceux-ci sont le Royaume de Dieu.

Lorsque le Seigneur Jésus reviendra du ciel, il emportera avec lui ses joyaux. Ils gouverneront à jamais les œuvres de Dieu.

La raison pour laquelle il n’y aura pas de péché dans l’ère du Royaume à venir n’est pas que la possibilité du péché disparaîtra soudainement, c’est que les rois justes de Dieu auront l’autorité et le pouvoir d’empêcher le péché de se produire.

Dans le monde à venir, soit vous gouvernerez, soit vous serez gouvernés. Il n'y aura plus d'Éden sans murs.

Y aura-t-il du péché dans le Royaume de Dieu ? 

Non. Le péché n’y est pas présent. Il était présent au Paradis, mais il ne le sera plus dans le Royaume, car le Royaume, c’est Dieu en Christ qui gouverne à partir de notre personnalité.

Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, l'impudicité, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, les meurtres, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. (Galates 5:19-21)

 

Nous lisons cela et pensons : « Si nous pratiquons de telles choses, nous n'irons pas au ciel. » Ou : « Si nous pratiquons de telles choses, nous ne serons pas sauvés. »

Paul n'a pas prêché sur l'idée d'aller au ciel. Il a prêché sur la nécessité d'être prêt pour le Jour du Seigneur, pour l'avènement du Royaume de Dieu sur terre.

Il n'y a ni adultère, ni querelle, ni ivrognerie dans le Royaume de Dieu. La voix de Satan se fait encore entendre au Ciel, accusant les saints. Mais lorsque le Royaume sera suffisamment établi parmi les saints, ils prononceront la parole de jugement, et Michel et ses anges chasseront Satan du Ciel.

Mais les prostituées n'entrent-elles pas dans le Royaume avant les grands prêtres et les anciens ? 

Oui, mais elles n'y entrent pas en tant que prostituées. Les prostituées entrent dans le Royaume en s'humiliant et en se détournant de leurs mauvaises voies. Cela, les grands prêtres et les anciens ne le feront pas.

« Lequel des deux a fait la volonté de son père ? » Ils lui répondirent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devancent dans le royaume de Dieu. » (Matthieu 21:31)

 

Pensez aux paraboles du Seigneur Jésus. Aucune de ses paraboles ne parle du Paradis, du Ciel. Elles parlent toutes du Royaume. Elles nous montrent que le Royaume se réalise en nous.

Si nous disons que le Royaume de Dieu est Dieu en Christ en nous, deux questions se posent : premièrement, comment les anges peuvent-ils chasser les gens du Royaume à la fin des temps ? 

Deuxièmement, comment pouvons-nous voir Abraham assis dans le Royaume si le Royaume est une formation intérieure de la personnalité ?

Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité. (Matthieu 13:41)

 
Il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. Ils viendront de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, et ils seront à table dans le royaume de Dieu. (Luc 13:28,29)

 

Qu'en est-il de la nouvelle Jérusalem dans cette image ? 

Et où se situe l'idée du salut ?

La réponse à toutes ces questions est la suivante : le Royaume de Dieu consiste en effet à former Dieu en Christ en nous. C’est la nouvelle alliance : l’inscription de la loi de Dieu dans notre cœur et notre esprit.

C'est le Royaume proprement dit.

Il y a ensuite la sphère d'influence du Royaume. Cette sphère d'influence englobe son environnement immédiat et la zone plus vaste qu'il gouverne.

Être sauvé, au sens premier du terme, c'est être autorisé à entrer dans l'éternité sous les auspices du Royaume. Ainsi, une personne sauvée peut faire partie du Royaume proprement dit ou simplement être gouvernée par lui.

Tous les autres êtres humains sont contenus hors de la Présence de Dieu – le pire de tous les destins possibles.

À la fin de l’ère actuelle, les anges retireront les pécheurs de l’influence bénéfique de Dieu en Christ.

À la fin de l’ère actuelle, il sera possible pour une personne de voir Abraham, Isaac, Jacob et les prophètes dans le Royaume de Dieu et pourtant de ne pas être autorisée à participer à la présence de Dieu en Christ.

La nouvelle Jérusalem est en réalité un lieu qui exprime dans ses éléments les vertus qui se forment dans la personnalité des saints alors qu’ils cherchent Dieu durant leur emprisonnement dans le cloaque actuel.

Être sauvé, c'est pouvoir profiter de l'environnement paradisiaque qui accompagnera toujours ceux qui sont membres du Royaume de Dieu. Chaque membre du Royaume est plus grand que le plus grand des prophètes. Chaque membre du Royaume est comme une route vers Sion. Il peut traverser les eaux amères et en faire une source de fraîcheur.

 Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca [en pleurant], ils en font une source [de vie] ; la pluie la couvre d'étangs. Ils vont de mieux en mieux ; chacun se présente devant Dieu à Sion. (Psaumes 84:6,7)

 

L’Esprit et les membres du Royaume crient aux nations : « Venez et buvez gratuitement aux eaux de la vie éternelle. »

Le nom de la ville sainte est gravé dans la personnalité de chaque saint, car les saints eux-mêmes sont la nouvelle Jérusalem. C'est une ville vivante, une maison vivante et éternelle pour Dieu. Le trône de Dieu et de l'Agneau y sont.

L'aspect pratique de la compréhension de la différence entre le Paradis et le Royaume de Dieu est le suivant : si vous considérez le salut chrétien comme un moyen d'entrer au Paradis lorsque vous mourez, et le pardon de Dieu par le Christ comme votre billet gratuit, un billet que vous ne pouvez jamais perdre, alors la grande majorité des passages du Nouveau Testament n'auront que peu de sens pour vous.

Comment pouvez-vous travailler à votre salut avec crainte et tremblement si le salut est un billet pour le Paradis et que vous y parviendrez par le pardon ?

Voyez-vous qu'après avoir « pris la décision de suivre Christ », vous ne pouvez rien faire d'autre qu'attendre la mort ? 

Bien sûr, vous pouvez entrer dans le service chrétien. Mais combien de fidèles parmi vous offrent leur corps en sacrifice vivant à Dieu afin de prouver sa volonté par leur service ?

La vérité est que les églises chrétiennes sont rétrogrades, et l’une des raisons est qu’elles ne comprennent pas le Royaume de Dieu.

Si vous considérez le salut chrétien comme l'entrée dans le Royaume de Dieu, vous devrez relever un défi quotidien. De plus, vous pouvez savoir dès maintenant si vous entrez dans le Royaume, alors que dans le modèle du Ciel, vous ne pouvez juger de votre réussite qu'à votre mort.

Dieu établit aujourd'hui son Royaume en ceux qui coopèrent avec le Saint-Esprit. Chaque jour, le Seigneur vous donnera une part de mal et une part de bien divin pour vaincre le mal.

Chaque jour, vous faites un choix fondamental. Chaque fois que vous choisissez de surmonter les ténèbres spirituelles du jour grâce à la bonté divine, le Royaume se forme en vous. Chaque fois que vous choisissez de vous perdre dans le péché, sans profiter de la grâce qui vous est offerte, vous perdez pied dans le Royaume.

Entrer dans le Royaume est un combat. Entrer dans le Royaume est une course. Entrer dans le Royaume est une lutte continuelle.

Dieu nous voit parfaits en Christ avec la compréhension que nous combattons le bon combat de la foi chaque jour.

L’erreur horrible de notre époque est l’enseignement selon lequel Dieu nous voit parfaits en Christ, indépendamment du fait que nous suivions ou non l’Esprit en mettant à mort les actions de notre corps.

Le Royaume de Dieu, le règne de Dieu, se forment-ils en vous aujourd'hui, maintenant ? 

Si vous n'en êtes pas sûr, demandez à Dieu de vous le montrer. Il le fera.

Alors, décidez de chaque jour qui vous reste à vivre à chercher Dieu de tout votre cœur.

Le Royaume de Dieu viendra bientôt sur terre. La noblesse, le sacerdoce dirigeant, se forme actuellement. Les pierres précieuses du mur de la nouvelle Jérusalem sont créées par la chaleur intense et la pression qui nous s'exercent. Les portes de perles menant à l'arbre de vie et au trône de Dieu sont le fruit des irritations que nous subissons.

Préparez le chemin du Seigneur ! Le Roi des rois vient avec ses petits rois. Voyez-les à l'horizon ! C'est le lever du soleil du Jour du Seigneur.

Les tambours d'El Shaddai battent à l'attaque. Les trompettes sonnent de plus en plus fort, claires, perçantes, assourdissantes, pénétrant toutes les barrières. Le grondement des sabots des étalons de guerre est terrible.

L'Agneau immolé apparaîtra bientôt au-dessus de nos têtes, prêt à attirer à lui ceux qui vivent de son corps et de son sang. Les puissants de la terre comme les esclaves tenteront de se cacher de la face de Dieu et de la colère de l'Agneau. « Montagnes, rochers, s'abattent sur nous. Une avalanche. N'importe quoi ! On ne peut pas supporter ça ! »

Le soleil ne se lèvera peut-être pas demain matin, mais une chose est sûre : vous et moi verrons les événements du Jour de Colère quand ils auront lieu. Où serons-nous ?

Changez votre façon de vivre. J'ai changé la mienne ! Le Royaume de Dieu est proche !

                       Trumpet Ministries

Êtes vous d’accord à la réponse apportée, ou, avez-vous un tout autre avis ? Bonne méditation et merci d'avance de partager votre point de vue et de nous éclairer.

Parole d'un chrétien