Il est dit que c'est depuis l'empereur romain Constantin, au 4ème siècle que les fêtes païennes ont été christianisées. C'est ainsi que la naissance de Jésus a été célébrée le jour de la fête du solstice d'hiver fixée à l'époque le 25 décembre.
Alors pourquoi très récemment, le pape François a fixé au 33ème dimanche une journée mondiale des pauvres ? "Je souhaite que les communautés chrétiennes (...) oeuvrent pour créer de nombreux moments de rencontre et d'amitié, de solidarité et d'aide concrète", écrit le pape dans le message à cette occasion et où il espère que "s'instaure une tradition pour ainsi mieux toucher de la main la chair du Christ".
Pourquoi pas ! A moins qu'il s'agisse là encore d'un discours grandiloquent destiné uniquement a impressionné inutilement un public crédule !
Car si tel n'est pas le cas, la date de l'anniversaire de la naissance du Christ, n'est-elle pas le jour le plus approprié de rencontre et d'amitié, de solidarité et d'aide concrète qu'ont les communautés chrétiennes du monde entier pour une charité constructive, aussi une formidable occasion pour les chrétiens à réfléchir sur la manière dont la pauvreté est au coeur de l'Evangile, une vocation, une invitation à suivre et à faire comme le Messie, et encore, une bienveillance des bienfaiteurs envers les bénéficiaires indigents, et certes non pas comme c'est le cas de la manière aussi égoïste telle qu'elle est fêtée depuis son origine, entre personnes du même milieu familiale s'offrant mutuellement, à tour de rôle des présents comme s'il s'agissait de leurs anniversaires ?
Cet évènement majeur de l'année où les familles consacrent un budget relativement élevé jusqu'à s'endetter, et qui dans le même temps, une période durant laquelle pour le secteur du commerce c'est une vraie aubaine, n'est-ce pas pour cette raison là que le pape François ait fixé une journée mondiale des pauvres sans pour autant remettre en cause se sentiment d'égarement des croyants par peur de déplaire ? Lc 16:19-31 ; Mt 25:31-46 ; Ac 20:35.
